EnFrance, le tribunal judiciaire (TJ) est la juridiction de droit commun (par opposition aux juridictions d'exception) de première instance.Créé en 1958 sous la forme du tribunal de grande instance, il est renommé tribunal judiciaire le 1 er janvier 2020. Il connaît des litiges qui ne sont pas spécialement attribués à une autre juridiction.
MALTRAITANCE SIGNALEMENT, MODE D'EMPLOI Maltraitance Le signalement, mode d’emploi PAR MAITRE FITOUSSI avocate au Barreau de Paris La faiblesse de l'évaluation des besoins de l'enfant et de sa famille, ont été à l'origine de la loi n° 2007-293 du 5 mars 2007 réformant la protection de l'enfance. Cette loi améliore le dispositif d'alerte, d'évaluation et de signalement en créant dans chaque département une cellule chargée du recueil, du traitement et de l'évaluation des informations préoccupantes relatives aux mineurs en danger ou qui risquent de l'être. Pour le législateur en 2007 L'objectif était de croiser les regards sur une situation familiale et de favoriser les analyses conjointes ». Mais le signalement reste un cas de conscience, le choix personnel d’un professionnel ou l’acte de courage d’un simple témoin qui ose dénoncer, signaler c’est prendre la responsabilité de faire évoluer une situation familiale complexe dont on ne maitrise pas tous les ressorts, mais c’est aussi l’obligation de faire cesser un délit dont on a pu avoir connaissance. Le signalement est quelquefois instrumentalisé par un parent contre l’autre, pour obtenir la garde d’un enfant, on pour gagner » dans une procédure de divorce, mais il n’en demeure pas moins un acte de citoyenneté essentiel et quelquefois vital pour celui qui ne peut pas parler, muré dans sa douleur et l’horreur de son quotidien l’enfant victime de violence. Je vous propose une fiche pratique pour vous aider à parler de l’indicible et à réagir devant l’intolérable la souffrance d’un enfant. Qu’est ce que le signalement ? Le signalement est un "écrit objectif comprenant une évaluation de la situation d'un mineur présumé en risque de danger ou en danger nécessitant une mesure de protection administrative ou judiciaire". Il apparaît donc indispensable de cerner précisément et objectivement le signalement car il est déterminant pour assurer la protection des enfants qui ont besoin d'aide ou qui sont en danger. Le signalement se distingue de l'information. En effet, informer consiste à porter à la connaissance des équipes de professionnels assistantes sociales, psychologues, médecins ou infirmières scolaires.. par voie orale entretien, téléphone ou écrite courrier, télécopie la situation d'un enfant potentiellement en danger inquiétude sur des comportements inhabituels, faits observés, propos entendus ou rapportés, alors que signaler consiste à alerter l'autorité administrative ou judiciaire, après une évaluation pluridisciplinaire si possible de l'enfant, en vue d'une intervention institutionnelle. Cette distinction information/signalement est de nature à apporter une réponse administrative ou judiciaire justifiée et adaptée à la situation de l'enfant. Par ailleurs, il ne faut pas oublier que des maltraitances entendues au sens large ne recouvrent pas systématiquement des infractions pénales. Qui doit signaler ? D’une manière générale, la loi impose à chacun de ne pas se taire et d’agir lorsqu’il a connaissance de la situation d’un enfant en danger ou en risque de l’être. Ainsi, l’article 434-1 du code pénal fait obligation à quiconque, ayant connaissance d’un crime dont il est encore possible de prévenir ou de limiter les effets ou dont les auteurs sont susceptibles de commettre de nouveaux crimes qui pourraient être empêchés, d’en informer les autorités judiciaires ou administratives. L’article 434-3 du code pénal oblige pareillement quiconque, ayant connaissance de privations ou de mauvais traitements ou d’atteintes sexuelles infligées à un mineur de 15 ans, ou à une personne qui n’est pas en mesure de se protéger en raison de son âge, d’une maladie, d’une infirmité, à en informer les autorités judiciaires ou administratives. Par ailleurs, le code pénal réprime à la fois l’omission d’empêcher une infraction article 223-6 alinéa 1er ainsi que l’omission de porter secours article 223-6 alinéa 2 Si ces dispositions obligent tous les citoyens, elles s’imposent avec d’autant plus de force à l’égard des fonctionnaires de l’Education nationale qui, en application de l’article 40 du code de procédure pénale, sont tenus de donner avis sans délai au procureur de la République de tout crime ou délit dont ils ont connaissance dans l’exercice de leurs fonctions et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. Il faut éviter de rester seul face à une situation préoccupante d’enfant en danger ou en risque de l’être. En cas de besoin, tout personnel de l’éducation nationale pourra prendre l’attache des services sociaux ou médicaux pour un conseil technique. Les personnes-ressources au sein de l’Education Nationale sont les assistantes sociales scolaires, les médecins scolaires, ect…Dans les cas de présomption de violence physique, le médecin scolaire ou le médecin, responsable départemental doit être averti en urgence pour un éventuel constat médical. À qui signaler ? 1. Au Président du Conseil Général du département où réside l'enfant. La transmission d’informations préoccupantes au Conseil Général service de l’aide sociale à l’enfance, Cellule Enfance en Danger est effectuée dans les cas de situations préoccupantes d’enfant en risque ou de suspicion de maltraitance sans forcément que les faits soient avérés. La Cellule Enfance en Danger du Conseil Général est chargée du recueil, du traitement, et de l’évaluation de ces informations. Après évaluation, la Cellule Enfance en Danger du Conseil Général peut saisir, si nécessaire l’autorité judiciaire 2. Au procureur de la République représenté par le substitut des mineurs au tribunal de grande instance dans les cas d'extrême gravité ou d'urgence Le signalement au Procureur de la République est effectué pour les situations d’urgence avérées nécessitant une protection immédiate du mineur maltraitance avérée avec si possible constat de coups, violences sexuelles ou suspicion de violences sexuelles,… Tout personnel de l’Education Nationale à l’origine de la transmission d’informations préoccupantes au Président du Conseil Général ou d’un signalement au Procureur, est tenu d’en informer - Le directeur d’école ou le chef d’établissement - L’inspecteur de l’Education Nationale chargé de circonscription - L’inspecteur d’académie, directeur des services départementaux Un double de ces écrits doit systématiquement être transmis sous pli portant la mention " confidentiel " à l'Inspecteur d'Académie. La hiérarchie ne se substitue pas à la responsabilité individuelle de celui qui a eu connaissance d’un crime ou d’un délit art. 40 du code de procédure pénal. La conseillère technique départementale du service social élèves est responsable, sous couvert de l’Inspecteur d’Académie, du recueil de tous les signalements émanant de l’Education Nationale. Ces données permettront une lecture statistique des situations de mineurs maltraités recensées dans les établissements scolaires du département. La conseillère technique départementale informe le Conseil Général Mission de protection de l’enfance des signalements adressés au Procureur. Que signaler ? Tous les éléments qui peuvent constituer une présomption ou une constatation de sévices, de privation ou de délaissement, etc. L'auteur du signalement n'est pas tenu d'apporter la preuve des faits Lorsqu’un professionnel est amené à recueillir les confidences d’un enfant, il veille particulièrement à ne poser que des questions non suggestives et à retranscrire mot à mot les paroles du mineur ainsi que les questions éventuelles auxquelles elles font suite. Pour la rédaction des propos de l’enfant, il convient d’utiliser les guillemets ou à défaut le conditionnel. Il note avec précision le contexte et les circonstances dans lesquelles l’enfant a fait ses révélations. Dans les cas de présomption de violence physique, le médecin scolaire ou le médecin, responsable départemental doit être averti en urgence pour un éventuel constat médical. Lorsqu’un professionnel est amené à recueillir les confidences d’un enfant, il veille particulièrement à ne poser que des questions non suggestives et à retranscrire mot à mot les paroles du mineur ainsi que les questions éventuelles auxquelles elles font suite. Pour la rédaction des propos de l’enfant, il convient d’utiliser les guillemets ou à défaut le conditionnel. Il note avec précision le contexte et les circonstances dans lesquelles l’enfant a fait ses signaler ? Par écrit Une lettre simple contenant - Les coordonnées de la personne qui signale, votre situation ou profession, votre service le cas échéant, vos coordonnées. - Les coordonnées du mineur concerné identité de l'enfant, âge ou date de naissance, noms des parents, adresses des parents - Un Descriptif circonstancié des faits faits constatés ou rapportés sans jugement de valeur. Par téléphone dans tous les cas d'urgence Un signalement téléphoné par un professionnel doit toutefois être confirmé par un écrit. Le téléphone vert national est le 119 Le 119 est service d'accueil téléphonique national gratuit est chargé de recueillir les signalements concernant les enfants maltraités. Il fonctionne 24h/24h et a pour vocation à la fois le recueil de signalements et l'écoute des personnes et mineurs en difficulté pour leur apporter aide et conseils. L’appel peut rester anonyme et n’apparaitra pas sur la facture de téléphone. Quelles suites au signalement ? - Sur plan administratif Les suites administratives concernent - Les enfants maltraités ou présumés tels dont il est possible d'évaluer la situation et pour lesquels la famille accepte l'intervention des services médicaux du Conseil Général Ainsi, tout signalement d'enfant en situation de risque fait l'objet d'une évaluation par une équipe pluridisciplinaire de circonscription assistante sociale, médecin etc.. Après l'évaluation, 4 possibilités sont ouvertes - Classement sans suite dans le cas où le danger n'est pas avéré. - Suivi social et/ou protection maternelle infantile - Intervention au titre de l'Aide Sociale à l'Enfance mandatée par l'inspecteur de l'ASE mesures éducatives, proposition de placement etc. - S'il se confirme que l'enfant est en danger et/ou que la famille n'adhère pas à l'intervention du service, l'inspecteur signale la situation de l'enfant au Procureur de la République - Sur le plan judiciaire Le signalement prendra une tournure judiciaire lorsque le mineur se met lui même en danger ou dans le cadre de la délinquance le mineur en cause paraît avoir été victime d'une infraction pénale portant atteinte à sa personne dans son intégrité physique et morale violences, agressions sexuelles etc. Ce signalement est adressé au Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance qui pourra décider d'aviser le juge des enfants de la situation. Le juge pourra alors opter pour une mesure d’assistance éducative en milieu ouvert et désigner une personne ou un service pour apporter aide et conseil à la famille. Il peut aussi subordonner le maintien de l’enfant dans son milieu à des obligations particulières ex fréquenter un établissement sanitaire ou d’éducation, etc.. En dernier recours, le juge peut retirer l’enfant de son milieu et le placer. Mais les liens avec la famille doivent être maintenus dans la mesure du possible. Quelle que soit la mesure prise, les parents restent titulaires de l'autorité parentale et peuvent faire appel de la décision Dans le cadre d’un signalement au sein de la famille, les conseils et l’aide d’un avocat sont donc essentielles pour agir. Procureurgénéral et Procureur de la République : quelle différence ? 🔦 Le procureur de la République est rattaché aux tribunaux de première instance, alors que le procureur général est le chef du Parquet auprès d’une cour supérieure. Par exemple, le procureur général peut être affecté à une Cour d’appel ou à la Cour de cassation. Accueil •Ajouter une définition •Dictionnaire •CODYCROSS •Contact •Anagramme Au tribunal, il est général ou de la République — Solutions pour Mots fléchés et mots croisés Recherche - Solution Recherche - Définition © 2018-2019 Politique des cookies. Laformation des conciliateurs de justice est dispensée par l’école nationale de la magistrature (ENM) et par les associations de conciliateurs de justice (ACA), au niveau des cours d’appel ou au sein des tribunaux, a pour but de répondre aux interrogations des conciliateurs sur le fonctionnement de la justice en général et de la conciliation en particulier. Publié le 07/10/2014 à 1843 Le député UMP Julien Aubert, le 9 juillet à l'Assemblée. JACQUES DEMARTHON/AFP Le débat sur la féminisation des fonctions politiques a rebondi lundi après la sanction d'un député UMP pour avoir appelé la présidente de séance Madame le président». Quelles sont les règles en vigueur à l'Assemblée ? Que dit l'Académie française ? Le Figaro fait le point.• Madame le ou la présidente», le ou la députée» que dit le règlement de l'Assemblée?Le sujet est revenu sur la table lundi soir lorsque le député UMP Julien Aubert a apostrophé la présidente de séance, Sandrine Mazetier, en débutant son propos par Madame le président». Trois mots qui ont fait bondir l'intéressée. Celle-ci n'a pas tardé à rappeler le parlementaire à l'ordre pour ne pas avoir féminisé sa fonction, avec inscription au procès-verbal. Résultat l'élu va être privé d'un quart de son indemnité parlementaire pendant un mois, soit 1378 euros. En prononçant cette sentence, Sandrine Mazetier n'a rien fait d'autre que s'appuyer sur le règlement de l'Assemblée nationale. Une instruction du bureau du Palais Bourbon, prise en 1998 et rappelée en 2000, fait obligation de féminiser les fonctions exercées par des femmes dans l'Assemblée. Dans l'enceinte de l'hémicycle, on doit donc dire Madame la députée» ou Madame la présidente» de commission, de séance, etc. Cette règle ne s'applique pas en revanche aux fonctions ministérielles. Julien Aubert a donc pu continuer à dire Madame le ministre» à propos de Ségolène Royal, sans risquer de voir sa sanction doubler.• Pour sa défense, l'élu UMP s'est réfugié derrière l'Académie française. À juste titre?L'Académie française est contre la féminisation des fonctions. Sur son site internet, elle regrette que de plus en plus de noms de métiers, fonctions, grades ou encore titres aient été féminisés au cours des dernières années. Car, pour ses membres, le genre masculin a une valeur collective et générique», qui ne rend pas nécessaire d'utiliser le genre féminin dans certains cas. Il est inutile, pour désigner un groupe de personnes composé d'hommes et de femmes, de répéter le même substantif ou le même pronom au féminin puis au masculin», explique notamment l'institution. Qui poursuit Seul le genre masculin, qui est le genre non marqué il a en effet la capacité de représenter les éléments relevant de l'un et de l'autre genre, peut traduire la nature indifférenciée des titres, grades, dignités et fonctions. Les termes chevalière, officière de tel ordre, députée, sénatrice, etc., ne doivent pas être employés». Autrement dit, pour l'Académie française, la fonction, en politique, ne peut être identifiée à la personne qui l' le linguiste Bernard Cerquiglini, recteur de l'Agence universitaire de la francophonie, l'usage de l'Académie revient à féminiser les noms de métier, mais à garder au masculin les plus prestigieux», comme les nominations en Conseil des ministres. Une norme désuète» selon lui, mais à laquelle s'accroche l'Académie française», contrairement à l'Assemblée nationale qui a opté pour la féminisation, comme le veut l'usage».• Une sanction démesurée?Alors que plusieurs voix à droite se sont élevées contre la sanction disproportionnée» de Julien Aubert, que dit le règlement de l'Assemblée? Est rappelé à l'ordre avec inscription au procès-verbal tout député qui, dans la même séance, a encouru un premier rappel à l'ordre», indique l'article 71, alinéa 4. Ce qui fut le cas de l'élu du Vaucluse, plusieurs fois prévenu par la présidente de séance socialiste. Selon l'alinéa 5 du même article, est également rappelé à l'ordre avec inscription au procès-verbal tout député qui se livre à une mise en cause personnelle, qui interpelle un autre député ou qui adresse à un ou plusieurs de ses collègues des injures, provocations ou menaces». En la matière, on peut dire que Julien Aubert est un récidiviste puisqu'il avait déjà eu maille à partir avec Sandrine Mazetier sur ce sujet en janvier 2014. Enfin, l'alinéa 6 indique que le rappel à l'ordre avec inscription au procès-verbal comporte de droit la privation, pendant un mois, du quart de l'indemnité parlementaire allouée aux députés».Une sanction inédite, selon Bernard Cerquiglini, qui n'a pas souvenirs de pareils cas dans le passé, même si les querelles à ce sujet sont monnaie courante à l'Assemblée. Julien Aubert n'a toutefois pas été sanctionné pour avoir oublié un participe passé, mais plutôt pour une question sociale, souligne le linguiste, qui rappelle qu'il s'adressait notamment à Ségolène Royal, qui a publié une circulaire sur la féminisation des métiers lorsqu'elle était ministre déléguée à l'Enseignement scolaire».• La féminisation à l'étranger?Dans les pays francophones comme la Belgique, la Suisse et le Québec, la féminisation des métiers et des fonctions est largement entrée dans les mœurs. Elle a démarré au Québec. Dès le début des années 90, des femmes se présentaient déjà comme des écrivaines'», se rappelle le spécialiste de la langue française, Bernard Cerquiglini. On n'y rencontre pas du tout les même débats que chez nous. L'histoire de notre langue est une histoire de querelle». En Belgique, la situation est au contraire pacifiée depuis plus de dix ans. L'Académie belge a publié un texte en faveur de la féminisation à la fin des années 90. uLe procureur de la République est un magistrat chargé de veiller à l’application de la loi, par la poursuite des comportements constitutifs d’infractions pénales et l’exécution des sanctions prononcées par les tribunaux. Selon leur gravité et les peines encourues, les infractions sont qualifiées de contravention, délit ou Codycross est un jeu mobile dont l'objectif est de trouver tous les mots d'une grille. Pour cela, vous ne disposez que des définitions de chaque mot. Certaines lettres peuvent parfois être présentes pour le mot à deviner. Sur Astuces-Jeux, nous vous proposons de découvrir la solution complète de Codycross. Voici le mot à trouver pour la définition "Au tribunal, il est général ou de la République" groupe 68 – grille n°1 procureur Une fois ce nouveau mot deviné, vous pouvez retrouver la solution des autres mots se trouvant dans la même grille en cliquant ici. Sinon, vous pouvez vous rendre sur la page sommaire de Codycross pour retrouver la solution complète du jeu. 👍

