COMITED ORGANISATION DES EXPOSITIONS DU TRAVAIL DU CALVADOS à COLOMBELLES (14460) : établissement siÚge (RNCS), activité, adresse, tranche d'effectif, nature de l'établissement, date de création
Organiser des fĂȘtes ou des sĂ©minaires au sein ou en dehors de l’entreprise peut s’avĂ©rer un bon moyen de rassembler le personnel, fĂ©dĂ©rer les Ă©quipes ou se rapprocher de ses partenaires ou clients. Mais ces fĂȘtes posent un certain nombre de questions. Les salariĂ©s sont-ils obligĂ©s d’y assister ? Est-ce alors du temps de travail ? Qui est responsable s’il survient un problĂšme pendant ou aprĂšs la fĂȘte ? Autant de questions et d’autres auxquelles nous rĂ©pondons dans ce dossier
Les salariĂ©s sont-ils obligĂ©s d’assister Ă  une fĂȘte organisĂ©e par l’entreprise ? Aucun article du Code du travail n’encadre l’organisation de soirĂ©es festives d’entreprise. En fait, il y a fĂȘte et fĂȘte. Certaines manifestations festives organisĂ©es par l’employeur ont uniquement pour but d’offrir aux salariĂ©s de passer un bon moment ensemble, mĂȘme si derriĂšre l’attente affichĂ©e, se cache une volontĂ© de renforcer les liens entre les collĂšgues de travail. Il y a ceux qui apprĂ©cient et s’y rendent volontiers ; d’autres qui rechignent Ă  y aller. Sur un plan juridique, un salariĂ© n’est pas tenu d’y assister, surtout lorsqu’il s’agit d’un Ă©vĂ©nement organisĂ© en dehors du temps de travail. Il est donc libre de ne pas s’y rendre, sans motif, et son absence ne saurait ĂȘtre fautive, ni justifier une sanction. Si l’évĂ©nement a lieu pendant le temps de travail, le salariĂ© ne dĂ©sirant pas y participer doit se tenir Ă  la disposition de l’employeur pour effectuer son travail. Il a droit, dans ce cas, au paiement de son salaire. Mais il y a aussi d’autres types d’évĂ©nements qui s’apparentent Ă  des sĂ©minaires de travail travaux de groupe, discussions autour d’une stratĂ©gie, prĂ©paration d’un lancement de produit, etc. Les salariĂ©s partagent souvent leurs journĂ©es entre travail, purs loisirs spa, randonnĂ©e, etc. et d’autres qui n’en sont pas vraiment jeux de rĂŽles ou autres activitĂ©s en Ă©quipe. De tels sĂ©minaires Ă  caractĂšre professionnel sont considĂ©rĂ©s comme du temps de travail effectif. Ils sont en tant que tel obligatoires. Refuser d’y participer peut alors ĂȘtre qualifiĂ© d’acte d’insubordination, Ă  moins que le salariĂ© n’invoque un refus de participer Ă  une activitĂ© qui le met en danger. Distinguer ces deux types d’évĂšnements n’est pas forcĂ©ment chose aisĂ©e. Les sĂ©minaires ne sont pas toujours purement festifs ou purement professionnels
 EvĂšnement festif quand le considĂ©rer comme une activitĂ© sociale et culturelle ASC ? Une soirĂ©e festive » mĂȘme organisĂ©e par l’employeur peut-elle ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une ASC ? L’enjeu est de taille. Si c’est une ASC, le CE peut reprendre la main sur l’organisation de cette soirĂ©e et surtout revendiquer les sommes qui y sont consacrĂ©es par l’employeur. Mais qu’est-ce qu’une activitĂ© sociale et culturelle ? L ’article L. 2323–83 du Code du travail dĂ©finit ainsi cette notion Le comitĂ© d’entreprise assure, contrĂŽle ou participe Ă  la gestion de toutes les activitĂ©s sociales et culturelles Ă©tablies dans l’entreprise prioritairement au bĂ©nĂ©fice des salariĂ©s, de leur famille et des stagiaires, quel qu’en soit le mode de financement, dans des conditions dĂ©terminĂ©es par dĂ©cret en Conseil d’Etat ». Cet article ne nous donne pas d’indication prĂ©cise sur ce que l’on entend par ASC. Il se contente d’édicter au profit du CE un monopole sur la gestion des activitĂ©s sociales et culturelles et de renvoyer Ă  un dĂ©cret en Conseil d’Etat pour en savoir un peu plus sur la nature de ces activitĂ©s. Mais, ce dĂ©cret en Conseil d’Etat, codifiĂ© Ă  l’article R. 2323–20 du Code du travail Ă©numĂšre Ă  titre indicatif des activitĂ©s, dont nombre d’entre elles sont dĂ©suĂštes. Aussi est-il prĂ©fĂ©rable de se rapporter Ă  la dĂ©finition qu’en ont donnĂ© les juges pour savoir plus prĂ©cisĂ©ment ce qu’est une activitĂ© sociale et culturelle dĂ©nommĂ©e Ɠuvres sociales jusqu’en 1982 Doit ĂȘtre considĂ©rĂ©e comme une Ɠuvre sociale, toute activitĂ© non obligatoire lĂ©galement, quelque soit sa dĂ©nomination, la date de sa crĂ©ation et son mode de financement, exercĂ©e principalement au bĂ©nĂ©fice du personnel de l’entreprise, sans discrimination, en vue d’amĂ©liorer les conditions collectives d’emploi, de travail et de vie du personnel au sein de l’entreprise » Cass. soc., 13 nov. 1975, n° 73–14848. Alors quand peut-on considĂ©rer qu’une soirĂ©e festive organisĂ©e par l’employeur est une ASC ? RĂ©ponse de la Cour de cassation 9 juillet 2014, n° 13–18577. Il ne suffit pas que cette soirĂ©e dĂ©bute par un cocktail dinatoire suivi d’une soirĂ©e dansante non obligatoire pour les salariĂ©s pour considĂ©rer qu’il s’agit d’une ASC en ce qu’elle ne tend pas Ă  amĂ©liorer les conditions collectives de travail, comme le prĂ©tendait le CE pour revendiquer les sommes consacrĂ©es par l’employeur Ă  l’organisation de cette soirĂ©e. Les juges, pour dire qu’il ne s’agissait pas d’une ASC, ont notĂ© que si la soirĂ©e annuelle offerte par l’employeur Ă  ses collaborateurs se dĂ©roulait dans un cadre festif, elle avait pour objet de prĂ©senter le bilan annuel et les perspectives de la sociĂ©tĂ© et d’assurer une cohĂ©sion au sein de l’entreprise ». DĂšs lors, cette manifestation constituait un Ă©lĂ©ment de gestion, par l’employeur, de son personnel et ne relevait pas d’une activitĂ© sociale et culturelle ». En organisant cette soirĂ©e, l’employeur ne cherchait pas tant Ă  amĂ©liorer les conditions de bien-ĂȘtre des salariĂ©s qu’à fĂ©dĂ©rer et remobiliser ses Ă©quipes pour qu’elles soient plus performantes au travail ! DĂšs lors, il ne s’agit pas d’une ASC et le CE n’est pas fondĂ© Ă  rĂ©clamer le budget allouĂ© Ă  cette soirĂ©e pour dĂ©velopper sa politique sociale. Mais oĂč fixer le curseur entre une soirĂ©e qui s’apparente Ă  une ASC et une autre qui ne s’y apparente pas ? Ça, les juges ne le disent pas dans l’absolu. EvĂšnement festif peut-on interdire la consommation d’alcool dans le rĂšglement intĂ©rieur ? Certains salariĂ©s ne conçoivent pas de faire la fĂȘte sans consommer de l’alcool. Pourtant, l’article R. 4228–20 du Code du travail prĂ©voit qu’aucune boisson alcoolisĂ©e autre que le vin, la biĂšre, le cidre et le poirĂ© n’est autorisĂ©e sur le lieu de travail ». Un dĂ©cret entrĂ© en vigueur le 4 juillet dĂ©cret n° 2014–754 du 1er juillet 2014, sans remettre en cause ces dispositions, prĂ©voit qu’il est dĂ©sormais possible, Ă  certaines conditions, d’interdire toute consommation d’alcool dans l’entreprise. N’oublions pas que l’employeur a une obligation de rĂ©sultat en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ©. Il doit avoir conscience du danger auquel il expose les salariĂ©s et tout faire pour les en prĂ©server. A ce titre, il semblerait possible de dĂ©cider que si un Ă©vĂ©nement festif se dĂ©roule dans l’entreprise, qu’il soit organisĂ© par l’entreprise, les salariĂ©s ou le CE, il se fera sans alcool et de le consigner dans le rĂšglement intĂ©rieur ou par note de service. Mais, le Code du travail comporte aussi un article L. 1321–3 lequel dispose que le rĂšglement intĂ©rieur ne peut comporter des dispositions apportant aux droits des personnes et aux libertĂ©s individuelles et collectives des restrictions qui ne seraient pas justifiĂ©es par la nature des tĂąches Ă  accomplir ni proportionnĂ©es au but recherchĂ©. Aussi, il ne semble pas que l’employeur puisse poser une interdiction de façon gĂ©nĂ©rale et absolue Ă  toute consommation d’alcool dans l’entreprise, sauf situation particuliĂšre de danger ou de risque pour le salariĂ© ou pour des tiers. Et s’il y a une interdiction, elle doit ĂȘtre proportionnĂ©e au but recherchĂ© et l’employeur doit justifier d’un danger particulier pour le salariĂ© ou les tiers. NĂ©anmoins, l’employeur qui organise une fĂȘte, dans ou en dehors de l’entreprise, doit prendre toutes les mesures de prĂ©caution pour que le trajet du retour se passe bien. Il et conseillĂ© de prendre des mesures de prĂ©vention mettre des Ă©thylotests Ă  disposition, organiser un systĂšme de navettes ou de covoiturage, demander que des capitaines de soirĂ©e » ne buvant pas d’alcool se dĂ©signent volontairement pour raccompagner leurs collĂšgues qui ne sont pas en Ă©tat de conduire. Si un accident de la circulation survenait aprĂšs un Ă©vĂ©nement festif organisĂ© par l’employeur, dans ou en dehors de l’entreprise, pendant ou en dehors des horaires de travail, il pourrait ĂȘtre poursuivi pour non-assistance Ă  personne en danger. Le salariĂ© qui se tient mal Ă  une soirĂ©e organisĂ©e par l’employeur peut-il ĂȘtre sanctionnĂ© ? Si la soirĂ©e se tient en dehors du temps et du lieu de travail, le salariĂ© n’est plus sous la subordination de l’employeur et ses actes relĂšvent de sa vie personnelle. Ils Ă©chappent normalement au pouvoir disciplinaire de l’employeur. Mais certains comportements peuvent ĂȘtre rattachĂ©s Ă  la vie professionnelle et donc donner lieu Ă  une sanction. Ainsi en a-t-il Ă©tĂ© jugĂ© dans une affaire opposant un salariĂ© qui a eu envers ses collĂšgues fĂ©minines des attitudes dĂ©placĂ©es pouvant ĂȘtre qualifiĂ©es de harcĂšlement sexuel Cass. soc., 9 octobre 2011, n° 09–72672. La Cour de cassation a lĂ©gitimĂ© le licenciement pour faute grave prononcĂ© Ă  l’encontre de ce salariĂ© par son employeur, considĂ©rant que le comportement du salariĂ©, mĂȘme lors de soirĂ©es organisĂ©es aprĂšs le travail, se rattache Ă  sa vie professionnelle dĂšs lors qu’il a commis des actes Ă  l’égard de personnes avec lesquelles il est en contact en raison de ses fonctions. Caroline Gary Lesaccidents de travail, les incidents et les situations de travail dĂ©gradĂ©es sont rĂ©vĂ©lateurs de failles dans l'organisation du travail ou dans la mise en Ɠuvre d'actions de prĂ©vention. Une analyse de ces situations permet d'en identifier les causes et de mettre en Ɠuvre des actions correctrices, ce qui peut conduire Ă  mettre Ă  jour le Duerp.
Les mĂ©dicaments cytotoxiques sont utilisĂ©s surtout pour traiter le cancer le cadre d’une chimiothĂ©rapie mĂ©dicaments anti-nĂ©oplasiques. DerniĂšrement, leur utilisation s’est Ă©tendue au traitement de certaines maladies inflammatoires toxicitĂ© des mĂ©dicaments cytotoxiques en fait une substance potentiellement dangereuse pour les gens qui les manipulent. Les effets sur la santĂ© sont bien documentĂ©s. Des Ă©tudes ont dĂ©montrĂ© que l’on retrouve souvent des niveaux dĂ©tectables de mĂ©dicaments cytotoxiques dans l’air des hĂŽpitaux lorsque ces mĂ©dicaments sont prĂ©parĂ©s hors des enceintes de sĂ©curitĂ© biologique appropriĂ©es. On a aussi dĂ©celĂ© la prĂ©sence de divers mĂ©dicaments cytotoxiques dans l’urine des membres du personnel qui prĂ©parent les mĂ©dicaments sans que les prĂ©cautions adĂ©quates soient cas de contact, ils peuvent aussi causer des irritations de la peau, des yeux et des mĂ©dicaments cytotoxiques peuvent aussi avoir des effets toxiques pour la reproduction ou revanche, aucune Ă©tude scientifique n’a encore dĂ©montrĂ© qu’une exposition professionnelle rĂ©pĂ©tĂ©e et Ă  long terme Ă  de petites quantitĂ©s de mĂ©dicaments cytotoxiques soit une cause de cancer. Cependant on sait que de nombreux mĂ©dicaments cytotoxiques sont - gĂ©notoxiques, c’est-Ă -dire qu’ils endommagent l’ADN et peuvent mener Ă  la croissance d’une tumeur maligne- carcinogĂšnes, c’est-Ă  dire qu’ils peuvent causer des mutations menant au dĂ©veloppement de tumeurs dans des cellules autrement saines- mutagĂšnes, c’est-Ă -dire qu’ils modifient l’ADN d’un ĂȘtre vivant, ce qui accroĂźt la probabilitĂ© d’une mutationToute personne qui travaille avec des patients recevant des mĂ©dicaments cytotoxiques est Ă  risque d’exposition et doit ĂȘtre protĂ©gĂ©e chaque fois qu’elle travaille avec ces mĂ©dicaments. L’exposition peut se produire au moment de la prĂ©paration, de l’administration ou du transport des mĂ©dicaments, de la manipulation, du transport et de l’élimination des dĂ©chets des patients et du nettoyage des gĂ©nĂ©ralistes et rĂ©glementaires sur la traçabilitĂ© des expositions aux agents CMR Si les rĂ©sultats de l'Ă©valuation des risques rĂ©vĂšlent un risque pour la santĂ© ou la sĂ©curitĂ© des travailleurs, l'employeur tient Ă  la disposition des travailleurs exposĂ©s et du comitĂ© social et Ă©conomique des informations appropriĂ©es sur Code du travail, art. R. 4412-86 - 1° Les activitĂ©s ou les procĂ©dĂ©s industriels mis en Ɠuvre, y compris les raisons pour lesquelles des agents cancĂ©rogĂšnes, mutagĂšnes ou toxiques pour la reproduction sont utilisĂ©s ; - 2° Les quantitĂ©s fabriquĂ©es ou utilisĂ©es de substances ou prĂ©parations qui contiennent des agents cancĂ©rogĂšnes mutagĂšnes ou toxiques pour la reproduction ; - 3° Le nombre de travailleurs exposĂ©s ; - 4° Les mesures de prĂ©vention prises ; - 5° Le type d'Ă©quipement de protection Ă  utiliser ; - 6° La nature et le degrĂ© de l'exposition, notamment sa durĂ©e ; - 7° Les cas de substitution par un autre informations sont tenues Ă  la disposition du mĂ©decin du travail, de l'inspection du travail, du mĂ©decin inspecteur du travail et des agents des services de prĂ©vention des organismes de sĂ©curitĂ© sociale Code du travail, art. outre, les travailleurs et les membres du comitĂ© d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail ou, Ă  dĂ©faut, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel, ainsi que le mĂ©decin du travail, sont informĂ©s le plus rapidement possible des expositions anormales, de leurs causes et des mesures prises ou Ă  prendre pour y remĂ©dier Code du travail, art.
COMITÉD’ORGANISATION DES EXPOSITIONS DU TRAVAIL ET DU CONCOURS UN DES MEILLEURS OUVRIERS DE FRANCE (COET-MOF) RÉFÉRENTIEL DU CONCOURS DIPLÔMANT « Un des Meilleurs Ouvriers de France » 27Ăšme PROMOTION Groupe III : MĂ©tiers du bĂątiment et du patrimoine architectural Classe 4: PLOMBERIE INSTALLATION
Le comitĂ© d'hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail est une instance de concertation chargĂ©e de contribuer Ă  la protection de la santĂ© physique et mentale et de la sĂ©curitĂ© des agents dans leur travail. Il a pour mission de participer Ă  l'amĂ©lioration des conditions de travail et de veiller Ă  la mise en Ɠuvre, par le chef de service ou d’établissement, des prescriptions du code du travail relatives Ă  la santĂ© et la sĂ©curitĂ© au travail qui sont applicables Ă  la fonction publique. A ce titre, il est notamment consultĂ© sur tout projet d'amĂ©nagement important modifiant les conditions de santĂ©, de sĂ©curitĂ© ou les conditions de travail. Il participe Ă©galement Ă  l'analyse et Ă  la prĂ©vention des risques professionnels par le biais, notamment, de la visite rĂ©guliĂšre des sites relevant de sa compĂ©tence et d'enquĂȘtes menĂ©es en matiĂšre d'accident de travail, de service et de maladie professionnelle. RĂ©fĂ©rences Fonction publique de l’Etat Loi n° 84-16, art. 16 ; DĂ©cret n° 82-453 du 28 mai 1982, art. 29 s. Fonction publique territoriale Loi n° 84-53, ; DĂ©cret n° 85-603 du 10 juin 1985, s. Fonction publique hospitaliĂšre Code de la santĂ© art. L 1432-11
Cahierdes charges ComitĂ© d’Organisation d’exposition Cahier des charges CO / 8 3 Utilisation Les cases doivent ĂȘtre remplies correctement. Si un champ n’est pas rempli, si la documentation non jointe ou si plusieurs rĂ©ponses sont possible, ne pas biffer le champ. Les piĂšces jointes, comme par ex. le plan du
Le comitĂ© d'orientation et de dialogue CODPourquoi un comitĂ© d’orientation et de dialogue ?DĂšs sa crĂ©ation, SantĂ© publique France s’est engagĂ©e dans une dĂ©marche d’ouverture et de dialogue avec la sociĂ©tĂ© visant Ă  Être Ă  l’écoute de l’ensemble des parties prenantes de son environnement pour mieux anticiper, comprendre et prendre en compte leurs besoins et leurs attentes ;Ajuster en consĂ©quence sa stratĂ©gie et ses orientations programmatiques ;Prendre en compte ces attentes dans l’exĂ©cution de ses missions par ses programmes et projets avec une attention particuliĂšre Ă  ce qui relĂšve de la charte de l’expertise sanitaire ;Inscrire son action dans la dynamique d’évolution de son environnement et rĂ©duire le risque de mĂ©connaĂźtre ou mĂ©sestimer les prĂ©occupations ou savoirs propres des parties prenantes en matiĂšre de santĂ© publique et vis-Ă -vis de l’agence maĂźtrise des risques ;Être en capacitĂ© de recueillir, en particulier par des auditions, les donnĂ©es et informations, dĂ©tenues par les parties prenantes dans le cadre de la production d’avis et de recommandations cf. charte de l’expertise.C’est pourquoi le rapport de prĂ©figuration a proposĂ© de crĂ©er un nouveau comitĂ© intitulĂ© ComitĂ© d’orientation et de dialogue COD », dans la suite des rĂ©flexions menĂ©es par le comitĂ© d’éthique et de dĂ©ontologie de l’InVS 2012 - 2016.Cette nouvelle instance est ainsi devenue la 4Ăšme instance de gouvernance de l’agence, aux cĂŽtĂ©s du Conseil d’administration, du Conseil scientifique et du ComitĂ© d’éthique et de du ComitĂ© d'orientation et de dialogueAfficherMasquerComme dĂ©fini dans l’ordonnance n° 2016-462 du 14 avril 2016 portant crĂ©ation de SantĂ© publique France Art. L. 1413-11, un ComitĂ© d’orientation et de dialogue » est mentionnĂ© Ă  l’article R. missions du ComitĂ© d’orientation et de dialogue » COD sont prĂ©cisĂ©es dans le dĂ©cret n° 2016-523 du 27 avril 20161 Contribuer Ă  la qualitĂ© et Ă  la pertinence des actions de l’agence en lui apportant sa vision des problĂ©matiques actuelles et futures de la santĂ© publique et des questions de sociĂ©tĂ© qu’elles posent ;Proposer des prioritĂ©s dans les domaines d’activitĂ© de l’agence et des orientations pour son programme annuel de travail ;Contribuer Ă  l’amĂ©lioration des modalitĂ©s de communication de l’agence, notamment en situation de crise sanitaire dans le cadre des orientations dĂ©finies par le ministĂšre chargĂ© de la santĂ©, et des conditions de diffusion des connaissances en santĂ© publique auprĂšs des diffĂ©rentes composantes de la population ;Permettre Ă  l’agence de contribuer aux dĂ©bats publics sur les questions de santĂ© publique, notamment en prĂ©sentant les connaissances scientifiques disponibles, et le cas