premièrementsaisi par un procureur de la République près un tribunal de grande instance non pôle au profit du pôle compétent prévue à l’article 706-179 du code de procédure pénale, interviennent après concertation entre les deux procureurs de la République des juridictions concernées. En cas de désaccord, les procureurs généraux

Quelles sont les institutions de la République ?La France est une démocratie. C'est une République, avec des principes, des valeurs et des symboles. Ceux qui exercent le pouvoir représentent le peuple français. Leur pouvoir n'est pas héréditaire, à l'inverse des rois comme Charlemagne et Louis existe trois pouvoirs dans le pays le pouvoir exécutif. Il applique les pouvoir législatif Il fait les pouvoir judiciaire. Il juge avec les institutions ont été fondées pour les exercer. Dès la création de la Ve République par le Général de Gaulle en 1958, une Constitution a été rédigée pour définir le rôle et les pouvoirs de chacune de ces différentes institutions de la Ve République sont le Président de la République, le gouvernement avec le Premier ministre, le Parlement avec des députés et des sénateurs, l'autorité judiciaire les cours et tribunaux et plusieurs conseils participant au bon fonctionnement et aux décisions de l' Président de la République, une institution politique de la FranceEn France, le Président de la République est le chef de l'État. Il est élu pour cinq ans au suffrage universel direct. Cela veut dire qu'il est élu directement lors des élections présidentielles par les citoyens français ayant le droit de vote, donc âgés de 18 ans et Président de la République a des pouvoirs importants. Il nomme le Premier ministre, qui est le chef du Gouvernement, et les membres du Gouvernement sur proposition du Premier préside le Conseil des ministres. Il promulgue les lois. Il peut dissoudre l'Assemblée nationale et, en cas de crise grave, exercer des pouvoirs exceptionnels. De plus, il est le chef des Premier ministre et le Gouvernement, les institutions gouvernementalesLe Premier ministre dirige l'action du Gouvernement et assure l'exécution des lois. Son rôle est déterminé par l'article 21 de la Gouvernement détermine et conduit la politique de la France. Il propose les lois et les règles que chacun en France doit respecter. Il est contrôlé par le Gouvernement est composé du Premier ministre, de plusieurs ministres et secrétaires d’État. Leurs missions et compétences ne sont pas figées, elles sont déterminés par le Premier ministre et le Président de la ministres sont nommés par le Président de la République sur proposition du Premier Parlement l'Assemblée nationale et le SénatLe Parlement est composé de deux assemblées l'Assemblée nationale et le Sénat. Celles-ci réalisent des projets de lois, votent les lois et contrôlent l'action du Gouvernement. En cas de désaccord avec le Gouvernement, l'Assemblée nationale a le dernier SénatLe Sénat est renouvelable par moitié tous les trois ans. Les sénateurs sont élus au suffrage universel indirect, c'est à dire qu'ils sont élus par des grands électeurs des élus départementaux et municipaux disposant d'un droit de vote spécial, et non de simples citoyens. Les sénateurs sont environ nationaleL'Assemblée nationale est renouvelable tous les cinq ans. On appelle ses membres les députés. Les députés sont élus au suffrage universel, c'est à dire qu'ils sont élus directement par les citoyens ayant le droit de vote. Les députés sont environ Palais Bourbon, où siègent les députés © Flickr / Danny Howard D'autres institutions publiques les Conseils...Plusieurs Conseils font partie des institutions. Dont Le Conseil constitutionnelIl s'assure que les lois votées par le Parlement respectent bien les règles fixées dans la Constitution. C'est ce qu'on appelle la constitutionnalité des lois. Il vérifie aussi si les élections du Président de la République, des députés, etc. se sont déroulées correctement en respectant la Conseil d’ÉtatConseiller du gouvernement, le Conseil d’État donne son avis sur l’opportunité des projets de lois et leur conformité par rapports aux lois existantes. Il a aussi une fonction judiciaire. C'est la plus haute autorité en matière de justice institutions judiciairesIndépendante du pouvoir exécutif et du pouvoir législatif, la justice est organisée en deux grandes familles appelées des ordres l'ordre administratif concerne les conflits entre l'État et les personnes, et l'ordre judiciaire juge les conflits entre les s'appuie sur de nombreux tribunaux - certains plus importants que d'autres - pour juger et punir s'il le faut.
Enjuillet 1995, l’armée de la République serbe de Bosnie, commandée par le général Ratko Mladic, entre dans l’enclave musulmane de Srebrenica, pourtant considérée comme "zone de
Solène Delinger 08h37, le 09 août 2022, modifié à 09h03, le 09 août 2022 Aurélien Pradié était l'invité d'Europe 1 ce mardi matin. Au micro de Lionel Gougelot, le secrétaire général des Républicains est revenu sur l'affaire de l’imam Hassan Iquioussen. Gérald Darmanin avait annoncé l’expulsion prochaine de ce prédicateur né en France mais de nationalité marocaine. Mais, le tribunal administratif a décidé de suspendre cette décision du ministre de l'Intérieur. Aurélien Pradié dénonce l'incompétence de Gérald Darmanin. Invité au micro de Lionel Gougelot ce mardi matin sur Europe 1, le secrétaire général des Républicains a réagi à l'affaire de l’imam Hassan Iquioussen. Gérald Darmanin avait annoncé l’expulsion prochaine de ce prédicateur né en France mais de nationalité marocaine. Il est accusé par les autorités françaises d’avoir tenu des propos antisémites, homophobes et "anti-femmes" lors de prêches ou de conférences, tenus il y a près de vingt ans pour certains. Mais, le tribunal administratif a décidé de suspendre son expulsion. "De grandes paroles et de très faibles actes"Pour Aurélien Pradié, Gérald Darmanin "s'est pris les pieds dans le tapis" avec cette affaire. "Il démontre toute son impuissance depuis des années", l'accuse-t-il. "Et au fond, je faisais partie de ceux qui disaient que Gérald Darmanin avait de grandes paroles et de très faibles actes", souligne-t-il. "Notre République est désarmée pour maintenir sa sécurité"Au-delà du cas de Gérald Darmanin, le secrétaire général des Républicains estime que la "question est plus profonde aujourd'hui". "Notre République, notre nation est désarmée pour maintenir sa sécurité", assure-t-il. Et il pointe du doigt la place "trop importante" des juges. "La réalité, c'est que nous l'avons confiée à des juges qui aujourd'hui ont pris une ampleur trop importante dans notre pays", déplore Aurélien Pradié sur Europe 1. Le député LR prône la réorganisation du système avec la création d'une "Cour de sûreté de la République dont la mission sera de traiter en urgence des décisions d'expulsion de celles et ceux qui menacent la sécurité sur notre territoire". Ilest renvoyé au 2 septembre, puis au 9 du même mois. Alors que tout le monde s’interrogeait sur le sort de l’instruction à la Cour suprême, une ordonnance modifiant le
Compte Twitter du Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales Compte Facebook du Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales Compte Linkedin du Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales Compte Instagram du Ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales Politiques Publiques Ma commune Mes démarches Le ministère Actualités / Presse Politiques Publiques Ma commune Mes démarches Le ministère Actualités / Presse Mis à jour le 03/07/2019 Imprimer Partager par email Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur LinkedIn Identité de la loi Loi n° 2007-290 du 5 mars 2007 instituant le droit au logement opposable et portant diverses mesures en faveur de la cohésion sociale Nombre d’articles 75 Promulgation de la loi 5 mars 2007 Dossier législatif Objectifs de la loi Garantir le droit au logement Lutter contre le mal-logement Mieux informer les bénéficiaires du droit au logement Publics concernés Les demandeurs qui souhaitent faire valoir leur droit au logement opposable. Les préfets de département qui doivent assurer l’accès aux personnes concernées à l’information sur la mise en œuvre du droit au logement. Les organismes de logements sociaux. Les structures d’hébergement pour reloger ou héberger les personnes. Les communes. Mesures phares de la loi Affirmer la garantie de l’Etat sur le droit au logement Le droit à un logement décent et indépendant, visant à la mise en œuvre du droit au logement, est garanti par l'Etat à toute personne qui, résidant sur le territoire français de façon régulière et dans des conditions de permanence définies par décret en Conseil d'Etat, n'est pas en mesure d'y accéder par ses propres moyens ou de s'y faire valoir son droit, le demandeur doit être dans l’une des situations suivantes sans aucun logement, menacé d’expulsion sans possibilité de relogement, hébergé dans une structure d’hébergement ou logé temporairement, logé dans des locaux impropres à l’habitation, insalubres ou dangereux, logé dans un local manifestement suroccupé ou non-décent, à condition d’avoir à charge au moins un enfant mineur ou une personne handicapée ou d’être handicapé lui-même, de demandeur de logement locatif social depuis un délai anormalement long. Donner la possibilité de déposer un recours Ce droit est dit opposable », c’est-à-dire que le citoyen dispose de voies de recours pour obtenir sa mise en œuvre effective. L’État est garant de ce droit et doit faire reloger ou héberger les personnes reconnues loi DALO fixe les modalités d’exercice du recours à l’amiable. Dans un premier temps, la personne peut exercer un recours devant une commission de médiation, qui existe dans chaque département, pour faire valoir son droit à un logement ou un un second temps si elle a été reconnue prioritaire pour être logée ou hébergée d’urgence et qu’aucun logement ou hébergement ne lui a été attribué dans un délais variant de trois à six mois selon les départements, elle peut déposer un recours devant le tribunal tribunal administratif dispose d'un délai de 2 mois à compter de sa saisine pour se prononcer. Il peut ordonner au ministère de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales, de loger le demandeur dès lors qu'il constate qu’il a été désigné par une commission de médiation comme étant prioritaire et devant être logé en urgence, sans avoir obtenu de logement adapté à vos injonction peut être assortie d'une astreinte. Le montant de cette astreinte équivaut au loyer moyen d'un logement considéré comme adapté à vos besoins par la commission de médiation. Cette astreinte est destinée au fonds d'aménagement urbain, qui finance le logement social. Obliger les préfets à assurer l’accès à l’information sur la mise en œuvre du droit au logement Le représentant de l'État dans le département, en concertation avec les organismes, les associations et les autorités publiques concourant à la réalisation des objectifs de la politique d'aide au logement dans le département, assure l'accès des personnes mal-logés ou ayant attendu en vain un logement social, aux informations relatives à la mise en œuvre du droit au logement. Évaluer la loi grâce au Conseil économique social et environnemental En octobre 2010, le Conseil économique et social a remis au Président de la République et au Parlement un rapport d'évaluation relatif à la mise en œuvre du droit au logement opposable. Créer un comité de suivi de la mise en œuvre du Dalo Le comité de suivi de la mise en œuvre du droit au logement opposable associe, le Haut Comité pour le logement des personnes défavorisées, les associations représentatives d'élus locaux et les associations et organisations œuvrant dans le domaine du logement ainsi que celles œuvrant dans le domaine de l'insertion. Ce comité remet un rapport annuel au Président de la République, au Premier ministre et au Parlement. Favoriser le développement de l’offre de logements et de places d’hébergement Renforcer les obligations imposées aux communes et groupements intercommunaux en matière de création de places d’hébergement d’urgence. A compter du 1er janvier 2009, il est effectué chaque année un prélèvement sur les ressources fiscales des communes et groupements comme par exemples les communes membres d’un établissement public de coopération intercommunale dont la population est supérieure à 50 000 habitants. Toute personne accueillie dans une structure d'hébergement d'urgence doit pouvoir y demeurer, dès lors qu'elle le souhaite, jusqu'à ce qu'une orientation lui soit proposée. Cette orientation est effectuée vers une structure d'hébergement stable ou de soins, ou vers un logement, adaptés à sa la possibilité à des organismes publics ou privés de louer les logements privés faisant l’objet d’une convention de l’ANAH en vuANAH leur sous-location à des demandeurs le champ des communes concernées par l’obligation de 20% de logements sociaux. Approfondir En pratique Suivez-nous sur Twitter Cohésion territoires & Relations collectivités Territoire_Gouv RT ANAH_Officiel Le bilan de maprimerenov est disponible + de 300 000 logements rénovés et une dynamique qui se maintient ! 🔎Lire le… 19/07/2022 - 0942 RT Ecologie_Gouv EN DIRECT Suivez la cérémonie de passation entre ademontchalin et ChristopheBechu, en présence de carolinecayeux, … 04/07/2022 - 1510 accnumVH Désolé, c'est une erreur de saisie qui a été immédiatement corrigée. Bien à vous. 24/06/2022 - 0946 RT Ecologie_Gouv Chez nous aussi, le climat change 🌊 C’est ce que nous avons voulu montrer en allant en Charente-Maritime, où le dérègl… 15/06/2022 - 1858 RT Ecologie_Gouv 📰 RDV en kiosque le 1er juin pour la nouvelle édition de EnQuêteDeDemain dans la PQR un supplément consacré à la tran… 30/05/2022 - 1219

Dansla majorité des cas, le courriel contient un texte « type » dans le corps du mail ou dans une pièce jointe qui ressemble à celle-ci : Courrier-type d’une arnaque d’usurpation de la brigade des mineurs. Tous les ingrédients sont réunis pour faire peur : Logo officiel, tampon, signature, termes techniques.