Ă©chĂ©ant, le contexte d’incertitude scientifique dans lequel les dĂ©cisions sanitaires doivent ĂȘtre instances d’ouverture Ă  la sociĂ©tĂ© dans le secteur de la santĂ©La commission nationale de santĂ© CNSLe Groupement des associations de malades Gram / INSERMLe ComitĂ© de dĂ©mocratie sanitaire / InCALe ComitĂ© d’orientation des recherches COR / IRSN1 Art. R. 1413-26 du 27 avril 2016 relatif Ă  la crĂ©ation de l’Agence nationale de santĂ© du ComitĂ© d'orientation et de dialogueAfficherMasquerSelon l’article du dĂ©cret, le ComitĂ© comporte au moins 10 et au plus 20 membres. Le nombre de ses membres est fixĂ© dans ces limites par le Conseil d’administration. Les fonctions de membre du COD sont incompatibles avec l’appartenance Ă  une autre instance de l’agence, avec toute relation contractuelle avec elle, et sont soumises Ă  la totalitĂ© des obligations dĂ©ontologiques applicables Ă  l’ membres sont nommĂ©s pour une durĂ©e de 4 ans, renouvelable une fois, par dĂ©cision du prĂ©sident du Conseil d’administration aprĂšs approbation de la liste des membres par le Conseil d’administration, parmi des personnalitĂ©s reconnues pour leurs connaissances et expĂ©riences dans les domaines de compĂ©tence de l’agence, et aprĂšs examen de leurs liens d’intĂ©rĂȘts, au sens des dispositions de l’article La participation des membres vise Ă  servir l’intĂ©rĂȘt candidats ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s suite Ă  un appel Ă  candidatures. Les membres ont Ă©tĂ© recrutĂ©s intuitu personae, sur la base de leurs compĂ©tences et de leur expĂ©rience du COD 2020-2024Pour cette 2Ăšme mandature du comitĂ© d’orientation et de dialogue 2020-2024, 8 femmes et 8 hommes ont Ă©tĂ© sĂ©lectionnĂ©s aprĂšs appel Ă  candidature, dont 4 candidats du prĂ©cĂ©dent mandat. Ces personnes sont issues de l’ensemble du territoire 15 de MĂ©tropole et 1 de Guyane et ont les caractĂ©ristiques suivantes Milieux professionnelles associatifs, collectivitĂ©s territoriales mairie, communautĂ© d’agglomĂ©ration, libĂ©ral, Ă©ducation nationale, gĂ©rant, rĂ©dactions media France 2 et France 3, associatifs, CHU, conseil rĂ©gional, CRES, GPS, consultant, AssemblĂ©e NationaleCompĂ©tences santĂ© publique, prĂ©vention, promotion de la santĂ©, Ă©ducation pour la santĂ©, sociologie, psychologie, ingĂ©nierie pĂ©dagogique, formation, numĂ©rique en santĂ©, santĂ©-environnement, urgence sanitaire et crises, infectiologie hospitaliĂšre, mĂ©decine gĂ©nĂ©rale, information, grand publique/patient/pro de santĂ©, communication, journalisme, fake news, vulgarisation scientifique, mĂ©diation scientifique, sciences sociĂ©tĂ©, transfert de connaissance, vulnĂ©rabilitĂ© juillet 2022Charline BARGHANE, Pierre BENOIT, Annabel DESGREES DU LOU, Mathilde DESSAUX, Blandine ESQUERRE, Pierrik FOSTIER, Solange MENIVAL, GuenaĂ«l RODIER, Marie-Pierre SAMITIER, BenoĂźt SAUGERON, Eric novembre 2021Charline BARGHANE, Pierre BENOIT, Annabel DESGREES DU LOU, Mathilde DESSAUX, Blandine ESQUERRE, Pierrik FOSTIER, StĂ©phane KORSIA, Thomas LAURENCEAU, Maud LEGUISTIN, Solange MENIVAL, Nathan PEIFFER-SMADJA, GuenaĂ«l RODIER, Marie-Pierre SAMITIER, BenoĂźt SAUGERON, Eric novembre 2020Charline BARGHANE, Pierre BENOIT, Marie-HĂ©lĂšne DE CAMPO, Annabel DESGREES DU LOU, Mathilde DESSAUX, Blandine ESQUERRE, Pierrik FOSTIER, Solange MENIVAL, Nathan PEIFFER-SMADJA, GuenaĂ«l RODIER, Marie-Pierre SAMITIER, BenoĂźt SAUGERON, Eric les biographies Mandature du COD 2016-2020Le Conseil d’administration a nommĂ© les membres du COD par dĂ©libĂ©ration n° 2016-20, lors de sa sĂ©ance du 14 dĂ©cembre 2016. Vingt candidats ont Ă©tĂ© nommĂ©s en Alberti, Bernard Basset, SĂ©golĂšne Baelde, Danielle Cousein Hiebel, StĂ©phane Delaunay, StĂ©phane Desmichelle, Blandine Esquerre, Pierrik Fostier, Caroline GĂ©naux, Nathalie Gelbert Baudino, Angelika Gross, Thomas Laurenceau, Nadine Lebon Salles, Lénaïk Porrot, Gilles Laurent Rayssac, Marie-Pierre Samitier, Didier Seyler, Françoise Tenenbaum, Dominique savoir plus DĂ©clarations publique d'intĂ©rĂȘtsGouvernance de SantĂ© publique France nomination et Ă©lection des prĂ©sident de trois instances et d'une dĂ©ontologue communiquĂ© de presse du 16/05/2017Fonctionnement du ComitĂ© d'orientation et de dialogueAfficherMasquerMandature 2016-2020Gilles-Laurent Rayssac, prĂ©sident du ComitĂ© d'orientation et de dialogue avec la sociĂ©tĂ©Quelles ont Ă©tĂ© les prioritĂ©s du COD en 2017 ?L’enjeu de cette premiĂšre annĂ©e Ă©tait d’installer et de lĂ©gitimer notre comité nous nous devions de dĂ©montrer que le lĂ©gislateur et ceux qui l’ont inspiré ont eu raison de faire le pari d’une instance de gouvernance citoyenne qui contribue au dĂ©veloppement des dĂ©bats publics et des rĂ©flexions collectives sur les problĂ©matiques de santé» au sein de Santé publique France. DĂšs notre arrivĂ©e, nous avons été sollicitĂ©s par les Ă©quipes sur la nutrition et l’activitĂ©Ì physique, sur les mesures barriĂšres contre la grippe et sur l’ vos travaux s'articulent avec ceux de SantĂ© publique France ?Soit nous rĂ©pondons à des demandes provenant des Ă©quipes, soit nous nous auto-saisissons de questions qu’il nous semble important d’aborder. De façon gĂ©nĂ©rale, nous considĂ©rons que notre rĂŽle est d’orienter les travaux de Santé publique France en organisant un dialogue entre l’agence et la sociĂ©tĂ©Ì civile dont le COD assure le relai. Au sein de Santé publique France, nous exprimons une parole autonome; notre crĂ©dibilitĂ©Ì repose sur la qualitĂ©Ì de nos recommandations et sur notre capacitĂ©Ì à transmettre ce que nous percevons de la demande sociale en matiĂšre de santé, y compris de santé sont vos perspectives pour l'annĂ©e Ă  venir ?Nous allons travailler cette annĂ©e à la mise au point d’une mesure que nous avons proposĂ©e à Santé publique France et qui a été inscrite dans son programme de travail il s’agit de dĂ©finir les contours d’une concertation citoyenne sur la question de la nutrition d’une part et d’autre part de prĂ©parer le lancement de projets pilotes avec la sociĂ©tĂ©Ì civile sur le mĂȘme thĂšme. Nous allons aussi, au cours de 2018, nous attacher à mettre au point un programme de travail pluriannuel qui prendra en compte les inĂ©galitĂ©s sociales et territoriales de membres du COD se rĂ©unissent en mode plĂ©nier, sous la prĂ©sidence de Gilles-Laurent Rayssac. Ces sĂ©ances permettent aux membres d’apprĂ©hender l’activitĂ© et les programmes de l’agence, de dialoguer avec les Ă©quipesLes membres se rĂ©unissent aussi en sous-groupes, suite Ă  une saisine de l’agence ou par auto-saisine. Le comitĂ© Ă©change et dialogue avec les Ă©quipes de l’agence. Le rĂ©sultat de ce dialogue donne lieu Ă  des suggestions et des orientations pour l’agence, regroupĂ©es au sein d’une note d’orientation et de dialogue » NOD qui est prĂ©sentĂ©e au Conseil d’administration de SantĂ© publique COD de se substituer au travail technique de l’agence son rĂŽle est de suggĂ©rer des orientations aux Ă©quipes, Ă  partir de sa propre vision, conformĂ©ment Ă  ses du ComitĂ© d’orientation et de dialogueAfficherMasquerMandature 2020-2024En 2021, le COD s'est rĂ©uni Ă  plusieurs reprises 9 dĂ©cembre 20214 novembre 202117 mars 20211er juin 20211er juillet 202116 septembre 2021Mandature 2016-2020Les plĂ©niĂšres du CODEn 2017, le COD s’est rĂ©uni Ă  5 reprises en plĂ©niĂšre 27 janvier 201728 mars 20171er juin 20176 octobre 201713 novembre 2017En 2018, le COD s’est rĂ©uni Ă  5 reprises en plĂ©niĂšre 12 fĂ©vrier 20183 avril 20181er juin 20184 octobre 201828 novembre 2018En 2019, le COD s'est rĂ©uni Ă  4 reprises en plĂ©niĂšre 11 fĂ©vrier 20192 avril 20194 octobre 20194 dĂ©cembre 2019En 2020, le COD s'est rĂ©uni Ă  9 reprises en plĂ©niĂšre et par visioconfĂ©rence 3 fĂ©vrier 202031 mars 202030 avril 202029 mai 202029 juin 202022 juillet 202017 septembre 202014 octobre 202010 dĂ©cembre 2020Les groupes de travail du CODTrois groupes ont rĂ©pondu aux questions posĂ©es par SantĂ© publique France Nutrition et activitĂ© physique et sociĂ©tĂ© civile implication des consommateurs et parties prenantes / alimentation et santĂ©La question posĂ©e Ă©tait la suivante Comment intĂ©grer les consommateurs au centre du dĂ©bat en tant qu’acteurs des politiques publiques relatives Ă  l’alimentation et la santĂ©, dĂ©bat jusqu’ici rĂ©servĂ© aux experts de santĂ© publique et aux dĂ©fenseurs des libertĂ©s individuelles l’agro-alimentaire ? » Comment la sociĂ©tĂ© civile pourrait-elle faire levier pour rendre les environnements plus favorables Ă  la santĂ©, pour peser sur la mise en place de mesures rĂ©glementaires relatives Ă  l’alimentation mais aussi pour favoriser l’activitĂ© physique, si elle juge ces mesures acceptables ? »La rĂ©ponse a pris la forme d’une note d’orientation et de dialogue NOD Comment associer la sociĂ©tĂ© civile Ă  la politique nutritionnelle ?Note 1 - novembre 2017 Note 2 - novembre 2018Grippe et acceptabilitĂ© des mesures barriĂšresLa question posĂ©e Ă©tait la suivante Pour limiter la transmission de la grippe, en plus du lavage des mains et de se couvrir la bouche et le nez, la promotion du masque et l'incitation Ă  la limitation des contacts dĂšs les premiers symptĂŽmes vous sembleraient-elles des mesures acceptables ? »La rĂ©ponse a pris la forme d’une note d’orientation et de dialogue NOD Promotion du masque et incitation Ă  la limitation des contacts dĂšs les premiers symptĂŽmes de grippe des mesures acceptables pour la sociĂ©tĂ© civile pour limiter la transmission ? avril 2018.AcceptabilitĂ© sociale et discours sur l’alcoolLa question posĂ©e Ă©tait la suivante Comment la notion de risque acceptable » peut-elle constituer un levier pour rĂ©concilier » les discours aujourd’hui divergents des diffĂ©rents acteurs publics et privĂ©s intĂ©rĂȘts Ă©conomiques, agricoles, sanitaires
 et favoriser l’appropriation par la sociĂ©tĂ© civile et les consommateurs d’un discours harmonisĂ©, cohĂ©rent et consensuel, visant Ă  rĂ©duire la consommation d’alcool en France ? ». Cette question Ă©tait issue du rapport d’experts produit sur ce rĂ©ponse a pris la forme d’une note d’orientation et de dialogue NOD AcceptabilitĂ© sociale des repĂšres alcool novembre 2017Un groupe s’est saisi du sujet sur la PĂ©dagogie de la vaccination », suite Ă  l’annonce par la ministre de l’obligation vaccinale qui passait de 3 Ă  11 vaccins chez les nourrissons. Le COD alors pris la dĂ©cision de s’autosaisir sur ce sujet de sociĂ©tĂ© afin d’éclairer SantĂ© publique France sur la maniĂšre la plus pertinente de conduire des actions pĂ©dagogiques et scientifiques, sur le terrain et sur les rĂ©seaux sociaux, sur le thĂšme des vaccinations ».PrĂ©vention en santĂ© mentale et en psychiatrieLa question posĂ©e Ă©tait la suivante "Comment SantĂ© publique France peut s’engager davantage en faveur de la prĂ©vention en santĂ© mentale et en psychiatrie, en tenant compte de tous les acteurs concernĂ©s, dont les usagers et leurs proches ? Comment crĂ©er une coalition » dynamique sur le sujet de la santĂ© mentale ?" La rĂ©ponse a pris la forme d’une note d’orientation et de dialogue NOD PrĂ©vention en santĂ© mentale et en psychiatrie fĂ©vrier 2020Confiance et crise sanitaireLa question posĂ©e Ă©tait la suivante "En quoi dĂ©velopper la confiance est un enjeu majeur dans la communication de SantĂ© publique France lors d’une crise sanitaire ?"La rĂ©ponse a pris la forme d’une note d’orientation et de dialogue NOD Confiance et crise sanitaire septembre 2020La participation du COD Ă  des Ă©vĂ©nementsParticipation du COD aux Rencontres de SantĂ© publique France2017 atelier La concertation avec les parties prenantes une ressource pour la santĂ© publique ? »2018 plĂ©niĂšre Les approches participatives en santĂ© publique »Participation du prĂ©sident du COD Ă  une table ronde Ă  l’occasion des 20 ans du PSAS programme de surveillance air et santĂ© de SantĂ© publique FranceRencontre avec le Conseil scientifique de SantĂ© publique France en juin 2018.
ÊtreĂ  l’écoute de sa santĂ©. DĂ©gradation de la santĂ©, travail et prĂ©vention. Exposition Ă  des risques. La visite de prĂ©-reprise et la visite de reprise. La visite mĂ©dicale d’information et de prĂ©vention. Le suivi individuel renforcĂ©. Visites et examens mĂ©dicaux dans le cadre du travail. GĂ©rer un diagnostic santĂ©.
Article L2315-94 Le comitĂ© social et Ă©conomique peut faire appel Ă  un expert habilitĂ© Dans les entreprises comptant au moins 50 salariĂ©s, le comitĂ© social et Ă©conomique CSE, peut, dĂ©cider de recourir Ă  un expert agréé Ă  compter du 01/01/2022, il devra s’agir d’un expert habilitĂ© ». Expertise agréée Ă  la demande des CSE/CHSCT Expertise Risque grave Il peut d’agir d’exposition Ă  des produits et/ou des situations pathogĂšnes et/ou dangereux, de situations de violences au travail, de harcĂšlement moral, de burn out, de mal-ĂȘtre prĂ©gnant, contexte de crise suicidaire en lien avec le travail tentatives de suicide/suicides. Selon l’Article L2315-94 le CSE peut faire appel Ă  un expert habilitĂ© lorsqu’un risque grave, identifiĂ© et actuel, rĂ©vĂ©lĂ© ou non par un accident du travail, une maladie professionnelle ou Ă  caractĂšre professionnel est constatĂ© dans l’établissement. Les Ă©lus du CSE doivent caractĂ©riser le risque grave avant de dĂ©signer l’expert. La santĂ© ne fait pas la scission entre psychique et physique. Les risques physiques et risques psychosociaux sont intimement liĂ©s, d’une part parce que les effets sur la santĂ© sont diffĂ©rĂ©s ex produits toxiques, charges physiques, et d’autre part les risques psychosociaux majorent les risques physiques Les Troubles Musculo-Squelettiques etc..Ceci induit une complexitĂ© dans l’analyse. L’expertise est alors tout indiquĂ©e pour aborder les problĂ©matiques identifiĂ©es sous un angle nouveau. L’expertise permet de remonter aux causes racine qui sont le plus souvent organisationnelles, et/ou managĂ©riales. L’expert formule des propositions de prĂ©vention en matiĂšre de santĂ© et sĂ©curitĂ© au travail que le CSE/la CSSCT peuvent reprendre Ă  leur compte. Financement l’expertise est Ă  la seule charge de l’employeur C. Trav. Art. L2315-80 Projet important modifiant les conditions de travail, ou introduction de nouvelles technologies Le CSE peut faire appel Ă  un expert pour l’accompagner tout au long de la procĂ©dure d’information/consultation, notamment, en cas de Modification du temps de travail, de l’organisation, des procĂ©dures
 DĂ©mĂ©nagements, amĂ©nagements des espaces de travail/locaux Introduction de nouveaux outils/systĂšmes informatiques/Ă©quipements Plans de sauvegarde de l’emploi, compression d’effectif Mise en place des mesures de prĂ©vention du risque Covid19 et mise Ă  jour du Document Unique
 Financement 80% par l’employeur et 20% par le CSE sur son budget de fonctionnement. Exception si votre budget ne vous permet pas de participer au financement de l’expertise demandĂ©e, l’employeur devra la prendre en charge Ă  100%. Les conditions Ă  respecter Ne pas avoir fait de transfert de son budget de fonctionnement vers celui des ActivitĂ©s Sociales et Culturelles ASC dans les 3 ans qui prĂ©cĂšdent l’expertise Ne plus effectuer de transfert de son budget de fonctionnement vers celui des ASC dans les 3 annĂ©es qui suivent l’expertise demandĂ©e Nos experts vous aident Ă  rendre des avis Ă©clairĂ©s et Ă  mieux nĂ©gocier. Article 4° de du Code du Travail. Expertise EgalitĂ© Professionnelle Pour les entreprises de 300 salariĂ©s et plus, nos experts peuvent vous accompagner pour la nĂ©gociation obligatoire sur l’égalitĂ© professionnelle qui est intĂ©grĂ©e Ă  la nĂ©gociation annuelle sur la qualitĂ© de vie au travail art. L. 2315-94. L’expert oriente ses travaux et son appui en fonction des enjeux dĂ©finis par les organisations syndicales et le CSE Ă©galitĂ© salariale, accĂšs aux responsabilitĂ©s et Ă  la formation, mixitĂ© des mĂ©tiers, etc. En cas de nĂ©gociation d’un accord nous accompagnons les organisations dans la prĂ©paration de leurs nĂ©gociations, notamment en rĂ©alisant un Ă©tat des lieux. Ce dernier constitue un Ă©lĂ©ment indispensable afin de dĂ©terminer les meilleures pistes pour rĂ©duire les inĂ©galitĂ©s. Cette mise Ă  plat s’appuie sur les problĂ©matiques identifiĂ©es par les organisations syndicales rĂ©munĂ©rations, parcours, etc.. L’expert cherche Ă  identifier les causes des inĂ©galitĂ©s, afin de proposer des pistes concrĂštes pour la nĂ©gociation. Des questions, un avis ?