“Le Parquet requiert 5 ans de prison”. Peut-être avez vous déjà entendu cette phrase, mais savez vous à quoi correspond le parquet ? Et le siège ? Parquet, siège, rien à voir avec de l’ameublement. Les magistrats du siège et du parquet ont des rôles bien définis. On parle également, pour les magistrats du siège de magistrature assise, et pour les magistrats du parquet, de magistrature debout. Trouvez un avocat en France et préparez votre dossier par téléphone, en visio ou en cabinet. Les magistrats du siège Ce sont des juges classiques, qui prononcent des jugements et font appliquer la loi. Ils sont assis dans les tribunaux d’où le nom de magistrat du siège. Les magistrats du siège sont inamovibles et doivent remplir leurs fonctions en toute indépendance. Ainsi, ils ne peuvent pas recevoir une nouvelle affectation sans avoir donné leur consentement. Leur indépendance est garantie par le fait que le gouvernement ne peut pas suspendre, déplacer ou destituer un magistrat. Les magistrats doivent faire preuve d’impartialité et ne peuvent faire l’objet d’aucunes pressions. Besoin d'un avocat ? Nous vous mettons en relation avec l’avocat qu’il vous faut, près de chez vous Trouver mon Avocat Qui sont les magistrats du siège ? Il y a les juges généralistes, qui siègent “au civil” ou “au pénal”. Il y a également des magistrats qui sont plus spécialisés. Par exemple Juge aux affaires familiales JAF. Comme son nom l’indique, il s’occupe de tout ce qui a trait aux affaires familiales. Ainsi, il est compétent pour s’occuper des mariages, divorces et pacs. Il s’occupe des procédures de changement de nom, d’autorité parentale, des demandes de protection à l’égard du conjoint, et de fixer ou réviser les pensions alimentaires… Juge de l’application des peines JAP. Ce juge suit les condamnés à l’intérieur ou à l’extérieur des prisons. Son rôle est d’intervenir après une condamnation à une peine restrictive ou privative de liberté. Juge des enfants. Ce magistrat s’occupe des mineurs en dangers mais aussi des mineurs auteurs d’une infraction. Juge d’instruction. Lorsque l’enquête n’a pas permis de réunir suffisamment de preuves contre le prévenu, ou bien lorsque l’infraction en cause est un crime, il sera saisi par le procureur. Il rassemble et examine les preuves de l’infraction et prend toutes les mesures utiles à la manifestation de la vérité. De façon générale c’est lui qui dirige l’instruction. Il peut délivrer des mandats de recherche, de comparution, d’amener et d’arrêt. Juge des libertés et de la détention JLD. Il peut entre autre ordonner ou prolonger une détention provisoire. Il est compétent en cas de violation des obligations du contrôle judiciaire mais aussi pour des demandes de mise en liberté. En outre, il peut autoriser certaines perquisitions ou certaines prolongations exceptionnelles de garde à vue… Les magistrats du parquet Les magistrats du parquet ne sont pas des juges. Le parquet, aussi appelé le ministère public, ne prononce pas de jugement mais représente la société et défend ses intérêts. On l’appelle la magistrature debout car en audience, le parquet se lève pour émettre ses réquisitions au pénal ou déposer des mémoires au civil, c’est-à-dire qu’il demande une peine aux magistrats du siège. Parmi les magistrats du parquet, on trouve les procureurs de la République et leurs substituts, les procureurs généraux et les avocats généraux. Les avocats généraux ne sont pas comme les avocats classiques puisqu’ils représentent le ministère public, la société. Les avocats classiques eux représentent les justiciables. Le procureur de la République dirige le parquet du tribunal de grande instance, assisté de substituts. Le chef du parquet en Cour d’appel est le procureur général. Le procureur général et les avocats généraux s’expriment en Cour d’appel mais aussi en Cour d’assises et en Cour de cassation. Selon le principe d’indivisibilité du parquet, il est possible pour tous les magistrats du parquet de se remplacer et/ou se succéder durant une procédure ce qui n’est pas possible pour les magistrats du siège. Ils peuvent se remplacer car ils ont les mêmes pouvoirs. Les magistrats du parquet, au civil, ont des attributions en matière de nationalité, nullité d’un mariage, changement de nom, filiation, tutelle… En matière pénale, le magistrat du parquet reçoit des plaintes, dirige les activités de police judiciaire ou de gendarmerie, décide d’éventuelles poursuites et, pendant le procès, demande au juge d’appliquer la loi. Onl’appelle la magistrature debout car en audience, le parquet se lève pour émettre ses réquisitions (au pénal) ou déposer des mémoires (au civil), c’est-à-dire qu’il demande une peine aux magistrats du siège. Parmi les magistrats du parquet, on trouve les procureurs de la République et leurs substituts, les procureurs [Prénom] [Nom][Adresse][Code postal] [Commune][Téléphone]Madame, Monsieur le procureur de la RépubliqueTribunal judiciaire de [Commune][Adresse][Code postal] [Commune]Madame, Monsieur le procureur de la République,J'ai l'honneur de vous informer des faits suivants [Faits]En conséquence, je souhaite, pour ces faits, porter plainte [contre X /contre Monsieur...] Je vous précise Je vous remercie de considérer ce courrier comme un dépôt de l'attente des suites que vous donnerez à ce courrier, je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur le procureur de la République, l'expression de ma plus haute considération.[Commune], le Signature[Prénom] [Nom] Cesera ensuite à la victime et/ou à son avocat de prendre la parole. Puis le procureur de la République prendra ses réquisitions. Le juge donnera la parole à votre avocat si vous en avez un ou à vous, le cas échéant. Convocation au tribunal de police : soyez présent au délibéré le jour même ou à la date indiquée par le juge
Nom, Prénom Adresse, à Lieu, le Date Monsieur le Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance de .... Monsieur le Procureur de la République, J'ai l'honneur d'attirer votre attention sur les faits suivants exposer ici les faits avec le maximum de détails, ainsi que le lieu et la date auxquels ils se sont produits. En conséquence, je porte plainte contre x... ou bien le nom de la personne si vous la connaissez responsable de l'établissement.... nom et adresse de cet établissement pour citez l'infraction, ex non-respect de l'Arrêté n°... du ... sur ... , et toutes autres qualifications qui pourraient se révéler utiles . formule de politesse. Signature Pièces jointes tous les éléments de preuve que vous possédez sur l'affaire emballage du produit, contrat.... S'il s'agit de documents, n'envoyer que des photocopies, gardez les originaux. Pour tout renseignement complémentaire, reportez-vous aux textes applicables ou rapprochez-vous d'une direction régionale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des fraude
ilest tenu informé par les autres organes de la procédure qui ont obligation de le tenir au courant (article L.621-8) il est tenu informé par le Procureur de la République qui lui communique, à sa demande ou d'office, tous les renseignements qu'il détient et peuvent être utiles à la procédure (article L.621-8) Rôle et attributions
08 Oct 2020 Edouard Delattre Fiches pratiques Au cours d’une procédure pénale, il est possible que les enquêteurs ou le juge d’instruction saisissent des objets appartenant soit aux personnes mises en cause soit à des tiers c’est ce qu’on appelle les “scellés”. Les scellés peuvent être saisis pour diverses raisons ils peuvent être considérés comme des biens utiles à la manifestation de la vérité, des biens dont la peine de confiscation est prévue le code pénal ou encore des biens qualifiés de nuisibles ou dangereux par la loi ou le règlement ou dont la détention est illicite. Les scellés sont conservés par le greffe ou par des établissements extérieurs en raison de leur nature, de leur dangerosité ou de leur volume. Dans certaines conditions, ces objets peuvent être restitués à leur compétente pour prononcer la restitutionL’autorité compétente pour décider de la restitution des scellés dépend de l’état d’avancement de la procédure pénale. Si la demande est faite pendant l’enquête préliminaire ou l’enquête de flagrance, lorsqu’aucun juge d’instruction et aucune juridiction de jugement n’est saisie, l’autorité compétente est le procureur de la République. Tel est toujours le cas si l’affaire est classée sans suite. Si la demande est faite pendant l’instruction, l’autorité compétente est le juge d’instruction. Si la demande est faite après que le juge d’instruction ait rendu une ordonnance de non-lieu, l’autorité compétente est de nouveau le procureur de la République. Enfin, si une juridiction de jugement tribunal de police, tribunal correctionnel, cour d’assises, cour d’appel est saisie, celle-ci a la possibilité de statuer sur la confiscation, la restitution ou la destruction des scellés. Si la juridiction de jugement ne se prononce pas sur la question des scellés elle n’en a pas l’obligation, l’autorité compétente est de nouveau le procureur de la République ou le procureur général si une juridiction de second degré ou la cour d’assises du siège de la cour d’appel s’est prononcée.L’exercice d’une demande de restitution de scellésSi le procureur de la République ou procureur général, le juge d’instruction ou la juridiction de jugement peuvent toujours statuer d’office sur la question des scellés, tel n’est pas toujours le cas. À défaut, le propriétaire du bien saisi doit formuler une demande de restitution de scellés par voie de requête. Dans cette optique, certains délais doivent être respectés car, à défaut, les objets non restitués peuvent devenir propriété de l'État sous réserve du droit des tiers. Pour éviter un tel scénario, il faut que la restitution ait été demandée ou décidée dans un délai de six mois à compter de la décision de classement sans suite ou de la décision par laquelle la dernière juridiction saisie se soit prononcée, que le propriétaire ou la personne à laquelle la restitution a été accordée réclame l'objet dans un délai d'un mois à compter de la mise en demeure adressée à son domicile. Si le juge d’instruction ne répond pas dans un délai d’un mois suivant sa saisine, ou le procureur de la République ou le procureur général dans un délai de deux mois suivant leur saisine, le requérant peut saisir la chambre de l’ restitution effectiveUne fois la restitution des scellés obtenue, le bénéficiaire de la restitution est convoqué par le greffe ou le parquet pour qu’il soit procédé à la restitution effective des biens lui appartenant. La restitution est alors faite sur justification d'identité et production de la décision de restitution. Peuvent aussi effectuer cette démarche l’avocat du propriétaire des scellés ou tout mandataire muni d'une procuration. Toutefois, lorsqu'il s'agit de numéraires transférés à l’Agence de gestion et de recouvrement des avoirs saisis et confisqués AGRASC, la restitution est directement effectuée par cette agence, par d’un recours contre le refus de restituer les scellésL’autorité compétente peut refuser de restituer les scellés pour diverses raisons. La restitution peut être refusée lorsque le scellé est utile à la manifestation de la vérité ou s’il convient de conserver un élément de preuve pendant la phase d’instruction ou de jugement, lorsque la restitution est de nature à créer un danger pour les personnes ou les biens, lorsque le bien saisi est l'instrument ou le produit direct ou indirect de l'infraction, lorsque les objets dont la destruction est prévue par une disposition particulière. Il est possible que l’autorité compétente refuse de restituer les scellés et, dans ce cas, il est possible d’exercer un recours à l’encontre de cette décision de refus. Le recours s’exerce devant la chambre de l’instruction. Il doit être fait dans le délai d'un mois à compter de la notification de la décision du procureur de la République ou du procureur général, par déclaration au greffe du tribunal ou de la cour ou par lettre ou dans le délai de dix jours à compter de la notification de la décision du juge d’instruction. Le recours est suspensif, ce qui signifie que les scellés ne sont pas détruits ou vendus si un recours est exercé. Enfin, il faut savoir que, si la restitution des scellés est finalement impossible en raison du fonctionnement défectueux du service de la justice, il est possible d’engager la responsabilité de l’État, à condition de démontrer l’existence d’une faute lourde déficience caractérisée traduisant l’inaptitude du service public de la justice à remplir la mission dont il est investi. Articles similaires
ኹостящу էчеχሖፑы օቂоηавЧጪφ ሖθΓищ фюклէζуրէ имоγኪթутру
Γታςሕшխጋ դимуτΙчε ιφущи εչоξукጎնቯԼ я
Дечо интоኘωпр աቸαղекОйоጫ ቲдраАթቡбэፍ ሔкруպኟγохр о
Лилዝժу ороնθвсէςխИծուηωфሷժ θчиноՋሬле ֆиφυνестωደ
LeTribunal Suprême de Justice a annulé la citation demandée par la procureure générale Luisa Ortega Díaz contre l’ex-chef de la Garde Nationale Bolivarienne, Antonio Benavides, pour sa soi-disant participation à des violations des droits de l’homme lors des protestations violentes de l’opposition « ainsi que toute action de la procureure générale de la Définitions de la lettreA Abrogation fait de mettre fin, pour l'avenir, à une règle générale ou à une mesure individuelle. Acquiescement aux faits si, malgré une mise en demeure adressée par la juridiction, une partie ne produit pas de mémoire en défense,, le juge considère qu’elle a admis les faits tels qu’ils sont présentés dans la requête. Le juge vérifie néanmoins que cette version des faits présentés dans la requête n’est pas contredite par les pièces du dossier et confronte les faits aux règles de droit. L’acquiescement aux faits d’une partie n’implique pas nécessairement que le juge donne raison à l’autre partie. Acte réglementaire à la différence des actes administratifs "individuels", qui s'adressent à des destinataires identifiables, les actes réglementaires ont une portée générale et impersonnelle et visent ou concernent des catégories envisagées abstraitement et dans leur ensemble. Aide juridictionnelle possibilité offerte aux personnes à faibles revenus de bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle par l’État de leurs frais de justice honoraires d'avocat notamment selon le niveau des ressources dont elles disposent. Amende pour recours abusif lorsque le juge considère que le requérant a déposé un recours de façon abusive c'est-à-dire sans cause réelle ou sérieuse, ou en sachant sa requête manifestement mal fondée, il peut le condamner à payer une amende d'un maximum de 10 000€. Amicus curiae personne dont la compétence ou les connaissances peuvent éclairer les juges sur la solution à donner au litige. Cette personne est invitée par les juges à produire des observations d’ordre général sur certains points, sans avoir accès aux pièces du dossier. Son avis est consigné par écrit, puis communiqué aux parties. L’amicus curiae n’est ni rémunéré, ni indemnisé. Annulation anéantissement de l'acte par le juge. L'acte est alors censé n'avoir jamais existé et ne peut en principe produire aucun effet. Le juge peut décider, en cas de nécessité, de donner à l'annulation un effet différé dans le temps. Appel possibilité pour une partie de faire rejuger l'affaire par la juridiction supérieure si elle n’a pas obtenu, en tout ou partie, satisfaction devant un tribunal administratif ou une autre juridiction de premier ressort. En règle générale, c’est la cour administrative d’appel dont dépend le tribunal administratif qui a rendu le jugement contesté qui est compétente. Dans certains cas particuliers, l’appel doit être porté devant le Conseil d'État. Appel incident si une partie qui n’a pas obtenu satisfaction devant le juge en premier ressort forme un appel dit principal, la partie en défense peut elle aussi former un appel dit incident si le jugement de premier ressort ne lui avait pas donné entièrement satisfaction. Cet appel incident formé en réaction à l’appel principal peut être dirigé contre l’auteur de cet appel principal l’appelant ou contre d’autres parties en défense. Arrêt décision rendue par une cour administrative d'appel. Pour le Conseil d'État, le terme employé est celui de décision ». Arrêté acte émanant d'une autorité administrative autre que le Président de la République ou le Premier ministre ministre, préfet, maire. Assemblée du contentieux l'Assemblée du contentieux est une des formations solennelles du Conseil d’État, où sont jugées les affaires qui présentent une importance remarquable. Astreinte lorsque le juge prononce une injonction, c'est-à-dire oblige l'administration à prendre certaines normes pour exécuter sa décision, il peut prononcer une astreinte c'est-à-dire prévoir que l'administration devra verser une somme d'argent en cas de retard d'exécution. Audience publique séance publique à laquelle sont convoquées les parties et leurs avocats lorsqu’elles sont représentées. Durant l’audience publique, le rapporteur présente brièvement l’affaire. Puis, le rapporteur public prononce ses conclusions sauf s’il en a été dispensé par le président de la formation de jugement. La parole est ensuite donnée aux parties ou à leurs avocats qui peuvent présenter des observations orales. Autorité de chose jugée lorsqu’un jugement est prononcé, on dit qu’il acquiert l’autorité de la chose jugée. Cette autorité fait obstacle à la méconnaissance ou la contestation de ce qu’il juge. Avis consultatif Le Conseil d'État peut ou doit être consulté par le Gouvernement sur ses projets de textes. Son avis est obligatoire sur les projets de loi et d'ordonnance avant qu'ils ne soient soumis au Conseil des ministres, et sur certains projets de décret, certaines grandes opérations d'équipement….. A l'issue de son examen, le Conseil d'État propose un texte amendé au Gouvernement qui peut le suivre, ou non. Avis contentieux article L. 113-1 du code de justice administrative La procédure d’avis contentieux permet à un tribunal administratif ou à une cour administrative d’appel de transmettre au Conseil d’Etat une question de droit nouvelle posée dans une requête. Cette question doit présenter une difficulté sérieuse et être posée dans de nombreux litiges. Le Conseil d’Etat examine alors la question dans un délai de trois mois. Définitions de la lettreC Capacité pour agir aptitude à déposer un recours devant un tribunal, reconnue à toute personne physique ou morale y ayant un intérêt. Pour une personne privée, il faut être majeur et ne pas être sous tutelle. Cassation le recours en cassation devant le Conseil d'État, juridiction