COMITÉD’ORGANISATION DES EXPOSITIONS DU TRAVAIL ET DU CONCOURS UN DES MEILLEURS OUVRIERS DE FRANCE (COET-MOF) RÉFÉRENTIEL DU CONCOURS DIPLÔMANT « Un des Meilleurs Ouvriers de France » 27Ăšme PROMOTION Groupe III : MĂ©tiers du bĂątiment et du patrimoine architectural Classe 3: COUVERTURE-ORNEMANISTE
Comme prĂ©vu dans le calendrier initial, Jeudi 31 aoĂ»t, ont enfin Ă©tĂ© dĂ©voilĂ©es les trĂšs attendues ordonnances, qui, avant d’entrer en vigueur d’ici la fin du mois, seront prĂ©sentĂ©es en Conseil des Ministres le 22 septembre prochain, derniĂšre phase de cette nouvelle rĂ©forme du Code du travail. Les cinq ordonnances ont donnĂ© lieu Ă  36 mesures sur des thĂšmes variĂ©es. Focus sur quelques points essentiels de ces ordonnances Ordonnance n°1 relative au renforcement de la nĂ©gociation collective > Pour pouvoir signer un accord d’entreprise, l’employeur Ă  dĂ©faut de syndicats dans son entreprise pourra dialoguer directement avec un reprĂ©sentant du personnel sur l’intĂ©gralitĂ© des sujets. > Si l’entreprise a moins de 20 salariĂ©s sans Ă©lu du personnel, il pourra mĂȘme nĂ©gocier directement avec ses salariĂ©s et faire valider un accord par rĂ©fĂ©rendum Ă  la majoritĂ© des deux tiers. > Le champ de la nĂ©gociation d’entreprise est quant Ă  lui Ă©largi, puisqu’au niveau de l’entreprise et non plus de la branche pourront par exemple ĂȘtre nĂ©gociĂ©s l’agenda social des nĂ©gociations, le contenu et le niveau des consultations, le montant des primes d’anciennetĂ© etc. Ordonnance n°2 relative Ă  la nouvelle organisation du dialogue social et Ă©conomique dans l’entreprise et favorisant l’exercice et la valorisation des responsabilitĂ©s syndicales > CrĂ©ation d’un Conseil social et Ă©conomique » qui verra le jour d’ici fin 2019. Celui-ci remplacera et fusionnera le comitĂ© d’entreprise CE, les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel DP et le comitĂ© d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail CHSCT. Il bĂ©nĂ©ficiera de l’ensemble des missions des trois instances fusionnĂ©es, et sera notamment habilitĂ© Ă  solliciter des expertises ou encore Ă  dĂ©clencher des actions en justice. > Dans les entreprises d’au moins 11 salariĂ©s et de moins de 50 salariĂ©s, le CSE aura pour mission de prĂ©senter Ă  l’employeur les rĂ©clamations individuelles ou collectives relatives aux salaires, Ă  l’application du code du travail, et des autres dispositions lĂ©gales concernant notamment la protection sociale, ainsi que des conventions et accords applicables dans l’entreprise. Il contribue enfin Ă  promouvoir la santĂ©, la sĂ©curitĂ© et les conditions de travail dans l’entreprise. > Dans les entreprises d’au moins 50 salariĂ©s, le CSE aura pour mission d’assurer une expression collective des salariĂ©s permettant la prise en compte permanente de leurs intĂ©rĂȘts dans les dĂ©cisions relatives Ă  la gestion et Ă  l’évolution Ă©conomique et financiĂšre de l’entreprise, Ă  l’organisation du travail, Ă  la formation professionnelle et aux techniques de production. De plus le CSE sera informĂ© et consultĂ© sur les questions intĂ©ressant l’organisation, la gestion et la marche gĂ©nĂ©rale de l’entreprise. Ordonnance n°3 relative Ă  la prĂ©visibilitĂ© et la sĂ©curisation des relations de travail > Les CDD ou les contrats d’intĂ©rim, Ă  dĂ©faut de transmission dans les deux jours suivant l’embauche du salariĂ© ne seront plus automatiquement requalifiĂ©s en CDI et n’ouvriront droit pour le salariĂ© qu’à une indemnitĂ© maximale d’un mois de salaire. > Les branches auront la possibilitĂ© de modifier la durĂ©e des CDD, le nombre de renouvellements ou encore la pĂ©riode de carence entre plusieurs CDD, alors que ces caractĂ©ristiques Ă©taient auparavant fixĂ©es par la loi. > Le tĂ©lĂ©travail sera quant Ă  lui sĂ©curisĂ© et plus souple, puisque les salariĂ©s qui travaillent Ă  domicile se verront prendre en charge les accidents dont ils pourraient ĂȘtre victimes, dans les mĂȘmes conditions que s’ils Ă©taient dans les locaux de l’entreprise. > En cas d’inaptitude l’employeur pourra simplement rechercher Ă  reclasser le salariĂ© au sein de l’entreprise ou des entreprises du groupe auquel l’entreprise appartient situĂ©es uniquement sur le territoire national, et non plus Ă  l’étranger ? > Une nĂ©gociation d’entreprise pourra dĂ©finir un cadre commun de dĂ©part volontaire qui devra tout comme la rupture conventionnelle individuelle, ĂȘtre homologuĂ© par l’administration. > En cas de licenciement abusif, un barĂšme obligatoire plafond et un plancher est instaurĂ© pour les dommages et intĂ©rĂȘts octroyĂ©s par le Juge Ă  noter que les planchers sont diffĂ©rents dans les TPE AnciennetĂ© du salariĂ© dans l’entreprise en annĂ©es complĂštes IndemnitĂ© minimale en mois de salaire brut IndemnitĂ© maximale en mois de salaire brut 0 Sans objet 1 1 1 2 2 3 3 3 3 4 4 3 5 5 3 6 6 3 7 7 3 8 8 3 9 9 3 10 10 3 10,5 11 3 11 12 3 11,5 13 3 12 14 3 12,5 15 3 13 16 3 13,5 17 3 14 18 3 14,5 19 3 15 20 3 15,5 21 3 16 22 3 16,5 23 3 17 24 3 17,5 25 3 18 26 3 18,5 27 3 19 28 3 19,5 29 3 20 30 3 20 > Le dĂ©lai de recours aux prud’hommes sera quant Ă  lui rĂ©duit de moitiĂ©, puisque dĂ©sormais la saisine devra se faire dans les douze mois suivant le dĂ©part du salariĂ©. > En compensation, les indemnitĂ©s de licenciement vont augmenter, passant de 1/5 Ă  1/4 de salaire par annĂ©e d’anciennetĂ©. > Mise en place d’un formulaire type que l’employeur pourra complĂ©ter directement et qui indiquera les droits et devoirs de chaque partie. > Les motifs contenus dans la lettre de licenciement pourront ĂȘtre modifiĂ©s aprĂšs sa notification Ă  la demande du salariĂ© ou par l’employeur. L’insuffisance de motivation de la lettre de licenciement ne privera donc plus celui-ci de cause rĂ©elle et sĂ©rieuse. Un dĂ©cret pris en Conseil d’Etat viendra encadrer les possibilitĂ©s de modification de la lettre de notification du licenciement. > A compter de la publication des ordonnances le pĂ©rimĂštre d’apprĂ©ciation des difficultĂ©s Ă©conomiques est restreint Ă  une Ă©chelle nationale. Cependant, le juge pourra continuer de contrĂŽler les Ă©ventuels fraudes. > L’obligation de reclassement Ă  l’étranger dans le cadre du PSE est supprimĂ©e. Ordonnance n°4 portant diverses mesures relatives au cadre de la nĂ©gociation collective > Le ministre du travail peut dĂ©sormais de sa propre initiative ou Ă  la demande Ă©crite et motivĂ©e d’une organisation d’employeur ou d’une organisation de salariĂ©s reprĂ©sentative dans le champ d’application d’une convention, d’un accord ou de leurs avenants, recourir Ă  des experts pour juger de l’opportunitĂ© d’extension de l’accord ou de la convention collective. Ordonnance n°5 relative au compte professionnel de prĂ©vention > Le compte pĂ©nibilitĂ© permettant Ă  un salariĂ© d’anticiper son dĂ©part Ă  la retraite devient le compte professionnel de prĂ©vention » Ă  partir du 1er janvier 2018. > La liste des critĂšres pris en compte sera dĂ©finie dans un prochain dĂ©cret, mais on sait d’ores et dĂ©jĂ  que ceux relatifs Ă  la manutention de charges lourdes, l’exposition aux postures pĂ©nibles, l’exposition aux vibrations mĂ©caniques et aux risques chimiques disparaĂźtront Arnaud PILLOIX assistĂ© de Sarah LIGIER AuteursliĂ©s en tant que auteur du texte (1) MusĂ©e des arts et mĂ©tiers. Paris ComitĂ© d'organisation des expositions du travail et du concours Un des meilleurs ouvriers de France Pays : France Langue : Français CrĂ©ation : 1961 Lieu d'activitĂ© : Paris (France) Adresse : 61-65 rue Dutot, 75015, Paris. Note : Assoc. L. de 1901 ; en 2001 le Le CHSCT est une instance consultative mise en place Ă  la suite de l'accord du 20 novembre 2009 relatif Ă  la santĂ© et Ă  la sĂ©curitĂ© au travail dans la fonction publique. Il est chargĂ© d'Ă©mettre des avis et de faire des propositions pour amĂ©liorer la protection de la santĂ©, de la sĂ©curitĂ© et les conditions de travail des agents. Ce quatre pages prĂ©sente de façon synthĂ©tique, sa composition, ses missions et son fonctionnement. LeComitĂ© d'orientation et de dialogue (COD) est l'une des 4 instances de gouvernance de SantĂ© publique France. Ce comitĂ© dĂ©diĂ© Ă  l’ouverture et le dialogue avec la sociĂ©tĂ© civile, suggĂšre des orientations de travail Ă  l’agence, selon les 4 missions qui lui sont confĂ©rĂ©es. Mis Ă  jour le 6 juillet 2022. ActivitĂ© Projet portĂ© reprĂ©senter le comitĂ© d'organisation des expositions du travail dans le dĂ©partement ; procĂ©der au recrutement et au suivi du concours ; assurer le transport des oeuvres des candidats ; organiser et participer Ă  l'organisation d'exposition d'oeuvres ;assurer la notoriĂ©tĂ© du concours et celle des meilleurs ouvriers de france Ce projet s'inscrit de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale dans le thĂšme domaines divers, domaines de nomenclature SITADELE Ă  reclasser - Les associations de ce domaine dans le dĂ©partement Commune Fleurey-lĂšs-Faverney 70160 Historique Les Ă©vĂšnements marquants de l'association 03/09/2003 - CrĂ©ation de l'association 03/09/2003 - DerniĂšre dĂ©claration en date de l'association 20/09/2003 - Publication JO de l'avis de crĂ©ation de l'association 26/03/2015 - DerniĂšre mise Ă  jour de l'association Administration Identifiants NumĂ©ro RNA L'identifiant dans le RĂ©pertoire National des Associations RNA W702002633 Le numĂ©ro RNA identifie l'association dans le rĂ©pertoire waldec et dans le RĂ©pertoire National des Associations RNA, ce rĂ©pertoire recense les associations en remplacement du waldec depuis 2010 et ce numĂ©ro permet d'effectuer les diffĂ©rentes dĂ©marches administratives de l'association. Identifiant historique L'identifiant historique de l'association 0702005869 Ce numĂ©ro d'identification fait partie de la nomenclature historique des associations qui a Ă©tĂ© remplacĂ© par le numĂ©ro waldec. Ancien enregistrement Les donnĂ©es de l'ancien rĂ©pertoire Voir les anciennes informations enregistrĂ©es pour cette assoce Forme Code du site gestionnaire de l'association PrĂ©fecture ou Sous-prĂ©fecture 702P Nature de l'association Simplement DeclarĂ©e D Groupement Simple, Union, FĂ©dĂ©ration Simple S Observation du waldec Aucune Position Active, Dissoute, SupprimĂ©e Active A Publication sur le web Non 0 Site web dĂ©clarĂ© au waldec Aucun
ArrĂȘtĂ©du 21 juillet 1993 portant nomination au comitĂ© d'organisation des expositions nationales du travail Aller au contenu Gestion des cookies; Nous contacter; Activer l’aide sur la page. Droit national en vigueur. Constitution. Constitution du 4 octobre 1958; DĂ©claration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789; PrĂ©ambule de la Constitution du 27 octobre 1946 ;
Étape 1 Prendre en charge le programme et obtenir l'appui de la haute direction Choisissez quelqu'un qui s'intĂ©resse au rĂŽle et qui est prĂȘt Ă  servir de personne-ressource du programme. Il peut s'agir d'un comitĂ© mixte composĂ© d'employĂ©s et de membres de la direction, ou d'une personne intĂ©ressĂ©e Ă  diriger le dans le cas de toute politique, le programme ne pourra ĂȘtre un succĂšs sans l'appui des cadres supĂ©rieurs. Une fois l'utilitĂ© du programme Ă©tablie, le soutien des cadres supĂ©rieurs sera extrĂȘmement prĂ©cieux. Étape 2 Obtenir l'appui de tous Parler au plus grand nombre de gens ou de groupes possible. Voici des personnes qui peuvent vous Ă©pauler, si ce n'est dĂ©jĂ  fait ReprĂ©sentants du syndicat/des travailleurs Cadres Professionnels de la santĂ© et de la sĂ©curitĂ© Professionnels des ressources humaines Groupe responsable du programme d'aide aux employĂ©s PAE Personnel des services mĂ©dicaux ou d'hygiĂšne du travail Certains groupes au sein de la collectivitĂ© peuvent apporter leur aide Service de santĂ© publique SociĂ©tĂ© canadienne du cancer Fondation des maladies du cƓur du CanadaÉtape 3 ReconnaĂźtre les activitĂ©s informelles existantes et recueillir des donnĂ©es de rĂ©fĂ©rence Il existe peut-ĂȘtre des groupes dĂ©jĂ  Ă©tablis dans plusieurs entreprises qui pourraient vous aider Ă  Ă©tablir les paramĂštres de base de votre programme de promotion d'une vie active au travail. La reconnaissance des activitĂ©s informelles existantes par exemple, il peut s'agir d'un groupe de gens qui se rĂ©unit pour marcher pendant la pause-repas peut inspirer de nouvelles idĂ©es pour votre programme, comme la mise sur pied d'un Club des grands marcheurs ». Dans la mesure du possible, encouragez la participation Ă  tous les niveaux, peu importe les capacitĂ©s. Étape 4 DĂ©terminer les besoins et les attentes du milieu de travail Par exemple, vous devez dĂ©terminer les besoins, les rĂ©actions, et les prĂ©fĂ©rences. des employĂ©s Ă  l'Ă©gard d'aspects prĂ©cis de l'Ă©tablissement d'un programme santĂ© et mieux-ĂȘtre en milieu de travail. Voici diffĂ©rentes façons de sonder leur opinion un sondage complet peut ĂȘtre confidentiel, une entrevue individuelle oĂč chacun s'exprime librement, un mini-sondage, ou des boĂźtes Ă  suggestions placĂ©es Ă  diffĂ©rents endroits dans l'entreprise. Vous pouvez Ă©galement rĂ©aliser d'autres types de sondages la tenue d'une table ronde Ă  l'heure du dĂźner ; l'envoi d'un questionnaire informel par courriel; un questionnaire annexĂ© aux talons de chĂšque de paye; un sondage en ligne sur le site intranet de l'organisation. Cette Ă©tape est cruciale pour cerner les besoins de votre public cible avant l'Ă©laboration de votre programme ou de votre politique. L'exemple de sondage sur la santĂ© et le mieux-ĂȘtre dans le rĂ©pertoire RĂ©ponses SST pourrait vous ĂȘtre utile. Étape 5 Élaborer le programme en dĂ©tail À partir de l'information obtenue au cours des Ă©tapes 1 Ă  4 DĂ©terminer ce qui doit ĂȘtre fait. Établir une liste de prioritĂ©s. Fixer des objectifs Ă  court et Ă  long terme et des Ă©chĂ©anciers rĂ©alistes. PrĂ©voir quand et comment le programme sera lancĂ©. Envisager diverses façons de soutenir l'intĂ©rĂȘt Ă  l'Ă©gard du programme. DĂ©terminer les ressources temps, argent, personnes, etc. requises Ă  chaque vous lancerez votre programme, faites en sorte de structurer vos activitĂ©s en fonction d'objectifs prĂ©cis, par exemple Lorsque vous lancerez votre programme, faites en sorte de structurer vos activitĂ©s en fonction d'objectifs prĂ©cis, par exemple Éducation/sensibilisation – communiquer des connaissances. Acquisition d'habiletĂ©s – amener les personnes Ă  s'engager activement dans la modification de leur comportement. AmĂ©lioration du cadre de travail – modifier le milieu de travail en fonction des principes mis de l'avant par le programme. Des exemples et des suggestions se trouvent dans la fiche d'information RĂ©ponses SST intitulĂ©e Exemples d'Ă©lĂ©ments d'un programme de santĂ© et mieux-ĂȘtre en milieu de travail. Étape 6 Mettre en Ɠuvre le programme Il est maintenant temps d'informer tout le monde de votre programme. Pour le promouvoir, vous pouvez tirer profit de nombreux mĂ©dias des affiches installĂ©es dans l'entreprise, des avis sur les sites intranet/Internet de votre organisation, des babillards, des annonces faites par la direction informant les employĂ©s du nouveau programme p. ex. par un gestionnaire et un membre du service des ressources humaines, des dĂ©monstrations journĂ©es thĂ©matiques, des circulaires/dĂ©pliants/brochures, des kiosques assurant la prĂ©sentation ou la distribution de tout le matĂ©riel, des foires d'exposition, et des communiquĂ©s par courriel ou par la poste. L'adoption officielle par l'entreprise de politiques Ă©nonçant l'importance du programme de santĂ© en milieu de travail est une autre Ă©tape essentielle. Étape 7 Faire le suivi, l'Ă©valuation et la revue du programme À prĂ©sent, le moment est venu d'effectuer le suivi du dĂ©roulement et des rĂ©sultats de votre programme. Ne perdez jamais de vue qu'il y a toujours place pour le changement et l'amĂ©lioration, qu'il s'agisse de buts Ă  court ou Ă  long terme. Assurez-vous de clore l'ensemble du processus par les Ă©tapes suivantes Examen et Ă©valuation de votre programme Une revue du programme vous permettra de savoir ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Il vous faut, pour cela, obtenir une information juste, ce qui peut demeurer relativement simple. Assurez-vous de recueillir des donnĂ©es de rĂ©fĂ©rences pour comparer les rĂ©sultats plus tard. Lorsque vous examinerez les rĂ©sultats obtenus, n'oubliez pas d'Ă©valuer le programme en vous fondant sur les buts et les objectives que vous avez Ă©tablis au du programme Utilisez les rĂ©sultats de votre examen et de votre Ă©valuation pour vous aider Ă  dĂ©terminer ce qui fonctionne bien et ce qui pourrait ĂȘtre amĂ©liorĂ©.AdaptĂ© du Guide de santĂ© et mieux-ĂȘtre en milieu de travail, CCHST.