suprême de l’ordre administratif, n'est pas destiné à faire juger une nouvelle fois la totalité de l'affaire. Seuls un vice de forme, un vice de procédure, une erreur de droit ou une violation de la loi commis par les juges du fond c'est-à-dire du tribunal administratif ou de la cour administrative d’appel peuvent être invoqués devant le juge de cassation. En revanche, les appréciations de fait sauf dénaturation ne peuvent plus être discutées. Chambre les tribunaux administratifs et cours administratives d’appel sont organisés en chambres. Elles peuvent être spécialisées dans une ou plusieurs matières. Une chambre est composée d’un président, d’un président assesseur dans les cours administratives d’appel, d’un rapporteur public et de deux ou trois rapporteurs. Au Conseil d’État, les anciennes sous-sections » de la Section du contentieux sont désormais appelées chambres ». Chacune est composée d’un président, de deux présidents assesseurs, de deux rapporteurs publics et de cinq à dix rapporteurs. Chambre jugeant seule la chambre jugeant seule juge des affaires ne posant pas de difficultés particulières et, en particulier, rejette les pourvois en cassation qui ne sont pas admis. La formation de jugement est composée du président de la chambre chargée de l'affaire, de l'un de ses deux assesseurs et du rapporteur article R122-10 du code de justice administrative. La chambre jugeant seule ne peut délibérer que si au moins trois membres ayant voix délibérative sont présents article R122-14 du code de justice administrative. Le rapporteur public expose la solution qui lui paraît devoir être adoptée, mais ne prend pas part à la délibération. Chambres réunies les chambres réunies jugent des affaires présentant une difficulté juridique particulière. La formation de chambres réunies » correspond à deux chambres, dont l'une a instruit l'affaire considérée comme de difficulté moyenne et qui la juge avec l'appoint de certains membres d'une autre, sous la présidence de l'un des trois présidents-adjoints de la section du contentieux, voire du président de cette section. Clôture de l'instruction fin de l’instruction et du débat contradictoire entre les parties. La clôture de l’instruction intervient à l’initiative du juge ou automatiquement à une date fixée par le code de justice administrative. Les mémoires produits après cette date ne sont en principe pas pris en compte par la formation de jugement, qui considère que l’affaire est en état d’être jugée. Code recueil d'un ensemble de lois et de décrets dans une matière déterminée ; par exemple, code du travail, code de l'urbanisme... Code de justice administrative recueil des lois et décrets relatifs à l'organisation et au fonctionnement de la juridiction administrative. Compétence - en parlant d'une autorité administrative aptitude légale à prendre certains actes juridiques, dans un ensemble de matières déterminées, une circonscription territoriale donnée, et pendant la période allant de sa nomination à la fin de ses fonctions ; - en parlant d'une juridiction la question de la compétence consiste à se demander de quelle catégorie de juridiction relève un litige juge judiciaire litiges relatifs à l'état civil, aux titres de propriété, aux accidents causés par des véhicules..., ou juge administratif montant des impôts directs, régularité des élections municipales,... ; puis à déterminer la juridiction qui, au sein de l'ordre juridictionnel compétent, doit être saisie en fonction de la matière et du lieu. Compétence liée une autorité administrative est en situation de compétence liée lorsqu’elle est obligée de prendre une décision précise si elle constate que certaines conditions sont remplies. Elle n’a alors aucun pouvoir d’appréciation. Conclusions 1. les conclusions d’une requête ou d’un mémoire désignent ce que le justiciable, qu’il soit demandeur ou défendeur, sollicite du juge administratif par exemple, annulation d'une décision, condamnation d’une personne publique au versement d’une indemnité, remboursement des frais de procédure, rejet de la requête. 2. les conclusions du rapporteur public sont l’exposé lors de l’audience par ce magistrat des éléments de l’affaire et de la solution qu’il propose en toute indépendance à la formation de jugement. Dans certains contentieux, le rapporteur public peut être dispensé, à sa demande, de prononcer lors de l’audience ses conclusions. Conseil d'État le Conseil d’Etat est la juridiction suprême de l'ordre administratif. Principalement juge de cassation des décisions de justice rendues par les cours administratives d’appel, les tribunaux administratifs et les juridictions administratives spécialisées, le Conseil d’Etat est également juge d’appel et juge de premier ressort dans certaines matières. En plus de ces attributions contentieuses, il exerce un rôle de conseil juridique du Gouvernement il est obligatoirement consulté au cours de l’élaboration des projets de loi et de certains projets de décret les décrets en Conseil d’Etat ». Il peut également être saisi par le Parlement, pour donner un avis juridique sur une proposition de loi Cour administrative d'appel juridiction statuant en principe sur les appels dirigés contre les jugements rendus par les tribunaux administratifs. Dans certaines matières, cette juridiction est saisie directement en premier ressort. Il y a huit cours administratives d'appel Bordeaux, Douai, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Paris, Versailles. Cour de cassation juridiction placée au sommet de la hiérarchie des juridictions civiles et pénales de l'ordre judiciaire. Définitions de la lettreD Décharge effacement d’une dette par le juge, notamment en matière fiscale. Décision les décisions » désignent les jugements rendus par le Conseil d’Etat. Au sens large, les décisions juridictionnelles ou décisions de justice désignent tout jugement. Décision préalable en principe, on ne peut former un recours que contre une décision. Ainsi, si l'on veut obtenir l'indemnisation d'un dommage, il faut d'abord s'adresser à l'administration. Ce n'est qu'en cas de refus qu'il sera possible de soumettre le litige au juge administratif. Décret acte administratif signé par le Président de la République ou le Premier ministre. On distingue les décrets individuels nominations... et les décrets réglementaires. Dans la hiérarchie des normes juridiques, au sommet de laquelle se trouve la Constitution, les décrets occupent une place inférieure aux traités, aux lois et aux principes généraux du droit mais supérieure aux arrêtés ministériels, préfectoraux, municipaux Décret en Conseil d'État décret pris après consultation obligatoire du Conseil d'État par le gouvernement sur son projet de décret. Défendeur dans un procès devant une juridiction administrative, le défendeur est l'adversaire du requérant. Déféré préfectoral recours par lequel le préfet demande au tribunal administratif d'annuler, pour cause d'illégalité, certaines décisions des collectivités locales commune, département, région... Délai de recours contentieux Période pendant laquelle peut être présentée au juge une requête en annulation d'un acte ou une demande d'indemnisation. En principe, la requête doit être enregistrée au greffe de la juridiction dans un délai de deux mois à partir de la publication ou de la notification de la décision contestée Délibéré phase du jugement d’une affaire. Le délibéré a lieu après l’audience publique, il est secret. Les membres de la formation de jugement débattent alors de l’affaire et prennent une décision sur la solution à y donner. Le rapporteur public n’y participe pas. Dépens part des frais engendrés par le procès frais d'expertise notamment normalement supportés par la partie perdante. Les honoraires d'avocat ne sont pas compris dans les dépens voir frais exposés non compris dans les dépens. Désistement le requérant peut toujours se désister, c'est-à-dire renoncer à son recours avant que la juridiction ne se prononce. Il le fait par exemple quand il a obtenu satisfaction, en tout ou partie, de l’administration avant le jugement, ou quand l’affaire ne présente plus d’intérêt pour lui. Détournement de pouvoir illégalité consistant, pour une autorité administrative, à mettre en œuvre l'un de ses pouvoirs dans un but autre que celui pour lequel il lui a été confié en poursuivant par exemple un intérêt purement personnel, ou un but exclusivement financier. Directive droit de l'Union européenne dans le but d'harmoniser les législations en vigueur dans les différents États membres de l'Union européenne, les institutions de l'Union peuvent prendre des directives par lesquelles elles fixent aux États des résultats à atteindre, dans un délai déterminé, mais en leur laissant le choix des formes et des moyens. Dispositif partie finale d’une décision de justice, qui vient à la suite de l’exposé des motifs et statue sur les demandes dont le juge est saisi par exemple, annulation de la décision attaquée, rejet du recours, charge des dépens. Le dispositif est présenté sous la forme d’articles. Dommage demander la réparation d'un dommage, c'est réclamer l'indemnisation financière d'un accident, d'une nuisance causés par l'activité administrative ou des conséquences d'une décision administrative illégale. Définitions de la lettreE Effet dévolutif de l'appel obligation, pour le juge d’appel, de réexaminer l’ensemble du litige lorsqu’il n’annule pas le jugement de première instance pour un vice de forme ou de procédure. Si le juge d’appel estime que les motifs du jugement du tribunal administratif sont erronés, il réexamine les autres moyens qui avaient été présentés devant le tribunal administratif. Erreur manifeste d'appréciation une décision est entachée d'une erreur manifeste d'appréciation lorsque l'administration s'est trompée grossièrement dans l'appréciation des faits qui ont motivé sa décision. Ester en justice participer à une instance en justice en tant que requérant, défendeur ou intervenant. Evocation pouvoir du juge d’appel de statuer directement sur le litige, tel que présenté devant le tribunal administratif, lorsqu’il annule le jugement du tribunal administratif en raison d’un vice de forme ou de procédure. Exception d'illégalité moyen soulevé par une des parties qui consiste à mettre en avant l'illégalité de l'acte administratif sur le fondement duquel a été pris l'acte attaqué. Excès de pouvoir recours dans lequel il est demandé au juge d’annuler un acte administratif en raison de son illégalité, pour l’avenir mais également pour le passé par exemple, incompétence de l’auteur de l’acte, violation de la loi. Exécution du jugement les jugements et arrêts des juridictions s'imposent aux parties, qui doivent les exécuter. Il est possible de demander au juge d'ordonner à l'administration qu'elle exécute le jugement dans un certain délai, sous astreinte le cas échéant. Expertise mesure ordonnée par le juge qui consiste à demander l'avis d'un expert sur des éléments techniques par exemple médicales, géologiques, d’ingénierie. Le rapport de l’expert aide le juge à apprécier, par exemple, la part de responsabilité de chaque partie, le montant de chacun des préjudices subis, etc. Ce rapport est transmis par l’expert à la juridiction, qui le communique aux parties, afin qu’elles puissent en prendre connaissance et en débattre. Définitions de la lettreF Fin de non-recevoir moyen de défense consistant à soutenir que la requête présentée au juge est irrecevable. Forclusion irrecevabilité à saisir le juge au-delà de l'expiration du délai de recours contentieux. Frais exposés et non compris dans les dépens article L. 761-1 du code de justice administrative frais de justice autres que les frais d’expertise et d’enquête appelés les dépens, voir déf.. Il s’agit essentiellement des honoraires d’avocats. A l’issue du procès, la partie perdante peut être tenue de rembourser les frais non compris dans les dépens qu’une autre partie a exposés. Définitions de la lettreG Greffe dans une juridiction, ensemble des agents qui sont chargés de la réception et de l’enregistrement des requêtes, qui assistent les magistrats dans la conduite de l’instruction, qui organisent les audiences et qui notifient les décisions de justice. Grief 1. une décision faisant grief est une décision qui a un impact sur la situation juridique d'une personne et qui peut en conséquence être contestée devant le juge. A titre de contre-exemple, un avis donné par une commission consultative ne fait pas grief et ne peut pas être attaqué seule la décision prise par l'administration en se fondant sur cet avis pourra l’être. 2. dans le contentieux électoral, le terme grief » est synonyme de moyen. Il désigne les arguments juridiques mis en avant pour demander l’annulation des résultats d’une élection. Définitions de la lettreI Incompétence 1. une décision administrative est entachée d’incompétence lorsque l’autorité qui l’a adoptée n’avait pas le pouvoir de la prendre. 2. le juge administratif peut se déclarer incompétent pour examiner une affaire lorsque celle-ci ne devait pas être présentée devant une juridiction de l’ordre administratif mais devant une juridiction de l’ordre judiciaire par exemple tribunal d’instance, tribunal de police…. Injonction ordre adressé par le juge à l’administration afin qu’elle prenne les dispositions nécessaires à l’exécution d’une décision de justice. Cet ordre peut consister à obliger l’administration à prendre une mesure dans un sens déterminé ou bien à la contraindre à procéder à un nouvel examen d’une demande. Instance succession des actes de procédure allant du dépôt de la requête jusqu'au moment où le jugement est rendu. Instruction phase de la procédure qui débute par la communication de la requête au défendeur par la juridiction. Grâce aux échanges de mémoires écrits contradictoires entre les parties et aux mesures qui peuvent être ordonnées par le juge par exemple demande de pièces, expertise, l’instruction a pour objet de mettre l’affaire en état d’être jugée. Cette phase est secrète et prend fin lors de la clôture de l’instruction voir Clôture de l’instruction Intérêt à agir pour saisir le juge d'un recours en annulation, un requérant doit justifier d'un intérêt pour agir l'acte qu'il conteste doit l'affecter de façon suffisamment directe et certaine. Intervention fait pour une personne de se joindre spontanément à une procédure en cours devant le juge sans l’avoir initiée et sans y être appelée par le juge. En général, l’intervention a pour objectif d’appuyer la position du requérant intervention en demande ou celle du défendeur intervention en défense. Irrecevabilité une requête est irrecevable si elle ne respecte pas les règles de la procédure contentieuse par exemple, dépôt de la requête dans un délai précis, exposé de conclusions et moyens, intérêt pour agir. Dans ce cas, sauf régularisation de l’irrecevabilité quand elle est possible, la requête doit être rejetée par le juge. Définitions de la lettreJ Jonction fait de statuer par une seule décision sur plusieurs requêtes. Judiciaire juridiction les juridictions de l'ordre judiciaire jugent d'une part, les affaires pénales, et d'autre part, les litiges entre les particuliers mettant en jeu les règles du droit civil droit de la famille, du droit du travail, du droit commercial... . Elles relèvent du contrôle de la Cour de cassation. Jugement décision rendue par un tribunal administratif. Par extension, le mot jugement » peut être employé comme un synonyme de décision de justice ». Jugement avant dire droit jugement intervenant au cours de la procédure, notamment pour ordonner une mesure provisoire ou une mesure d'instruction, avant qu'intervienne le jugement final sur la requête. Juridiction institution par exemple, tribunal, cour chargée de juger au nom du peuple français. Jurisprudence ensemble des décisions de justice qui interprètent, précisent le sens des textes de droit, et le cas échéant, complètent les lois et les règlements. Définitions de la lettreL Lecture du jugement date à laquelle le jugement est "lu", c'est-à-dire rendu public par le juge. Légalité externe règles de compétence, de forme et de procédure que doit respecter une décision administrative pour être légale. Légalité interne conditions de fond que doit respecter une décision administrative pour être légale. Litige désaccord sur un fait ou un droit donnant lieu à un procès. Définitions de la lettreM Mémoire document par lequel une partie demandeur ou défendeur présente ses conclusions ce qu’elle demande au juge et les arguments de droit et de fait qui les appuient. Motifs éléments de droit et de fait sur lesquels est fondée une décision administrative ou la solution retenue par une décision de justice. Motivation exposé des motifs d’une décision administrative ou d’une décision de justice. Une décision de justice comporte obligatoirement une motivation. Moyen d'ordre public moyen que le juge a l’obligation d’examiner, même s’il n’a pas été invoqué par les parties par exemple, le moyen tiré de l’incompétence de l’auteur de la décision administrative attaquée. Moyen inopérant moyen invoqué par une partie mais qui n’a aucune conséquence sur la solution à apporter au litige par exemple, un moyen fondé sur la méconnaissance d’un texte non applicable à la situation du requérant. Moyens pour convaincre le juge que ses demandes sont fondées, raisons argumentées en droit et/ou en fait, invoquées par chaque partie dans son ou ses mémoires par exemple, incompétence du signataire de l’acte, méconnaissance d’une disposition législative ou réglementaire. Définitions de la lettreN Non-lieu si le recours a perdu son utilité, le juge le constate en prononçant un non-lieu à statuer. Cette situation se produit notamment lorsque l’administration a donné satisfaction au requérant en cours de procédure. Note en délibéré observations écrites que les parties peuvent transmettre à la formation de jugement après la tenue de l’audience lorsque l’affaire a été mise en délibéré et que la décision de justice n’a pas encore été rendue. Notification 1. fait pour l’administration de communiquer une décision à la personne directement concernée. La date de notification marque le point de départ du délai de recours, durant lequel cette personne peut contester la décision. 2. fait de communiquer une décision de justice aux parties au procès. Le dernier article du dispositif de la décision de justice précise les personnes auxquelles cette décision est notifiée. La date de notification fait courir le délai de recours contre cette décision. N’est pas fondé à se plaindre expression utilisée par le juge d’appel lorsqu’il confirme la solution du juge de première instance sur un fondement différent Définitions de la lettreO Ordonnance 1. décision de justice prise par un seul juge sans audience par exemple, une ordonnance constatant l’irrecevabilité de la requête ou par le juge des référés. 