CSE: attributions. Un comitĂ© social et Ă©conomique (CES) est mis en place dans les entreprises d’au moins 11 salariĂ©s. Ce comitĂ© est composĂ© de l’employeur et d’une dĂ©lĂ©gation Ă©lue du personnel. Les attributions du CSE sont dĂ©finies en fonction de l’effectif de l’entreprise. Dans les entreprises de moins de 50 salariĂ©s, la

Organisation et fonctionnement des services de santĂ© au travail modifications apportĂ©es par le dĂ©cret du 30 janvier 2012 De nombreuses modifications entreront en vigueur le 1er juillet 2012 pour crĂ©er un service de santĂ© au sein d’une entreprise, il faudra au minimum 500 salariĂ©s, jusqu’à prĂ©sent dĂšs 412 salariĂ©s un service autonome de santĂ© au travail pouvait ĂȘtre créé. Mais des entreprises diffĂ©rentes qui travaillent sur un mĂȘme site pourront dĂ©sormais crĂ©er un service de santĂ© au travail si l’effectif de l’ensemble des salariĂ©s dĂ©passe 500. Plusieurs dĂ©crets d’application le la loi du 5 juillet 2011 ont Ă©tĂ© publiĂ©s le 30 janvier 2012 Conditions requises pour crĂ©er un service de santĂ© au travail autonome service au sein d’une entreprise AdhĂ©sion Ă  un service de santĂ© interentreprises Organisation du service de santĂ© au travail interentreprises AgrĂ©ment des services de santĂ© au travail Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyen mentionnĂ© Ă  l’article R 4622-10 Rapport annuel relatif Ă  l’organisation, au fonctionnement et Ă  la gestion financiĂšre du service de santĂ© au travail Commission de contrĂŽle Composition et rĂŽle de la commission mĂ©dico-technique Missions du mĂ©decin du travail Travail temporaire Plusieurs dĂ©crets d’application le la loi du 5 juillet 2011 ont Ă©tĂ© publiĂ©s le 30 janvier 2012 DĂ©cret 2012-137 relatif Ă  l’organisation et au fonctionnement des services de santĂ© au travail DĂ©cret 2012-135 relatif Ă  l’organisation de la mĂ©decine du travail DĂ©cret 2012-136 relatif Ă  la fiche de prĂ©vention des expositions DĂ©cret 2012-134 consĂ©quences de la crĂ©ation de la fiche de prĂ©vention des expositions Un modĂšle de fiche d’exposition en annexe de l’arrĂȘtĂ© du 30 janvier 2012 Conditions requises pour crĂ©er un service de santĂ© au travail autonome service au sein d’une entreprise Quand l’entreprise a le choix, entre crĂ©er son propre service de santĂ©, un service autonome ou adhĂ©rer Ă  un service interentreprise, c’est l’employeur qui dĂ©cide, aprĂšs consultation du comitĂ© d’entreprise qui peut s’opposer Ă  ce choix Ă  condition de motiver sa dĂ©cision. Dans ce cas, l’employeur saisit le Directeur rĂ©gional de la Direccte qui dĂ©cide aprĂšs avis du mĂ©decin inspecteur du travail. Un service de santĂ© au travail d’entreprise peut ĂȘtre instaurĂ© lorsque l’effectif de salariĂ©s suivi est supĂ©rieur Ă  500 salariĂ©s. Le service est alors administrĂ© par l’employeur, sous la surveillance du comitĂ© d’entreprise, qui est consultĂ© pour les questions relatives au fonctionnement et Ă  l’organisation du service de santĂ© au travail. Un service de santĂ© au travail inter-Ă©tablissement peut ĂȘtre créé entre plusieurs Ă©tablissements d’une mĂȘme entreprise si leffectif de salariĂ©s suivis dĂ©passe 500 salariĂ©s. Il est administrĂ© par l’employeur, sous la surveillance de comitĂ© central d’entreprise et des comitĂ©s d’établissement concernĂ©s. Un service de santĂ© au travail commun Ă  des entreprises distinctes pourra ĂȘtre crĂ©e alors que l’effectif de chacune des entreprise est infĂ©rieur Ă  500, s’il existe une unitĂ© Ă©conomique et sociale entre ces entreprises. Dans certains cas, une entreprise dont l’effectif ne l’autorise pas Ă  crĂ©er un service autonome de santĂ© au travail pourra faire suivre ses salariĂ©s par le service de santĂ© autonome d’une autre entreprise, s’il s’agit par exemple d’une entreprise qui intervient rĂ©guliĂšrement en tant qu’entreprise extĂ©rieure pour le compte de l’entreprise dotĂ©e d’un service autonome de santĂ© au travail. Des entreprises diffĂ©rentes mais qui travaillent sur un mĂȘme site peuvent crĂ©er un service de santĂ© au travail, dĂšs l’instant qu’elles ont conclu un accord de coopĂ©ration pour la mise en oeuvre des mesures de prĂ©vention relatives Ă  la santĂ© et Ă  la sĂ©curitĂ© de leurs salariĂ©s. L’effectif des salariĂ©s doit dĂ©passer 500 et le directeur rĂ©gional de la Direccte doit donner son accord, les comitĂ©s d’entreprises intĂ©ressĂ©s doivent ĂȘtre consultĂ©s. AdhĂ©sion Ă  un service de santĂ© interentreprises Les entreprise foraines adhĂšrent Ă  un service interentreprise compĂ©tent pour la commune Ă  laquelle est rattachĂ© l’employeur, ou la commune oĂč l’entreprise exerce habituellement son activitĂ©. Un service de santĂ© au travail ne peut s’opposer Ă  l’adhĂ©sion d’une entreprise qui relĂšve de sa compĂ©tence. Droits et obligations rĂ©ciproques du service de santĂ© au travail et de ses adhĂ©rents sont dĂ©terminĂ©s dans les statuts ou le rĂšglement intĂ©rieur du service de santĂ© ils sont communiquĂ©s Ă  l’entreprise lors de l’adhĂ©sion avec la grille des cotisations accompagnĂ©es d’un document qui donne les contreparties de l’adhĂ©sion. Dans les 6 mois qui suivent l’adhĂ©sion l’employeur doit adresser au prĂ©sident du service interentreprises un document Ă©tabli aprĂšs avis du mĂ©decin du travail qui comporte le nombre et la catĂ©gorie des salariĂ©s Ă  suivre, les risques professionnels auxquels sont exposĂ©s les salariĂ©s Quand le service interentreprises comprend un service social du travail, ce service est animĂ© par un assistant social du travail un assistant social diplĂŽmĂ© d’état qui a acquis un diplĂŽme Ă©quivalent Ă  celui de conseiller du travail ou un conseiller du travail. La cessation d’adhĂ©sion Ă  un service interentreprises est dĂ©cidĂ©e parc l’employeur. Le comitĂ© d’entreprise doit ĂȘtre consultĂ© auparavant, il peut s’y opposer mais doit, dans ce cas, motiver sa dĂ©cision. S’il n’y a pas d’opposition, le directeur de l’entreprise doit informer le directeur rĂ©gional de la Direccte. Organisation du service de santĂ© au travail interentreprises Le service continue Ă  ĂȘtre organisĂ© en secteurs gĂ©ographiques, professionnels ou interprofessionnels. L’équipe pluridisciplinaire intervient dans chacun des secteurs. Chaque secteur comporte au moins un centre mĂ©dical fixe. Dans chaque centre fixe, sont affichĂ©s les noms et coordonnĂ©es des mĂ©decins du travail, mais Ă©galement les coordonnĂ©es des autres membres de lĂ©quipe pluridisciplinaire, des membres de la commission de contrĂŽle ou membres du comitĂ© interentreprises. AgrĂ©ment des services de santĂ© au travail Chaque service de santĂ© fait l’objet d’un agrĂ©ment pour une durĂ©e de 5 ans par le directeur rĂ©gional de la Direccte aprĂšs avis du mĂ©decin inspecteur du travail. L’agrĂ©ment fixe l’effectif maximal de travailleurs suivis par le mĂ©decin du travail, ou par l’équipe pluridisciplinaire dans les services interentreprises. La Direccte pourra autoriser le rattachement d’une entreprise situĂ©e dans une autre rĂ©gion au service de santĂ© qu’elle agrĂ©e. L’agrĂ©ment tient compte de la couverture gĂ©ographique assurĂ©e, professionnelle ou interprofessionnelle, des moyens affectĂ©s, locaux, Ă©quipements dĂ©diĂ©s, de la mise en Ɠuvre des dispositions du contrat pluriannuel d’objectifs. La demande d’agrĂ©ment ou de renouvellement d’agrĂ©ment est prĂ©sentĂ© au moins 4 mois avant le terme de l’agrĂ©ment en cours. L’absence de rĂ©ponse durant 4 mois, suite Ă  une demande d’agrĂ©ment vaut pour accord Contrat pluriannuel d’objectifs et de moyen mentionnĂ© Ă  l’article R 4622-10 Il est conclu, pour une durĂ©e maximale de 5 ans, entre chaque service de santĂ© agréé, le directeur de la Direccte et les organismes de prĂ©vention des caisses de SĂ©curitĂ© sociale. Le contrat pluriannuel dĂ©finit des actions visant Ă  1° Mettre en Ɠuvre les prioritĂ©s d’actions du projet de service pluriannuel prĂ©vu Ă  l’article L. 4612-14 et faire Ă©merger des bonnes pratiques ; 2° AmĂ©liorer la qualitĂ© individuelle et collective de la prĂ©vention des risques professionnels et des conditions de travail ; 3° Mettre en Ɠuvre les objectifs rĂ©gionaux de santĂ© au travail dĂ©finis dans les plans rĂ©gionaux de santĂ© au travail ; 4° Promouvoir une approche collective et concertĂ©e et les actions en milieu de travail ; 5° Mutualiser, y compris entre les services de santĂ© au travail, des moyens, des outils, des mĂ©thodes, des actions, notamment en faveur des plus petites entreprises ; 6° Cibler des moyens et des actions sur certaines branches professionnelles, en faveur de publics particuliers ou sur la prĂ©vention de risques spĂ©cifiques ; 7° Permettre le maintien dans l’emploi des salariĂ©s et lutter contre la dĂ©sinsertion professionnelle. Rapport annuel relatif Ă  l’organisation, au fonctionnement et Ă  la gestion financiĂšre du service de santĂ© au travail Chaque annĂ©e, l’employeur, ou le prĂ©sident du service de santĂ© prĂ©sente ce rapport, avant la fin du 4Ăšme mois qui suit l’annĂ©e pour laquelle il a Ă©tĂ© Ă©tabli au comitĂ© d’entreprise, ou au comitĂ© interentreprises ou Ă  la commission de contrĂŽle et au conseil d’administration Ce rapport est transmis dans le mois qui suit sa prĂ©sentation, Ă  la Direccte avec les observations Ă©ventuelles des diverses instances. Commission