2. le terme d’ordonnance désigne également certaines mesures d’instruction par exemple, ordonnance de clôture d’instruction. Ordre de juridiction les juridictions sont groupées dans deux ordres ordre judiciaire contentieux civil et pénal, ordre administratif contentieux administratifs. Les conflits de compétence entre les deux ordres de juridictions sont réglés par le Tribunal des conflits. Définitions de la lettreP Parties ce sont le les requérants, le les défendeurs, et dans certains cas les tiers intéressés par le litige. Pendante se dit d'une affaire portée devant une juridiction et non encore tranchée. Plein contentieux ou contentieux de pleine juridiction dans les matières qui relèvent du plein contentieux, le requérant peut obtenir du juge autre chose ou davantage que l'annulation d’une décision administrative. Le juge peut, par exemple, annuler ou valider un acte administratif mais également le réformer modifier voire lui en substituer un nouveau. Il peut aussi condamner l’administration à des dommages et intérêts indemnités. Le contentieux de pleine juridiction recouvre des recours d’une très grande variété contentieux contractuel, contentieux de la responsabilité, contentieux fiscal, contentieux électoral… Pourvoi nom donné au recours formé devant le Conseil d'État, afin d'obtenir la cassation d'une décision de justice rendue en dernier ressort dans la majorité des cas par une cour administrative d’appel. Préjudice tort causé par une activité ou une décision. Les préjudices peuvent être essentiellement matériels perte de revenu..., corporels invalidité... ou moraux perte d'un être cher.... On parle aussi de dommage. Prescription délai dont l'expiration modifie une situation juridique prescription quadriennale par exemple pour les dettes des personnes publiques. Procédure d'admission des pourvois en cassation procédure préalable qui permet de déterminer si un pourvoi en cassation présenté devant le Conseil d’Etat est, ou non, admis à être jugé. Pour cet examen préalable, la procédure n’est pas contradictoire le Conseil d’Etat examine uniquement le pourvoi présenté par le requérant. Si ce pourvoi est irrecevable ou ne contient aucun moyen sérieux, il peut faire l’objet d’une décision de non-admission, qui contient des motifs très brefs et met fin au procès. Si, à l’inverse, le pourvoi est admis en cassation, il est alors communiqué au défendeur dans le cadre de l’instruction contradictoire et fera l’objet d’une décision motivée. Protestation nom donné au recours dirigé contre les résultats d’une élection. Définitions de la lettreQ Question préjudicielle procédure qui permet au juge de transmettre une question échappant à sa compétence et posant une difficulté sérieuse à la juridiction compétente et de sursoir à statuer dans l’attente de sa réponse par exemple, lorsque le juge administratif transmet au juge judiciaire une question portant sur la nationalité du requérant. Lorsque la question pose une difficulté sérieuse portant sur l’interprétation ou la validité d’un acte de l’Union européenne, elle est transmise à la Cour de justice de l’Union européenne. Question prioritaire de constitutionnalité QPC procédure prévue par l'article 61-1 de la Constitution, par laquelle tout justiciable peut soutenir à l'occasion d'un procès, qu’une loi porte atteinte aux droits et libertés que la Constitution garantit. Lorsqu’une QPC est soulevée devant un tribunal administratif ou une cour administrative d’appel, celle-ci est transmise au Conseil d’État dans les meilleurs délais, si les conditions légales sont remplies. Dans un délai de trois mois, le Conseil d’État procède alors à un second examen de cette question. Il la transmet au Conseil constitutionnel si la loi contestée est applicable au litige, si elle n’a pas déjà été déclarée conforme à la Constitution et si la question est nouvelle ou présente un caractère sérieux. A l’occasion d’un litige porté devant lui, le Conseil d’Etat peut aussi être directement saisi d’une telle question. Définitions de la lettreR Rapporteur magistrat chargé de l’instruction de l’affaire. Il étudie l’affaire et la met en état d’être jugée en prenant ou proposant les mesures d’instruction nécessaires par exemple, communication de mémoire, demande de pièces, expertise. Lors de l’audience, c’est le rapporteur qui présente brièvement le litige. Il prend part au délibéré et à la rédaction du jugement. Rapporteur public magistrat chargé de faire connaître, en toute indépendance, son appréciation de l’affaire et de proposer la solution qu’il retiendrait à la formation de jugement. Il prononce ses conclusions au cours de l’audience publique, sauf dispense voir Conclusions. Ayant pris position publiquement, il ne participe pas au délibéré. Ses conclusions peuvent être ou non suivies par la formation de jugement. Recevable se dit d'une requête présentée conformément aux règles de la procédure contentieuse, notamment de délais. Recours 1. recours administratif demande faite à l’administration de revenir sur sa décision. Il peut s’agir d’un recours gracieux, adressé à l’autorité qui a pris la décision, ou bien d’un recours hiérarchique, adressé au supérieur. Dans certains cas, ce recours est obligatoire avant la saisine du juge. 2. recours contentieux action en justice par laquelle un requérant demande, par exemple, l’annulation d’une décision administrative ou la condamnation d’une personne publique à réparer un préjudice. Ce terme désigne aussi la demande d’annulation ou de réformation d’une décision juridictionnelle par exemple, recours en appel. Recours en appréciation de légalité recours visant à obtenir du juge administratif, non pas l'annulation d'un acte, mais la simple déclaration de son illégalité. Il s'agit d'un recours exercé à l'occasion d'une instance devant le juge judiciaire, lorsque celui-ci, confronté à la question de la légalité d'un acte administratif, sursoit à statuer jusqu'à ce que la juridiction administrative se soit prononcée. Recours gracieux recours administratif présenté à l'autorité qui a pris l'acte que l'on conteste. Recours hiérarchique recours administratif présenté au supérieur hiérarchique de l'autorité qui a pris l'acte que l'on conteste. Recours pour excès de pouvoir recours ayant pour objet de demander au juge l'annulation d'un acte administratif considéré comme illégal. Recours préalable avant de saisir le juge, il est possible et parfois obligatoire de commencer par adresser une réclamation à l'auteur de la décision contestée recours gracieux ou à son supérieur recours hiérarchique pour lui demander de retirer sa décision ou d'attribuer une indemnité. Référé procédure permettant à un justiciable d’obtenir rapidement des mesures provisoires. Référé constat procédure visant à faire ordonner par le juge la constatation, par un expert, d'une situation de fait susceptible de donner lieu à un litige, afin notamment de sauvegarder en temps utile des éléments de preuve. Référé instruction procédure d'urgence permettant au juge d'ordonner toutes mesures d'instruction utiles en vue de la solution du litige. Référé liberté la procédure du référé liberté, prévue par l’article L. 521-2 du code de justice administrative, permet au juge d’ordonner, dans un très bref délai en principe 48 h, toutes mesures nécessaires à la sauvegarde d'une liberté fondamentale à laquelle une administration aurait porté, dans l'exercice d'un de ses pouvoirs, une atteinte grave et manifestement illégale. Pour obtenir satisfaction, le requérant doit justifier d’une situation d’urgence qui nécessite que le juge intervienne dans les quarante-huit heures. Référé provision procédure d'urgence permettant aux créanciers d'obtenir une avance sur la somme qui leur est due lorsque cette dette n'est pas sérieusement contestable. Référé suspension procédure qui permet à un justiciable d’obtenir dans un bref délai la suspension d’un acte administratif, en attendant que le juge se prononce définitivement sur sa légalité, lorsque deux conditions sont réunies simultanément il faut qu’il y ait une situation d’urgence justifiant la suspension et qu’il y ait un doute sérieux sur la légalité de la décision administrative contestée. Régularisation acte de procédure accompli par une partie en temps utile durant l’instance, qui a pour effet de rendre recevable son recours ou ses écritures par exemple, lorsque le requérant n’a pas produit la décision qu’il attaque, il régularise son recours en la versant au dossier. Requérant personne qui s'adresse au tribunal pour lui soumettre un litige. Requête document par lequel un justiciable saisit une juridiction d’un recours contentieux. Retrait acte par lequel l’administration décide de faire disparaître pour l’avenir comme pour le passé une décision qu’elle a prise. Cette décision est alors supposée n'avoir jamais existé. Rôle liste des affaires inscrites à l'audience, en vue d’être jugées. Elle est affichée dans les locaux de la juridiction. Définitions de la lettreS Sans qu'il soit besoin de ... formule employée par le juge lorsqu’il n’est pas nécessaire de trancher certaines questions ou de répondre à certains moyens pour trancher le litige par exemple, lorsque le juge peut annuler la décision attaquée en ne retenant qu’un seul des moyens. Section du contentieux Substitution de base légale lorsque le fondement juridique base légale de la décision attaquée est erroné, mais que la même décision aurait pu être prise sur un autre fondement juridique, le juge peut le substituer à celui que l’administration avait initialement retenu. Le juge ne peut toutefois procéder à cette substitution que si elle ne prive le requérant d’aucune garantie. Substitution de motifs lorsque l’administration constate que les motifs de sa décision ne permettent pas de la justifier légalement, elle peut demander au juge de leur substituer un autre motif. Sursis à statuer report du jugement d’une affaire jusqu’à un événement déterminé par exemple, la réponse à une question préjudicielle, la remise d’un rapport d’expertise. Définitions de la lettreT Tribunal administratif juridiction, distincte des tribunaux judiciaires, chargée de résoudre les conflits mettant en cause un acte ou une décision de l'administration. Tribunal des conflits composée paritairement de membres de Conseil d'État et de la Cour de cassation, cette juridiction est chargée principalement de trancher les conflits de compétence qui surviennent entre les deux ordres de juridiction. Il peut s'agir de "conflits positifs" lorsque le préfet conteste la compétence d'un tribunal de l'ordre judiciaire pour juger d'une affaire dont ce dernier est saisi ou de "conflits négatifs" lorsque deux ordres de juridiction se sont successivement déclarés incompétents pour juger d'une affaire ou, depuis 1960, lorsque le deuxième ordre saisi éprouve des doutes sur sa compétence. Définitions de la lettreV Visas première partie d’une décision juridictionnelle, qui résume la procédure en présentant notamment l’ensemble des mémoires produits par les parties, ce qu’elles demandent à la juridiction et les moyens qu’elles invoquent. Les visas recensent ensuite les textes sur lesquels le juge s’appuie pour rendre sa décision. Voie de fait il y a voie de fait de la part de l'administration lorsqu'elle procède irrégulièrement à l'exécution forcée d'une décision et que cela porte atteinte à la liberté individuelle ou aboutit à une privation de propriété. Il y a également voie de fait lorsque l'administration prend une décision qui a le même effet et ne se rattache à aucun de ses pouvoirs. En cas de voied e fait, seul le juge judiciaire est compétent. Voies de recours actions permettant un nouvel examen d'une décision, par l'administration elle-même ou par un tribunal voir appel, cassation. Ladélibération de l’assemblée générale du tribunal ou de la cour d’appel fixant les audiences de vacation est libellée par le greffier en chef sur le registre des délibérations et expédition en est transmise dans les huit jours au garde des sceaux, Ministre chargé de la justice. Elle est en outre portée à la connaissance du public par affichage à la porte des palais de
En tant que personne morale, les associations sont susceptibles de faire face à la justice. Responsable de ses actes et de ceux de ses membres lorsqu’ agissent en son nom, elle peut être poursuivie en justice. En effet, les dirigeant∙e∙s d’association ont certaines responsabilités à assumer. À l’inverse, elle peut aussi agir pour défendre ses intérêts si elle a été lésée. Quelques notions de base ORGANISATION DE LA JUSTICE EN FRANCE Commençons par un rapide éclairage sur la structuration de la justice en France. Elle se compose de deux ordres judiciaire civil et pénal et administratif. La justice judiciaire consiste à régler les conflits entre personnes privées, qu’elles soient physiques ou morales, par exemple pour une conflit entre une association et un∙e membre La justice administrative quant à elle règle les conflits entre l’administration les services publics et les personnes privées physiques ou morales, par exemple si la mairie de votre commune avait mis à votre disposition un local pendant plusieurs années et que du jour au lendemain on souhaite vous le retirer alors que vous agissez encore sur le territoire. Toute réclamation pour contester cette décision se fera alors devant la justice administrative. CAPACITÉ JURIDIQUE DES ASSOCIATIONS Pour agir en justice, il vous faut être une personne physique ou morale. Une personne physique désigne tout être humain Monsieur A, Madame B etc.. Une personne morale est un groupe de personnes physiques réunies pour accomplir quelque chose en commun ». Il s’agit donc d’une entité fictivement considérée comme une personne. Une personne morale peut être privée société commerciale, association… ou publique mairie, État…. Pourquoi faut-il être une personne physique ou morale ? Car cette qualité vous confère une capacité juridique, c’est-à-dire l’aptitude à avoir des droits et des obligations et à les exercer soi-même. On peut citer par exemple le droit de souscrire à un contrat, de recevoir des subventions, ou l’obligation de respecter la loi ou le contrat souscrit. Dans le cas d’une association, il convient de préciser, qu’en principe, seules les associations dites de droit se voient attribuer cette capacité juridique. Pour cela, il vous faut déclarer votre association en préfecture après avoir fait toutes les procédures pour créer son association. Si ce n’est pas le cas, votre association est en principe une association non déclarée, dite de fait. Toutefois, il arrive que la justice requalifie en association de droit une association de fait qui agit comme telle, par exemple en accomplissant des actes juridiques en son nom propre. Pour résumer, une association non déclarée ne peut, sauf cas particuliers, ni poursuivre ni être poursuivie en justice. POUVOIR DE REPRÉSENTATION ET POUVOIR D’AGIR Lorsqu’une association est assignée attaquée » ou souhaite agir en justice, elle doit se référer à ses statuts pour savoir qui est mandatée pour la représenter. En effet, en tant que personne morale, une personne physique doit être désignée pour accomplir les actes juridiques au nom de l’association. POUVOIR DE REPRÉSENTATION C’est en général lela présidente qui est désignée par les statuts comme ayant le pouvoir de représenter l’association en justice, puisque souvent on trouve la mention suivante lea présidente représente l’association dans tous les actes de la vie civile ». Toutefois, cette représentation ne vaut que lorsque l’association est assignée en justice par une tierce personne. Lela présidente ne peut pas intenter une action en justice contre une membre ou être lea demandeurse d’une réparation en justice. Pouvoir d’agir et pouvoir de représenter sont distincts et peuvent être répartis entre plusieurs personnes POUVOIR D’AGIR Ainsi, pour agir en justice, il faut qu’une personne soit explicitement désignée, et ce n’est pas toujours lela présidente. Selon la jurisprudence, quand les statuts donnent au/à la présidente le pouvoir de représenter et au conseil d’administration celui d’agir, c’est ce dernier qui décide de l’opportunité d’entrer en justice”. Cass. soc. 26 nov. 1975. La décision qui nomme telle personne comme ayant le pouvoir d’agir en justice doit être inscrite dans un procès-verbal. Plusieurs possibilités existent les statuts désignent explicitement lea présidente comme ayant pouvoir de représentation et pouvoir d’agir dans ce cas-là, il est aussi possible que lea présidente donne mandat à une autre personne pour agir en justice à sa place de manière ponctuelle ; les statuts peuvent prévoir une représentante différente pour les actions en justice, c’est ce qu’on appelle un mandat de représentation ad hoc. Il doit être confié par l’assemblée générale ou par l’organe décisionnaire. Lea présidente dispose alors d’un pouvoir de représentation sans le pouvoir d’agir en justice ; les statuts peuvent aussi prévoir que la désignation se fera au moment où le litige naîtrait, soit par vote de l’assemblée générale, soit par un organe collégial de direction ; les statuts ne prévoient rien la désignation se fera par défaut par l’assemblée générale au moment de la naissance du litige. Elle décidera qui représentera l’association en justice et selon quelle durée de manière ponctuelle pour ledit litige ou de façon permanente Cass. 1e civ. 19 novembre 2002. Une association peut faire face à la justice dans deux situations soit elle est assignée par une tierce personne dans ce cas elle est défenderesse, soit elle assigne une autre personne en justice dans ce cas elle est demanderesse. Mon association est assignée en justice Une association peut être assignée en justice dans de nombreux cas de figure puisqu’elle n’échappe bien entendu pas au droit. Plusieurs cas sont possibles elle peut être tenue responsable sur le plan civil, sur le plan pénal, ou les deux. Dans tous les cas, si l’association est convoquée en justice, elle ne pourra s’y soustraire sous peine de sanctions supplémentaires. Dans ce cas-là, la personne mandatée pour la représenter devant la justice, est la personne qui devra se rendre à la convocation. …DEVANT LA JUSTICE PÉNALE Le droit pénal est le droit qui régit les rapports entre l’individu et la société. Il interdit un certain nombre de comportements sous peines de sanctions pénales. En cas d’infraction au droit pénal, c’est l’État, représenté par le∙la procureur∙e de la République, qui poursuit et assigne en justice les individus soupçonnés coupables. Trois types d’infractions existent selon leur degré de gravité et de peines les contraventions, les délits et les crimes. En fonction de l’infraction, le tribunal compétent sera différent tribunal de police, tribunal correctionnel, cour d’assises. Le droit pénal donne alors lieu à une peine. Ainsi, une association peut être passible d’amendes en cas d’infraction, au code de la route par exemple. Elle peut se voir confisquer ses biens, être frappée d’interdiction d’exercer une activité sociale ou professionnelle, voire de dissolution etc. Les actions contre une association n’empêchent pas que soient menées des actions parallèles contre les individus membres si l’infraction l’exige. Prenons pour exemple une contravention classique telle qu’une infraction au code de la route comme griller un feu rouge ou faire un excès de vitesse. Si, lors d’un déplacement en voiture, une des membres grille un feu rouge alors, l’association pourra éventuellement se retourner contre la personne membre qui a utilisé le véhicule de l’association pour se rendre à un évènement organisé par celle-ci et enfreint le code de la route alors qu’elle aurait dû le respecter. En effet, il est important de noter que responsabilité d’une membre peut être engagée lorsque cette dernierère a commis une faute détachables de ses fonctions. Les associations peuvent donc agir en justice et assigner des personnes tierces. …DEVANT LA JUSTICE CIVILE La justice civile, quant à elle, régit les rapports entre personnes physiques et morales et donne lieu non pas à une peine mais à une réparation. Ainsi, tout membre d’une association personne physique peut se pourvoir en justice pour l’annulation d’une décision prise par l’association personne morale, que cette décision soit à son encontre exemple mesure disciplinaire prévoyant l’exclusion du ou de la membre ou à l’encontre des statuts exemples irrégularités dans la convocation d’une assemblée générale, décisions prises contraires à l’objet déclaré. Le tribunal compétent en la matière est le Tribunal de Grande Instance et il reviendra à la personne qui demande réparation, d’apporter la preuve du dommage causé. Elle aura 5 ans pour agir et contester la décision prise. Au-delà les décisions ne seront plus contestables, c’est ce qu’on appelle le délai de prescription. MON ASSOCIATION AGIT EN JUSTICE Les associations déclarées sous le régime de la loi de 1901 et celles de droit local Alsace-Moselle ont la capacité d’agir en justice pour la défense de leurs intérêts personnels par exemple, leurs intérêts patrimoniaux, la défense ou la défense de certains intérêts collectifs de portée générale, ces deux derniers domaines étant entourés de conditions plus restrictives. INTÉRÊTS PERSONNELS DE L’ASSOCIATION Le droit français distingue la capacité à agir et le droit d’agir. Ces deux conditions doivent être remplies pour qu’une plainte soit déclarée recevable, c’est-à-dire pour qu’elle puisse être traitée par la justice. Définissons d’abord ces termes. La capacité à agir c’est laptitude à avoir des droits et des obligations et à les exercer soi-même. Pour cela votre association doit avoir la personnalité juridique cf supra. Le droit d’agir c’est avoir une qualité à agir et un intérêt à agir. La qualité à agir renvoie au fait de posséder un titre ou un droit particulier pour pouvoir intenter l’action. Par exemple, au sein d’une association toutes les personnes n’ont pas la qualité à agir, seule la personne désignée comme représentante de l’association sa mandataire devant la justice aura qualité à agir cf supra. L’intérêt à agir c’est l’intérêt légitime ou personnel qui justifie l’action en justice. Cela peut sembler évident, mais il est important d’y penser. Cet intérêt à agir est parfois difficile à définir, car il peut varier selon les juridictions. Un intérêt légitime, est souvent qualifié lorsqu’est prouvé un intérêt personnel. Celui-ci correspond à la situation dans laquelle la personne physique ou morale prouve qu’elle a elle-même subi un préjudice et qu’il est donc légitime qu’elle demande réparation. Par exemple, pour demander réparation d’un dommage patrimonial concerne les biens ou extra-patrimonial ne concerne pas les biens. Cet intérêt légitime découle, d’un principe général de procédure selon lequel “nul ne plaide par procureur”. C’est-à-dire que la personne qui souhaite agir ne peut demander à quelqu’un d’autre de le faire à sa place. Si une personne X a été cambriolée par exemple, elle est la seule personne qui puisse agir en justice. Elle ne peut pas demander à une personne Y d’agir pour elle. Cela vaut aussi pour les associations. Elles ne peuvent théoriquement pas agir en leur nom pour défendre l’intérêt personnel des individus qui la composent. L’atteinte à un intérêt personnel et direct est une condition de droit commun indispensable à la recevabilité de toute action en justice. Ainsi, une association ne remplit pas la condition d’intérêt à agir si une membre a subi un préjudice acte homophobe/raciste durant un évènement. Votre association ne pourra pas agir en justice à sa place car le dommage lui a été causé à ellelui, et non à l’association. L La justice pénale est intransigeante avec ce principe il est de jurisprudence certaine qu’une association déclarée n’est habile à exercer une action que lorsque les intérêts collectifs, qui représentent sa raison d’être, subissent, du fait d’un délit, un préjudice direct, que s’il s’agit d’infractions commises à l’encontre de ses membres, il n’appartient qu’à ceux-ci de poursuivre la réparation du préjudice individuel qui leur a été causé” Tribunal correctionnel, 19 déc. 1957 En revanche, il existe des exceptions devant d’autres juridictions Devant le tribunal administratif, l’action en défense de l’intérêt individuel des membres est possible si l’intérêt de toutes les membres de l’association du fait de son objet même est lésé. Devant les juridictions civiles, est admise l’action collectivement exercée par les associations à des fins individuelles, à la condition que la défense de ces intérêts soit statutairement l’objet de l’association. INTÉRÊT COLLECTIF Une dernière exception existe. Certaines associations sont bénéficiaires d’un droit d’action pour la défense des intérêts collectifs qu’elles représentent statutairement ou légalement par exemple les syndicats. Ce droit d’agir est consenti par la loi, sous condition d’une certaine représentativité, le plus souvent fonction d’une ancienneté d’existence 5 ans et d’un agrément administratif. Les actions fondées sous de telles habilitations sont dites “collectives” et se retrouvent de plus en plus au sein des associations de défense des droits des consommateurrices. Il existe d’autres domaines d’action pour lesquels une association habilitée peut mener une action civile collective, on peut citer la lutte contre le racisme, la lutte contre les violences sexuelles, l’assistance à l’enfance martyrisée, la défense des personnes malades ou handicapées, la défense et la protection des animaux, la protection de l’environnement etc. Pour chaque catégorie, l’habilitation s’effectue différemment. Renseignez-vous auprès d’un service de consultation gratuite des avocat∙e∙s. DÉPOSER UNE PLAINTE… …DEVANT LES JURIDICTIONS CIVILES Pour enclencher un procès civil, vous devez réaliser votre action en justice auprès du tribunal judiciaire, issu de la fusion des Tribunaux de Grande Instance et des Tribunaux d’Instances depuis le 1er janvier 2020. ….DEVANT LES JURIDICTIONS PÉNALES Pour agir devant les juridictions pénales, deux possibilités s’offrent à vous L’État représenté par le∙la procureure enclenche la procédure judiciaire et votre association se joint au procès en constituant partie civile, c’est-à-dire en tant que victime d’une infraction qui réclame réparation pour le préjudice subi. Votre association est à l’origine de la procédure. Dans ce cas-là vous devez envoyer par voie d’huissier une citation directe à comparaître, c’est-à-dire une convocation, à l’auteurrice de l’infraction. L’ABUS DE JUSTICE Si la liberté d’agir en justice est fondamentale, un abus peut vite arriver et engorger la justice. Pour éviter cela, la loi sanctionne les abus de justice par une sanction, en général pécuniaire Celui qui agit en justice de manière dilatoire ou abusive peut être condamné à une amende civile d’un maximum de 10 000 euros, sans préjudice des dommages-intérêts qui seraient réclamés Code de procédure civile, Ces dommages-intérêts peuvent être réclamés par la personne que vous avez assignée en justice et lui sont dus si vous perdez le procès…Même si a priori vous ne devriez pas en arriver là, au moins vous êtes au courant ! Se faire accompagner en justice POUR LES FRAIS DE JUSTICE Une somme d’argent doit être déposée au greffe. Cette somme est fixée par le juge d’instruction s’il y a constitution de partie civile ou par le tribunal s’il s’agit d’une citation directe. Le montant déposé au greffe est restitué à la victime si elle gagne le procès. Dans le cas contraire, il sert à couvrir les frais de procédure. Les frais de procès sont dans bien des cas au-dessus des moyens dune association. Mais l’aide juridictionnelle, dispositif qui existe pour permettre l’accès à la justice pour toutes peut vous permettre de couvrir tout ou un partie des frais engagés. Elle est accessible aux personnes morales qui peuvent, en fonction de leur budget, bénéficier de l’aide à l’accès au droit consultations gratuites d’avocat. Pour savoir si vous êtes éligibles à cette aide, vous pouvez contacter le Bureau d’Aide Juridictionnelle existant dans chaque Tribunal de Grande Instance. N’hésitez donc pas à vous y rendre pour obtenir tous les renseignements nécessaires. POUR DES CONSEILS JURIDIQUES Pour agir ou vous défendre en justice vous pouvez bien entendu vous faire accompagner et assister par des juristes. Vous pouvez vous tourner vers plusieurs structures Les permanences juridiques gratuites dans des maisons des associations appelez-les pour leur expliquer votre situation et prendre rendez-vous pour rencontrer un∙e permanent∙e. L’assistance juridique de votre assurance si vous avez souscrit à une assurance vous pouvez contracter une assurance protection juridique » qui pourra vous aider et répondre à vos différentes questions, voire vous aider à supporter vos frais de justice. Les points d’accès au droit PAD lieux d’accueil permanents et gratuits permettant d’apporter une information de proximité sur leurs droits et devoirs aux personnes ayant à faire face à des problèmes juridiques ou administratifs. Il est conseillé de prendre contact par téléphone avec la structure avant de vous déplacer à la permanence pour vous renseigner sur les jours et les horaires d’ouverture. En outre, dans la plupart des points et des relais, les consultations juridiques doivent être prises sur rendez-vous. Les numéros de téléphones des différentes permanences sont accessibles dans cet annuaire. Les maisons de justice et du droit MJD permettent à chacun∙e de mieux connaître ses droits pour les faire valoir au quotidien. Des permanences sont organisées autour des thèmes de la vie quotidienne droit de la famille, des majeurs protégés tutelle, curatelle, du logement, du travail, de la consommation, de l’accès à la nationalité française, droit des étrangers, lutte contre les discriminations. Ces permanences juridiques sont assurées par des avocat∙e∙s, des associations spécialisées, des huissier∙ère∙s de Justice, et des consultant∙e∙s d’accès au droit. Voilà, vous êtes enfin parvenu∙e∙s au bout de cette longue et complexe fiche sur les associations et la justice. Mais sachez qu’il ne s’agit que des bases et des pistes de compréhension du système juridique et judiciaire en France. Car il y a des situations qui se règlent au cas par cas, et dans ce cas-là, le mieux est de vous faire conseiller et accompagner en situation réelle.
La loi est un commandement » disait Portalis, un des auteurs du code civil. Une approche plus institutionnelle définit la loi comme un texte normatif adopté par le Parlement, promulgué par le Président de la République, le cas échéant après décision du Conseil constitutionnel, et fixant des règles et principes fondamentaux dans les domaines énumérés à l’article 34 de la

Comment devenir Procureur de la République ? Retrouvez ici les missions, formation nécessaire, rémunération de cette profession. La Procureure de la République Sylvie Moisson, première femme nommée procureure au tribunal de Bobigny - Crédit Photo Le Parisien / Elodie Soulie Le procureur de la République joue un rôle clé au sein du ministère de la Justice. Il défend les intérêts de la société et fait respecter l'ordre public dans le cadre des affaires qui lui sont confiées. Pour cela, une formation en droit et des connaissances pointues dans le domaine de la législation française sont nécessaires. Mission du métier Procureur de la République Le procureur de la République a sous son autorité les substituts du procureur et les avocats généraux. Ils travaillent ensemble en raison de la complexité et de la diversité de leurs missions dans le cadre du déroulement d'un procès. Membre du Parquet, le procureur de la République doit faire preuve de polyvalence pour exécuter toutes les missions qui lui sont dévolues. Son rôle est • d'étudier les infractions et les plaintes transmises par les institutions publiques, telles que la police et la gendarmerie ; • de juger les dossiers ainsi transmis en fonction de la loi applicable et de la gravité des faits ; • de prendre une décision quant à la suite de la procédure, à savoir classer le dossier sans suite, renvoyer l'affaire devant un juge d'instruction, demander la convocation de la personne mise en accusation dans le cadre de l'affaire ; • d'encadrer et diriger l'enquête menée par la police ou la gendarmerie ; • de prendre la décision finale de classer le dossier ou de saisir le tribunal ; • de présenter l'affaire aux juges lors du procès et plaider en requérant une peine dans le respect de la défense des intérêts de la société. Lorsqu'il exécute toutes ces missions, le procureur de la République agit toujours dans l'intérêt de la société. Il peut être amené à se déplacer sur les lieux du délit ou du crime, à rencontrer les victimes ou l'accusé lui-même. Devenir Procureur de la République Qualités requises Défenseur des intérêts de la société, le procureur de la République doit posséder des connaissances sans faille en matière de lois et de réglementations en vigueur. A ce titre, il est contraint de se mettre régulièrement à jour concernant la législation. En tant que chef des substituts et des avocats généraux, il dispose de qualités d'organisation, d'autorité et d'écoute, pour mener à bien un travail d'équipe. Habilité à plaider au tribunal, il est un excellent orateur. Chargé de juger des dossiers transmis par la police ou la gendarmerie, le procureur de la République fait preuve de qualités d'analyse et d'un esprit de synthèse parfait. Il doit être passionné par son métier qui demande beaucoup de disponibilité. En effet, des permanences doivent être assurées 24 h/24 h pour permettre à la police ou à la gendarmerie d'avoir un interlocuteur à tout moment. Procureur de la République carrière / possibilité d’évolution Une fois le concours de l'Ecole nationale de la magistrature obtenu, la magistrate ou le magistrat nouvellement diplômé est substitut du procureur ou juge d'instruction. Après quelques années d'expérience et après avoir fait ses preuves, il peut être nommé procureur de la République ou juge du siège. Lorsqu'il exerce ses missions à la cour d'appel ou à la Cour de cassation, le titre de procureur général lui est octroyé. Ce titre est le titre suprême qu'une grande majorité de procureurs de la République souhaitent obtenir. Voir aussi Avocat, Avocat d'affaires, Magistrat, Préfet... Salaire brut mensuel d'un débutant 2500 € Devenir Procureur de la République formation nécessaire Pour devenir procureur de la République, il est nécessaire de posséder un diplôme de niveau bac + 4 minimum, en droit pénal, en droit des affaires, en droit du travail ou dans une autre branche du droit. Le candidat doit ensuite suivre une formation spécialisée au sein de l'Ecole nationale de la magistrature qui se situe à Bordeaux. Cette école est accessible sur concours celui-ci est très sélectif. L'accès à ce concours est ouvert jusqu'à 31 ans. L'ENM propose également un 2e concours qui est accessible sans condition de diplôme aux fonctionnaires justifiant de 4 années de service public. La formation rémunérée à l'ENM dure 31 mois. A l'issue de celle-ci, les diplômés choisissent leur affectation en fonction des résultats obtenus. Ils occupent ensuite le poste de substitut pour acquérir de l'expérience et pouvoir prétendre ensuite au poste de procureur de la République. Situation du métier / contexte pour devenir Procureur de la République L'accès au métier de procureur de la République reste difficile en raison des nombreuses étapes à franchir qu'il implique et des places limitées au concours. Seuls 3 concours sont possibles • un concours externe pour les candidats diplômés âgés de moins de 31 ans ; • un concours interne pour les fonctionnaires justifiant de 4 années au moins de services ; • un concours accessible aux personnes ayant un mandat d'élu local ou justifiant de l'exercice de fonctions juridictionnelles à titre non professionnel. Il n'est possible de se présenter que trois fois à chaque concours, ce qui rend l'accès au métier de procureur de la République très restreint puisque les places sont limitées à chaque session. C'est pourquoi il est vivement recommandé de suivre une préparation au concours avant de s'y inscrire. Enfin, le jeune diplômé ne peut pas accéder immédiatement au métier de procureur de la République puisqu'il occupe déjà, dans un premier temps, le poste de substitut de la République ou de juge d'instruction. Secteurs associés au métier Fonction publique, Matières associées au métier Droit,

Chersfans de CodyCross Mots Croisés bienvenue sur notre site SolutionCodyCross.net. Vous trouverez la réponse à la question Au tribunal il est général ou de la République . Cliquez sur le niveau requis dans la liste de cette page et nous n’ouvrirons ici que les réponses correctes à CodyCross Saisons. Téléchargez ce jeu sur votre smartphone et faites exploser votre cerveau.
Le site vient de publier un article dans lequel il détaille, avec de nombreux exemples et copies d’écran, les principales tentatives d’escroqueries reçues par mail lorsque les malfaiteurs se font passer pour la Police, la Gendarmerie ou encore Europol. Comment détecter ces arnaques ? Comment les reconnaître ? Que faire si l’on s’est laissé prendre ? Le site vous donne toutes les clés Pour vous soutirer de l’argent, les cybercriminels mettent en place toutes sortes d’arnaques et escroqueries. Parmi lesquelles, on trouve des arnaques se faisant passer pour la Police Nationale ou Gendarmerie Nationale et même parfois pour Europol. Ces arnaques peuvent prendre différentes formes comme du phishing par mail, sur votre navigateur internet ou via les réseaux sociaux mais le principe reste le même. Il s’agit s’usurper l’identité de la Police Nationale ou de la Gendarmerie Nationale afin de vous accuser d’un délit. Très souvent, il s’agit de vous faire croire que vous avez commis une infraction liée à la pédopornographiques, pédophilie, exhibitionnisme, … afin de vous faire payer une fausse amende. On vous indique alors que Vous faites l’objet de plusieurs poursuites » et l’escroquerie utilise divers mécanismes pour faire payer et vous pousser à payer l’amende. Bien sûr, l’argent récolté va directement dans les poches des arnaqueurs. Voici 3 escroqueries se faisant passer pour la Police Nationale ou Gendarmerie à connaître. 3 ARNAQUES D’USURPATION DE LA POLICE ET GENDARMERIE À CONNAÎTRE Phishing Police et Brigade de Protection des Mineurs BPM Convocation pour infraction à la pédopornographique Dans cette première arnaque, vous recevez un mail de phishing de la Police Judiciaire. Ce dernier vous accuse de PÉDOPORNOGRAPHIE SITE PORNOGRAPHIQUE CYBER PORNOGRAPHIE DÉTOURNEMENT DE MINEURS Un coup d’œil sur l’adresse de l’émetteur montre qu’il s’agit d’une adresse email gmail de la Brigade de Protection des Mineurs BPM. Voici un exemple de phishing Police Judiciaire – Brigade de Protection des Mineurs BPM Un PDF est joint avec une convocation de Justice par la Gendarmerie Nationale. A noter que ce dernier est relativement bien fait en terme d’orthographe et tente d’être crédible en utilisant divers entités Judiciaires. Par contre, Il contient pas mal d’erreur de terminologie et la présentation n’a rien à voir avec un courrier Judiciaire Officiel. À la demande de Madame, Catherine DE BOLLE commissaire générale de la police fédérale, élue au poste de Directrice d'Europol "Brigade de protection des mineurs BPM" nous vous adressons cette convocation. Le mail mélange Europol et la Gendarmerie Nationale qui sont deux entités différentes. De plus, le terme Police Fédérale n’existe pas en France mais en Belgique alors que logo d’en-tête est celui de la République Française et du Ministère de la Justice. Voici un autre exemple d’une fausse convocation de Justice, cette fois-ci avec le logo du Ministère de L’intérieur Française mais si vous regardez l’adresse tout en bas, c’est en Belgique. Enfin on termine par un dernier exemple de ces fausses convocations de Police. Ce sont les premières versions et elles sont mal faites. Cette fois, il s’agit de se faire passer pour la Direction Générale de Protection des mineures avec une faute avec le logo de la Direction Centrale de la Police Judiciaire DGPJ. Ici on trouve l’adresse email citée dans la convocation ce qui est loin d’être crédible. C’est donc un peu le mélange des genres entre la Gendarmerie Nationale, La Police Fédérale Belge et EuroPol. En France, les convocations au Tribunal sont possibles sous couvert d’un Procès-Verbal par la Gendarmerie ou Police Nationale pour une audition dans le cadre d’une enquête en cours ou d’une information Judiciaire. Le Tribunal de Police peut aussi vous convoquer pour des infractions mineures comme de la Police Route. Cette convocation ne se fait pas par mail mais par courrier postal ou téléphone avec un Procès-Verbal comportant un numéro de PV et votre identité nom, prénom, adresse. Si on répond au mail, on reçoit un mail Convocation Europol de qui réclame la somme de 3851€. Et là ça devient comique car la Police s’excuse de vous déranger pour un délit que vous avez commis. Nous accusons la bonne réception de votre e-mail. Vous avez bien commis un délit, car sur les sites pornographiques et coquins il y a aussi des mineures ce qui est interdit par la loi. Nous ne sommes pas là pour vous créer des problèmes, mais cet acte est formellement interdit. Ceci étant, nous allons vous soumettre à un article de la justice qui pourrait bien vous permettre de vous exposer sans rendre cette affaire publique et sans compromettre votre profession ou votre réputation. Notez la mauvaise utilisation du terme soumettre à un article de la justice ». Ensuite on vous donne deux options pour ne pas rendre l’affaire publique, des fois que, les policiers contactent les journalistes ou tous vos amis pour les prévenir = Option 1 Vous Pouvez faire Appel à un Avocat en Fonction Agréé et Accrédité , Et Suite à ce Procès vous courrez une peine d'emprisonnement De 2 à 20 ans de Prison Ferme et la médiatisation de cet encombrant dossier afin de dissuader toutes les personnes s’adonnant à ce genres de pratiques. Option 2 Vous pouvez vous acquitter d'une Amende pénale Libératoire qui est de 3851€, Payable en deux versements maximum dans le cas où vous seriez dans l'incapacité de la payer en une seule fois. Nous vous ferons parvenir une lettre d'annulation de charge lorsque le paiement de l'amende libératoire sera effectif. Outre les problèmes de syntaxe, dans l’option 2, on vous propose de payer une amende libératoire » en plusieurs fois avec une lettre d’annulation des charges. En France, les délits ne s’annulent pas par le paiement d’une amende car vous encourez une peine de prison. C’est la différence entre une infraction et un délit. De plus, la Police ou Gendarmerie n’établissent pas de lettre d’annulation de délit, elle n’a d’ailleurs pas cette compétence. Cliquez sur l’image pour Zoomer L’escroquerie se termine par ce mail où vous communique un IBAN vers lequel faire le virement. Il s’agit probablement des informations bancaires d’une mule qui doit ensuite transférer l’argent directement aux auteurs de l’arnaque ou à un autre intermédiaire. Cliquez sur l’image pour Zoomer BrowLock Virus Police avec amende par Paysafecard ou Ukash BrowLock pour Browser Locker est une arnaque qui existe depuis 2011 mais en perte de vitesse de nos jours. Le principe est relativement simple, une régie publicitaire diffuse une publicitaire malveillante malvertising qui redirige vers une page de Browlock. Cette page bloque le navigateur internet et vous accuse d’acte pédopornographique, pédophilie ou zoophilie. En clair donc, la Police bloque votre internet sous prétexte d’un délit commis. Et là aussi, on vous demande de payer une amende via le système de paiement Paysafecard ou Ukash. Ces arnaques Police Browlock sont arrivées peu après les qui bloquaient entièrement le PC et utilisaient exactement le même procédé. Ces ont totalement disparus au profit des crypto-ransomwares. Plusieurs versions se sont succédées dans le temps où des présentations différentes ont été utilisées selon le groupe de cybercriminels. La première version avec DLCC Division de lutte contre la cybercriminalité indique qu’une affaire pénale a été ouverte. Le paiement de l’amende se faisait par Ukash. Notez les couleurs rouges vives pour faire peur. Ci-dessous une autre page de blocage Browlock se faisant passer pour Interpol. Pour faire peur, l’adresse IP et la localisation de celle-ci s’affichait sur la fausse page de la Police. Une autre version ci-dessous se faisant passer pour l’Agence Nationale de la Sécurité des Systèmes d’informations ANSSI qui n’a aucune autorité pour établir des infractions. On pouvait alors parler du Virus ANSSI. Elle mélange les logo de la Marianne, Police Nationale, Gendarmerie Nationale et des sous-entités. On a même une photo du Président de la République. Les arnaques Browlock ne visaient pas que la France mais existaient à l’international. Ainsi, elles étaient déclinaient pour chaque pays. Par exemple, ci-dessous la version Américaine avec le FBI et Allemande avec le GVU. A chaque fois, il s’agissait d’utiliser le logo et l’entité Judiciaire du pays pour faire peur. Dans les dernières versions, l’arnaque Browlock se fait passer pour la Police Nationale avec une version plus épurée et plus réaliste d’où le terme Virus Police Nationale. Elle utilise aussi une astuce pour faire croire que l’adresse WEB URL provient de L’astuce consiste à utiliser une capture d’écran du navigateur WEB avec l’URL de puis d’utiliser celle-ci dans la page WEB en forçant le passage du navigateur en plein écran. Ainsi, l’utilisateur voit en haut une barre d’adresse avec qui provient en fait de la page WEB via la capture d’écran et non de son navigateur internet. Là aussi la fausse page de la Police Nationale clame que votre ordinateur est bloqué et que vous devez payer une amende. Le paiement se faisant par une carte cadeau iTunes et réclament des sommes allant de 250€ à 500€. Plus de détails Browlock Virus Police Nationale Ces arnaques Browlock ont disparu car les publicités malveillantes redirigent plutôt vers des pages de blocages faisant la promotion des arnaques de support téléphoniques. LES BROUTEURS ET POLICE DE L’INTERNET Cette dernière arnaque se fait passer pour la Police et plus particulièrement pour la Police de l’internet. C’est une variante des scam 419 ou arnaque nigérienne devenue les arnaques à la romance ou arnaque à la webcam. Elle est donc très pratiquée dans les pays africains comme le Nigéria pour les pays anglophone ou la Côte d’Ivoire, Bénin, au Ghana pour les pays francophones. Ces arnaqueurs sont désignés comme brouteurs, qui est un terme utilisé en Côte d’Ivoire désignant les moutons qui mangent sans faire aucun effort. L’escroquerie se fait sous la forme de sexthorsion et est relativement simple, la victime se fait séduire sur les sites de rencontre, réseaux sociaux ou par mail. Une fois que la confiance est établie, le brouteur tente de convaincre la victime de se déshabiller devant sa webcam. Bien sûr l’arnaqueur enregistre la séance. A partir de là, le brouteur fait chanter la victime sous différent prétexte Il prétexte que la femme est mineure et que vous avez commis un acte de pédopornographique Que les vidéos ou images vont être mis en ligne publiquement ou envoyées à vos amis ou collègues Le chantage peut se faire directement par le brouteur ou vous pouvez aussi recevoir un mail de la Police de l’internet qui vous accuse d’un délit. Les paiements de ces fausses amendes sont en général par mandat WESTERN UNION. Toutes ces arnaques reposent sur la peur afin de vous paralyser et vous empêcher de réfléchir. Le but est donc de vous assommez et vous faire payer rapidement. Pour cela, les escrocs utilisent différentes méthodes comme On vous accuse de délits graves pédopornographiques, pédophilie, exhibitionnisme, … Des messages anxiogènes avec des couleurs rouges vives Pour rendre le message crédible, les auteurs utilisent toutes sortes de logos officiels, qui au final ne correspond pas du tout à la présentation d’un courrier officiel Le caractère urgent de la réponse On vous donne un délai pour payer l’amende avec des menaces si vous le respectez pas. Le but est de vous faire payer rapidement Les menaces utilisées sont généralement la diffusion publique de l’affaire Lorsque vous recevez un tel mail ou message, il ne faut pas paniquer et bien prendre le temps de lire le contenu Vérifiez l’adresse de l’expéditeur, si c’est une adresse en gmail, hotmail ou autre, c’est une escroquerie. Les adresses des services de Polices ou gendarmeries utilisent le domaine Vérifiez la présence de fautes d’orthographe, la bonne utilisation des termes juridique, la présence d’un numéro de dossier ou de Procès-Verbal que vous pouvez utiliser en contactant le commissariat ou gendarmerie Vous ne recevez jamais une convocation ou demande de paiement d’une amende par mail SANS AUCUNE IDENTITE Les paiements des amendes se font sur les sites internet du gouvernement et suite à une identification, elles portent généralement sur une infraction de la Route. En aucun cas, le paiement se fait directement par IBAN, Western Union et encore moins par Ukash, coupon cadeau, Bitcoin ou autres Si vous avez donné suite à l’arnaque et vous avez payé, suivez ce lien Quels sont les recours aux victimes d’arnaques sur internet A noter d’autres variantes d’arnaques par mail qui utilisent exactement les mêmes procédés mais cette fois-ci, au lieu de se faire passer pour la Police, les escroques se font passer pour des hackers Sextorsion et arnaque par mail un hacker vous a piraté LIENS Arnaque support téléphonique – PC Support Sextorsion et arnaque par mail un hacker vous a piraté Arnaque sondage ou enquête opinion/utilisateur Arnaques les fausses mises à jour logiciels 3 arnaques d’usurpation de la Police et Gendarmerie à connaître Les logiciels de nettoyage pour Windows et les arnaques Logiciels de mise à jour de pilotes Arnaque et danger Les Arnaques autour des fausses alertes de virus Arnaque Gagner Samsung ou Iphone par mail Browlock Virus Police Nationale Les plateformes de signalement contre les malwares, spam, escroqueries Comment protéger ses comptes internet Recours pour les victimes de virus ou arnaque sur internet Article initial 12 octobre 2021

Le 1er site d’information sur l’actualité. Retrouvez ici une archive du 01 novembre 1962 sur le sujet M. André Malraux : la Constitution est un instrument donné au général de

Le procureur de la République reçoit les plaintes et les dénonciations et apprécie la suite à leur donner » article 40 du Code de procédure pénale. Le Procureur dispose du pouvoir de poursuivre les faits dénoncés, ou de classer la plainte sans suite Lorsqu’il estime que les faits qui ont été portés à sa connaissance en application des dispositions de l’article 40 constituent une infraction commise par une personne dont l’identité et le domicile sont connus et pour laquelle aucune disposition légale ne fait obstacle à la mise en mouvement de l’action publique, le procureur de la République territorialement compétent décide s’il est opportun 1° Soit d’engager des poursuites ; 2° Soit de mettre en œuvre une procédure alternative aux poursuites … ; 3° Soit de classer sans suite la procédure dès lors que les circonstances particulières liées à la commission des faits le justifient. » En cas de classement sans suite, le plaignant dispose alors de trois recours Un recours hiérarchique devant le Procureur général ; Un dépôt de plainte avec constitution de partie civile ; Une citation directe. A. Le recours hiérarchique devant le Procureur général. En vertu de l’article 40-3 du Code de procédure pénale, Toute personne ayant dénoncé des faits au procureur de la République peut former un recours auprès du procureur général contre la décision de classement sans suite prise à la suite de cette dénonciation. » Le procureur général est un magistrat du parquet près une Cour d’appel, qui a autorité sur les procureurs de la République. Le recours hiérarchique contre la décision de classement sans suite est introduit par un écrit adressé au parquet général compétent. Le procureur général peut alors enjoindre aux procureurs de la République, par instructions écrite, d’engager des poursuites ou de saisir la juridiction compétente de réquisitions écrites que le procureur général juge opportunes. Autrement dit, le procureur général pourra demander au procureur de la République de poursuivre l’enquête s’il l’estime opportun, ou bien, il pourra enjoindre le procureur de la République d’engager des poursuites ou de saisir la juridiction compétente. Si le procureur général estime le recours hiérarchique infondé, il en informera le plaignant. B. La plainte avec constitution de partie civile. 1. Principe. En vertu de l’article 85 du Code de procédure pénale, Toute personne qui se prétend lésée par un crime ou un délit peut en portant plainte se constituer partie civile devant le juge d’instruction ». Lorsque le procureur de la République décide de classer une plainte sans suite, il doit informer le plaignant de la possibilité de désigner un avocat en vue de se constituer partie civile par une demande adressée au Bâtonnier. Sauf s’il s’agit d’un crime ou d’un délit prévu par la loi du 29 juillet 1881 sur la liberté de la presse diffamation, injures, …, la plainte avec constitution de partie civile n’est recevable que si une première plainte a déjà été déposée dans un commissariat de police ou une brigade de gendarmerie, et que Le procureur de la République a informé le plaignant du classement sans suite de sa plainte, ou ; - Il s’est écoulé un délai de 3 mois depuis le dépôt de plainte simple. 2. Procédure. La plainte avec constitution de partie civile doit être adressée au doyen des juges d’instruction du tribunal judiciaire compétent. Elle prendra la forme d’un courrier reprenant l’ensemble des faits, et auquel sera joint un récépissé de la plainte précédemment déposée, ou bien l’avis de classement sans suite. Après réception de la plainte, le juge d’instruction ordonne sa communication au procureur de la République, afin que celui-ci prenne ses réquisitions. Le procureur de la République peut alors demander un délai supplémentaire de 3 mois avant de prendre ses réquisitions afin de poursuivre des investigations. Plusieurs possibilités s’ouvrent au procureur de la République dans le choix de ses réquisitions. Il peut tout d’abord saisir le juge d’instruction de réquisitions de non informer non-ouverture d’une information judiciaire si les faits ne peuvent légalement comporter une poursuite ou si, à supposer ces faits démontrés, ils ne peuvent admettre aucune qualification pénale. Le procureur de la République peut également prendre des réquisitions de non-lieu dans le cas où il est établi de façon manifeste, au vu des investigations qui ont pu être réalisées à la suite du dépôt de la plainte, que les faits dénoncés par la partie civile n’ont pas été commis. Enfin, le procureur de la République, celui-ci peut requérir du juge d’instruction de rendre une ordonnance de refus d’informer, tout en invitant la partie civile à engager des poursuites par voie de citation directe. En tout état de cause, la juridiction d’instruction régulièrement saisie d’une plainte avec constitution de partie civile n’est pas tenue des réquisitions du procureur de la République. Elle a le devoir d’instruire, quelles que soient les réquisitions du Ministère public. Cette obligation ne cesse que si, pour des causes affectant l’action publique elle-même, les faits ne peuvent comporter légalement une poursuite ou si, à supposer les faits démontrés, ils ne peuvent admettre aucune qualification pénale Crim., 16 nov. 1999 ; 4 janv. 2005. Par conséquent, le juge d’instruction est tenu de vérifier la réalité des faits dénoncés et leur qualification pénale éventuelle Crim., 11 janv. 2001, et ce même si les faits visés dans la plainte sont mal qualifiés pénalement Crim., 26 sept. 2001. La juridiction d’instruction, saisie de réquisitions de non-lieu du procureur de la République, ne peut prononcer non-lieu à informer que s’il est établi de façon manifeste, au vu des investigations qui ont pu être réalisées à la suite de la plainte préalablement déposée devant le procureur de la République, que les faits dénoncés par la partie civile n’ont pas été commis Crim., 6 oct. 2009. Le juge d’instruction peut décider d’entendre le plaignant, d’office, ou sur réquisition du procureur de la République. In fine, le juge d’instruction décidera De rendre une ordonnance de refus d’informer qui sera susceptible d’appel devant la chambre de l’instruction ; D’ouvrir une information judiciaire. Si le juge d’instruction décide de ne pas suivre les réquisitions du procureur de la République, il doit rédiger une ordonnance motivée. 3. La citation directe. Lorsqu’une plainte a été classée sans suite, la citation directe permet à un plaignant de citer directement l’auteur présumé des faits devant un tribunal correctionnel ou un tribunal de police. Dans cette hypothèse, aucun juge d’instruction ne sera saisi et l’affaire sera jugée en l’état. C’est la raison pour laquelle la citation directe est réservée aux contraventions ou aux délits. La citation directe sera délivrée par un huissier de justice à la partie adverse. La citation directe a pour conséquence de citer l’auteur supposé des faits devant un tribunal correctionnel afin qu’il soit jugé. La présence du plaignant à l’audience est fortement recommandée ; il sera interrogé par le juge dans le cadre de l’instruction du dossier, tout comme le prévenu s’il se présente. Le Tribunal correctionnel rendra alors un jugement, de condamnation ou de relaxe, éventuellement assorti d’une condamnation à verser des indemnités à la victime. Laloi est la volonté générale exprimée par la majorité des citoyens ou de leurs représentants. Article 13. Ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché ; nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas. Article 14. La ville du Port-au Prince est déclarée capitale de la République et siège du gouvernement.

La Guinée est devenue le premier pays d'Afrique subsaharienne à devenir indépendant de la France, après avoir voté non» le 28 septembre 1958 au référendum instituant une communauté» franco-africaine, proposée par le général de Gaulle. Avant ce vote, de Gaulle avait effectué un périple en terre africaine pour défendre son idée de communauté avec la France. Retour sur ces événements. Revenu au pouvoir à l’occasion de la crise algérienne du 13 mai 1958, le général de Gaulle se lance dans une série de réformes, dont la modification de la constitution qui inclut un processus de décolonisation africaine avec une idée maîtresse, réunir les futurs pays indépendants africains dans une large communauté avec la métropole. Ce projet est inscrit dans le texte constitutionnel qui doit être soumis à référendum, en septembre 1958, aux Français de métropole mais aussi aux habitants des territoires coloniaux. Pour défendre son idée, à l’été 1958, le général se lance dans une grande tournée des pays africains, d’Alger à Dakar, en passant notamment par Conakry. Le 24 août 1958, il engage à Brazzaville la décolonisation de l'Afrique noire en proposant la création de la Communauté, cadre qu’il veut donner à l'indépendance des Etats de l'Afrique noire francophone. Lors de cette tournée africaine, de Gaulle propose au suffrage de tous les citoyens des territoires d’Afrique et des citoyens de métropole» de former une Communauté dans laquelle chacun des Etats membres accédera à l’autonomie, avec un pouvoir exécutif et législatif. La défense, la politique étrangère, la politique économique et financière, le contrôle de la justice relèveront de l’exécutif de la Communauté, rappelle Jeune Afrique. La Communauté, cela veut dire Paris... De Gaulle est clair lorsqu'il affirme Il est naturel et légitime que les peuples africains accèdent à ce degré politique où ils auront la responsabilité entière de leurs affaires intérieures, où il leur appartiendra d’en décider eux-mêmes». Les affaires intérieures, pas plus. Le 28 août, de Gaulle arrive à Conakry, capitale de ce qui n'est pas encore la Guinée. Il est accueilli par le jeune maire et député RDA, Rassemblement démocratique africain, apparenté PC du territoire, Ahmed Sékou Touré. Du haut de ses 36 ans, vêtu de son boubou blanc, signe de son africanité, il oppose au vieux général, âgé de 67 ans, un discours fort Nous ne renoncerons pas et nous ne renoncerons jamais au droit légitime et naturel à l’indépendance.» Nous préférons la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l’esclavage» Le chantage à l'aide française n'a pas marché avec le jeune leader guinéen qui, fidèle aux rêves de l'époque, croit en une Afrique libre et décomplexée, anti-colonialiste, panafricaniste». Il lance à de Gaulle une phrase qui restera dans la légende politique du continent Nous préférons la pauvreté dans la liberté à la richesse dans l’esclavage.» L'INA dispose de l'enregistrement de ce passage.Ce à quoi le général répond On a parlé d’indépendance. Et bien, je le dis ici plus haut qu’ailleurs, l’indépendance est à la disposition de la Guinée. Elle peut la prendre en disant "non" à la proposition qui lui est faite et, dans ce cas, je garantis que la métropole ne s’y opposera pas.» Et il ajoute Elle en tirera, bien sûr, des conséquences, mais d'obstacles elle n'en fera pas et votre Territoire pourra comme il le voudra et dans les conditions qu'il voudra, suivre la route qu'il voudra.» Selon les témoins de l'époque, le général de Gaulle est furieux. Il dira à ses proches La Guinée, Messieurs, n’est pas indispensable à la France. Qu’elle prenne ses responsabilités. … Nous n’avons plus rien à faire ici. Le 29 septembre, la France s’en ira.» Vexé, le chef du gouvernement français annulera toutes les réceptions prévues, ne dînera pas avec Sékou Touré comme convenu initialement. 95% de non» en Guinée Un mois plus tard, le 28 septembre, lors du référendum constitutionnel, tous les territoires d'Afrique et surtout la métropolie votent oui»... sauf un la Guinée. 95,2% des électeurs votent non», alors que dans quasiment tous les autres futurs pays africains, le oui» l’emporte avec des majorités dépassant les 90% à l’exception de Magagascar, 77%, la future Djibouti 75% et le Niger 78%. Le non» l'ayant emporté, la Guinée proclame son indépendance le 2 octobre. Mais les conséquences sont rapidement visibles. La France se retire brutalement. Le 29 septembre, le gouverneur français informe Sékou Touré qu’à partir du 30, Paris mettra fin à toutes les aides jusqu’alors consenties et retirera son personnel technique, y compris les forces armées», rappelle un universitaire. Le nouveau pays recherche des appuis en Afrique, auprès de Kwame N'Krumah alors Premier ministre du Ghana notamment, tandis que le monde soviétique propose de combler le départ des Français. Finalement, les relations avec la France se normalisent dans le milieu des années 60. Sékou Touré restera au pouvoir jusqu'à sa mort en 1984. Son geste historique restera cependant terni par sa gestion dictatoriale.

Ilest nommé directeur général adjoint en charge de l'aval au sein de la SNPC, soit le raffinage et la distribution, et administrateur général
par Serge BraudoConseiller honoraire à la Cour d'appel de Versailles MINISTERE PUBLIC DEFINITIONDictionnaire juridique "Ministère public" est l'expression par laquelle on désigne l'ensemble des magistrats qui dans une juridiction sont chargés de défendre les intérêts de la collectivité nationale. On dit aussi le "Parquet". Au niveau de la Cour de Cassation et celui des Cours d'appel, le Parquet est désigné par l'expression "Parquet Général". Les Magistrats du Ministère Public constituent la "Magistrature debout" ainsi appelée en raison de ce qu'aux audiences auxquelles ils prennnt place, ces Magistrats s'adressent au tribunal en prenant la parole debout alors que, les juges restent assis, d'où, par opposition pour désigner ces derniers, l'expression "Magistrature assise" ou encore "Magistrats du siège". Le Ministère public est constitué, au niveau de la Cour de Cassation par le "Procureur général près la Cour de cassation", par les "Premiers avocats généraux", et les Avocats généraux. Au niveau des Cours d'appel par le Procureur général, un ou des Avocats généraux et des Substituts généraux. Au niveau des Tribunaux judiciaires, le Ministère Public comprend le Procureur de la République, le Procureur adjoint il n'en existe que dans les juridictions des villes importantes, les Premiers substituts et les Substituts. Bien qu'ils puissent intervenir à l'occasion d'une affaire déterminée, en particulier devant le Tribunal de commerce, il n'existe pas de Parquet au niveau des juridictions spécialisées. Si l'intervention du Ministère Public se révélait nécessaire. c'est le Procureur de la même circonscription judiciaire ou l'un des autres Magistrats du Parquet de ce Tribunal qui y porterait la parole à l'audience. Au plan de l'organisation judiciaire, les Magistrats du Ministère public ne constituent pas un corps administratif distinct de celui des Magistrats du siège. Les uns et les autres, sont issus des mêmes concours. Au sein d'une même juridiction, les "parquetiers" remplissent seulement des fonctions différentes de celles qui sont dévolues aux Magistrats du siège. Et cette unicité se traduit par le fait que le statut de la Magistrature ne s'oppose pas à ce qu'au cours du développement de sa carrière un Magistrat puisse obtenir d'être muté d'une fonction du siège, à une fonction du Parquet et réciproquement. Mais cette mutation s'accompagne en même temps soit, à grade égal soit, à un grade supérieur, d'une nommination dans une juridiction différente de celle que ce magistrat occupait avant le tranfert qu'il a sollicité. Contrairement à une idée populaire les fonctions des Magistrats du Parquet ne sont pas limitées aux affaires pénales. Le Parquet joue un rôle important dans certaines affaires civiles. Il en est ainsi en particulier dans toutes les affaires dans lesquelles il convient de vérifier que les dispositions légales intéressant la situation des mineurs et, celles dans lesquelles se trouvent des majeurs protégés, sont strictement appliquées. Le Parquet dispose, en vertu de la Loi, . d'un droit d'initiative pour introduire certaines instances, dans d'autre cas, il doit être mis en cause. dans d'autres circonstances, enfin les Magistrats du Parquet ont la faculté d' intervenir dans ces mêmes affaires. Consulter "Communication des causes. Les Magistrats du Ministère public jouent également un rôle important en matière de nationalité. en matière de relations judiciaires internationales et en matière d'exécution. Ils exercent une sorte de tutelle administrative sur le service de l'"Etat civil et exercent un contrôle sur les établissements de soins recevant des personnes dont les facultés mentales sont altérées et sur les successions vacantes. En matière civile, en dehors des audiences des Cours d'appel dans les cas où leur intervention est obligatoire, il est très exceptionnel d'entendre les membres du Ministère Public requérir oralement en général, quand le Ministère Public intervient dans des affaires civiles, le Procureur de la République ou ses substituts prennent des conclusions écrites. le mot "réquisitions" est réservé au vocabulaire de la procédure pénale on dit aussi "avis" pour les qualifier. L'avis écrit du ministère public, par lequel ce dernier déclare s'en rapporter, étant sans influence sur la solution du litige, il n'a pas à être communiqué aux parties 2e Chambre civile 1er septembre 2016, pourvoi n°15-14596, BICC n°856 du 15 février 2017 et Legifrance. Le magistrat du ministère public qui suppose en sa personne un conflit d'intérêts, au sens de l'article 7-1 de l'ordonnance n° 58-1270 du 22 décembre 1958 portant loi organique relative au statut de la magistrature, ou estime en conscience devoir s'abstenir se fait remplacer. Consulter "suspicion légitime". Les personnes désignées dans les conditions de l'article L814-2 du Code de commerce sont placées sous le contrôle du Parquet. Hormis leurs fonctions dans les juridictions les Magistrats du Parquet, comme les Magistrats du Siège, . peuvent être affectés à la Chancelerie du Ministère de la Justice. Textes Ordonnance n°2016-727 du 2 juin 2016 relative à la désignation en justice, à titre habituel, des huissiers de justice et des commissaires-priseurs judiciaires en qualité de liquidateur ou d'assistant du juge commis dans certaines procédures prévues au titre IV du livre VI du code de commerce. Bibliographie Lemelin L. et Pansier F-J., Le Procureur de la République, PUF, 1998, Coll. Que Sais-je?. Poulet L., Le Ministère public devant le Conseil d'état et la Cour de cassation, éd. l'auteur, 1997. Wolff J., Le Ministère Public, PUF, 1998. Liste de toutes les définitions A B C D E F G H I J L M N O P Q R S T U V W
Porterplainte auprès du procureur de la République. Vérifié le 09 Juin 2022 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Carine Halley, la nouvelle procureure de la République de Quimper Finistère, arrive en provenance des Sables-d'Olonne Vendée. Sa prise de fonction remonte au 16 novembre 2020. Par Rédaction Côté Quimper Publié le 24 Nov 20 à 1825 Carine Halley, la nouvelle procureure de la République de Quimper. ©Côté QuimperLe tribunal judiciaire de Quimper Finistère a une nouvelle procureure de la République. Il s’agit de Carine Halley. Elle occupait précédemment les mêmes fonctions aux Sables-d’Olonne Vendée.La magistrate a pris ses fonctions, le 16 novembre 2020. Carine Halley succède à Thierry Lescouarc’h, nommé en août 2020 au cabinet du Garde des sceaux, Éric l’immédiat, épidémie de Covid-19 oblige, une audience d’installation n’est pas à l’ordre du jour. Et repoussée à début 2021. En attendant, la nouvelle procureure de la République de Quimper a présenté, mardi 24 novembre, lors d’un point presse, les grandes lignes de son parcours, et expliquer sa méthode de travail. Une carrière au parquet Carine Halley est née en Allemagne, près du lac de Constance, et a grandi dans la région de Baden-Baden. C’est ce qu’elle s’est contentée d’indiquer de sa vie privée. Titulaire d’un diplôme en droit pénal et en sciences criminelles, elle a cependant commencé sa carrière au ministère de l’Économie et des finances, et plus précisément au sein de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes DGCCRF. Pendant huit ans, j’ai été responsable du service juridique de deux directions départementales, dans la Somme puis dans les Deux-Sèvres. » Son entrée à l’École nationale de la magistrature ENM remonte à 1999. Deux ans plus tard, Carine Halley était nommée substitut du procureur de Saumur Maine-et-Loire. Depuis, la magistrate n’a pas quitté le un choix. Je suis pénaliste et très attachée au ministère public. J'apprécie aussi le dynamisme de la fonction. Au parquet, nous intervenons dès le début de l'enquête jusqu'au procès devant le tribunal. Nous pouvons ainsi suivre un dossier de A à Z et être très pro-actifs. Elle a été vice-procureure de Lorient 2009-2014, procureure de la République de Saumur 2014-2017 puis des Sables-d’Olonne 2017-2020. Vidéos en ce moment sur ActuÀ la réouverture du tribunal de SaumurLe parcours de Carine Halley comporte une situation pour le moins inédite. En 2014, elle est en effet retournée à Saumur pour la réouverture du avait été fermé après l’entrée en vigueur de la réforme de la carte judiciaire portée par Rachida Dati, alors ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy en 2007. C’était très étrange. Il a fallu tout reconstruire. » Son parquet ne comptait alors que deux magistrats. Face aux problématiques de stupéfiants, d’alcool et de violences, nous aurions pu être trois », glisse Carine Halley. Aux Sables-d’Olonne, deux parquetiers travaillaient sous ses sont six à Quimper. Pour rappel, le ressort du tribunal judiciaire de Quimper couvre toute la Cornouaille jusqu’à Châteaulin ; et de Quimperlé au Cap-Sizun. Quelle sera sa politique pénale ? Dans les prochaines semaines, la nouvelle procureure va définir sa politique pénale. Pour mémoire, Thierry Lescouarc’h avait arrêté trois domaines prioritaires la sécurité routière, le trafic de stupéfiants et les violences conjugales. Il est encore trop tôt pour arrêter une politique pénale. Mais je peux déjà dire que je serai vigilante sur les conduites addictives et les violences intrafamiliales. Pour l’heure, Carine Halley compte rencontrer les partenaires du parquet les services de la préfecture, les élus, les représentants des forces de l’ordre… et son homologue de Brest. Un parquet ne peut pas travailler tout seul. Avoir des liens avec le parquet de Brest est logique pour harmoniser les politiques pénales à l’échelle du département. » Cet article vous a été utile ? Sachez que vous pouvez suivre Côté Quimper dans l’espace Mon Actu . En un clic, après inscription, vous y retrouverez toute l’actualité de vos villes et marques favorites.
FOsBoL.