de contrĂŽle La commission de contrĂŽle comporte 9 Ă  21 membres issus d’entreprises qui adhĂšrent au service de santĂ©, la durĂ©e de leur mandat est de 4 ans 3 ans auparavant. Dans les 3 mois qui suit sa nomination, chaque membre bĂ©nĂ©ficie d’une formation nĂ©cessaire Ă  l’exercice de son mandat auprĂšs de l’organisme de son choix. Cette formation est Ă  la charge du service de santĂ©. La commission de contrĂŽle Ă©labore son rĂšglement intĂ©rieur qui prĂ©cise nombre de rĂ©unions annuelles, modalitĂ©s des rĂ©unions extraordinaires, modalitĂ©s selon lesquelles les reprĂ©sentants des employeurs dĂ©signent parmi eux le secrĂ©taire de commission, conditions d’élaboration de l’ordre du jour de chaque rĂ©union L’ordre du jour des rĂ©unions est transmis par le prĂ©sident aux membres de la commission au moins 15 jours avant la rĂ©union, ce dĂ©lai est de 10 jours en cas de mise Ă  pied d’un mĂ©decin du travail procĂ©dure prĂ©vue Ă  l’article R 4623-20 Le procĂšs verbal de chaque rĂ©union est tenu Ă  disposition du directeur de la Direccte dans un dĂ©lai d’un mois Ă  compter de la date de la rĂ©union. Le comitĂ© interentreprises ou la commission de contrĂŽle sont consultĂ©s sur l’organisation et le fonctionnement du service Ă  propos des recettes et dĂ©penses, mais Ă©galement pour toute modification de la sectorisation, la crĂ©ation ou suppression de postes de mĂ©decins du travail , tout changement d’affectation, licenciement ou rupture conventionnelle pour un mĂ©decin du travail, mais Ă©galement pour la crĂ©ation ou la suppression de postes ou le licenciement d’intervenants en prĂ©vention des risques professionnels, IPRP et d’infirmiers. Composition et rĂŽle de la commission mĂ©dico-technique La CMT, commission mĂ©dico-technique Ă©labore le projet pluriannuel de service, elle se rĂ©unit 3 fois par an. La CMT Ă©tablit son rĂšglement intĂ©rieur, elle communique ses conclusions au Conseil d’administration mais Ă©galement au mĂ©decin inspecteur du travail. Questions sur lesquelles la CMT est consultĂ©e mise en oeuvre des compĂ©tences pluridisciplinaires, Ă©quipement du service, organisation des actions en milieu de travail, des examens mĂ©dicaux,des entretiens infirmiers, organisation d’enquĂȘtes et de campagnes, modalitĂ©s de participation Ă  la veille sanitaire. La CMT peut ĂȘtre consultĂ©e sur toute question qui relĂšve de sa compĂ©tence. La CMT se compose du prĂ©sident du service de santĂ©, des mĂ©decins du travail ou leurs dĂ©lĂ©guĂ©s , des intervenants en prĂ©vention des risques professionnels du service ou leurs dĂ©lĂ©guĂ©s, des infirmiers ou leurs reprĂ©sentants, des professionnels recrutĂ©s aprĂšs avis des mĂ©decins du travail. Missions du mĂ©decin du travail RĂ©daction de la fiche d’entreprise Elle est Ă©tablie dans l’annĂ©e qui suit l’adhĂ©sion de l’entreprise, transmise Ă  l’employeur, prĂ©sentĂ©e au CHSCT, tenue Ă  la disposition du directeur rĂ©gional de la Direccte. Le modĂšle de la fiche d’entreprise est fixĂ© par arrĂȘtĂ©. Etablissement du Rapport annuel d’activitĂ© Le rapport annuel d’activitĂ© du mĂ©decin du travail est remis au comitĂ© d’entreprise dans les services autonomes et au conseil d’administration pour les services interentreprises. Le rapport est prĂ©sentĂ© au plus tard Ă  la fin du 4Ăšme mois qui suit l’annĂ©e pour laquelle il a Ă©tĂ© Ă©tabli. Dans le mois qui suit la prĂ©sentation, un exemplaire du rapport annuel d’activitĂ© est transmis Ă  la Direccte. Dans les entreprises de plus de 300 salariĂ©s, ou dans toute entreprise lorsque le comitĂ© intĂ©ressĂ© en fait la demande, le mĂ©decin du travail Ă©tablit un rapport d’activitĂ© propre Ă  l’entreprise transmis au CE et au CHSCT. Travail temporaire L’agrĂ©ment du service de santĂ© des entreprises de travail temporaire est subordonnĂ© Ă  la condition que celui –ci s’engage Ă  participer au fichier commun article D . 4625-17 du code du travail. Pour le calcul de l’effectif du mĂ©decin, chaque salariĂ© temporaire est comptĂ© pour 1 unitĂ©, quelle que soit le nombre et la durĂ©e des missions de travail temporaire. Dans une zone gĂ©ographique dĂ©terminĂ©e, quand plusieurs services de santĂ© sollicitent un agrĂ©ment pour assurer la surveillance mĂ©dicale des travailleurs temporaires, ces services doivent constituer un fichier commun.. Le fichier commun a pour finalitĂ© le regroupement des fiches mĂ©dicales d’aptitude des salariĂ©s. Les entreprises ne pourront accĂ©der qu’aux informations qui attestent de l’aptitude su salariĂ© Ă  un ou plusieurs emplois. Lors de la signature du contrat de mise Ă  disposition du travailleur temporaire, l’agence d’intĂ©rim et l’entreprise utilisatrice se communiquent le nom de leur service de santĂ© au travail. L’entreprise utilisatrice mentionne si le travailleur intĂ©rimaire sera affectĂ© Ă  des travaux mentionnĂ©s au 3° de l’article L. 4111-6 du code du travail Les prescriptions particuliĂšres relatives soit Ă  certaines professions, soit Ă  certains modes de travail, soit Ă  certains risques ou Ă  des travaux qui exigent une surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e la liste des travaux qui imposent une surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e a Ă©tĂ© beaucoup allĂ©gĂ©e par les dĂ©crets du 30 janvier 2012 par rapport Ă  la surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e en vigueur jusqu’au 1 er juillet 2012. Les mĂ©decins du travail de l’entreprise utilisatrice et de l’entreprise de travail temporaire sont informĂ©s de la nature des travaux qui seront rĂ©alisĂ©s par le travailleur intĂ©rimaire, ces mĂ©decins Ă©changent toutes les informations nĂ©cessaires pour accomplir leur mission c’est bien ainsi que les mĂ©decins du travail fonctionnent depuis de nombreuses annĂ©es. Certaines modifications sont intervenues pour la surveillance mĂ©dicale des travailleurs intĂ©rimaires. Vous pouvez lire Ă©galement les articles suivants Organisation de la mĂ©decine du travail quelles modifications apportent le nouveau dĂ©cret applicable au 1er juillet 2012 ? RĂ©forme de la mĂ©decine du travail prĂ©cisions apportĂ©es par la circulaire DGT du 9 novembre 2012 Fiche de prĂ©vention des expositions Ă  certains facteurs de risque professionnels SantĂ© au travail changements apportĂ©s par la loi du 5 juillet 2011 PĂ©nibilitĂ© au travail Quelles missions pour les infirmiers au sein des services de santĂ© au travail recommandations du Conseil national de l’Ordre des mĂ©decins PrĂ©cisions apportĂ©es par l’Ordre des mĂ©decins pour la formation des collaborateurs mĂ©decins recrutĂ©s dans les services de santĂ© au travail.
LecomitĂ© d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail (CHSCT) a pour rĂŽle et missions: 1 . De contribuer Ă  la protection de la santĂ© physique, mentale et sociale des agents, ainsi que des personnes extĂ©rieures Ă  la collectivitĂ© dans l’enceinte de celle-ci (obligation de rĂ©sultat, circulaire ministĂ©rielle du 18 mai 2010).
Par arrĂȘt en date du 13 fĂ©vrier 2019 n°17-17492, les juges de la Cour de cassation ont dĂ©cidĂ© qu'un salariĂ© ne pouvait pas se voir reprocher un abandon de poste Ă  la suite d'un arrĂȘt de travail si son employeur n'avait pas organisĂ© de visite de la la visite mĂ©dicale qu'elle ait lieu Ă  l'embauche, lors d'un suivi mĂ©dical ou aprĂšs un arrĂȘt de travail est importante. En effet, la visite mĂ©dicale du travail est une obligation incombant Ă  tous les employeurs pour tous leurs salariĂ©s, y compris les apprentis, dans le cadre de la santĂ© au travail. Mais, que se passe-t-il si elle est oubliĂ©e par l'employeur ?Elus au CSE, vous pouvez aider les salariĂ©s Ă  faire valoir leurs droits et Ă  demander des explications. On vous explique de visite mĂ©dicale comment le reprĂ©sentant peut aider ?L'employeur peut oublier la visite mĂ©dicale en n'ayant pas pris soin d'y penser. De ce fait, Ă©lus du CSE ou les anciennes instances reprĂ©sentatives du personnel, vous avez la capacitĂ© de faire aboutir Ă  cette visite. Ainsi, aprĂšs avoir dĂ©taillĂ© les sanctions de l'absence de visite mĂ©dicale, il sera offert un panel de conseils aux Ă©lus du CSE pour remĂ©dier Ă  l'oubli de la visite mĂ©dicale par l' sanctions ?Sanction employeur dĂ©faut de visite mĂ©dicale ? Quelles sanctions pour visite mĂ©dicale pĂ©riodique non effectuĂ©e ?Le non-respect par l'employeur des rĂšgles relatives Ă  la mĂ©decine du travail, en particulier du dĂ©faut de visite mĂ©dicale qui lui incombe au regard de son obligation de sĂ©curitĂ© de rĂ©sultat, est sanctionnĂ© pĂ©nalement. Ainsi, l'employeur est passible d'une amende de cinquiĂšme classe article R. 4745-1 du Code du travail, voire d'une peine de prison en cas de rĂ©cidive dans les 3 ans d'un emprisonnement de 4 mois et d'une amende de euros L. 4745-1 du Code du travail. La visite mĂ©dicale a lieu, mais le salariĂ© est dĂ©clarĂ© inapte par le mĂ©decin du travail que faire ?L'avis des dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ou du CSE doit ĂȘtre recueilli avant que la procĂ©dure de licenciement ne soit engagĂ©e. Lorsque le salariĂ© inapte est le seul dĂ©lĂ©guĂ© du personnel de l'entreprise ou le seul membre du CSE, il doit ĂȘtre consultĂ© sur son propre reclassement avant d'ĂȘtre convoquĂ© Ă  l'entretien prĂ©alable au licenciement Cass. soc. 10 avril 2019, n°18-11930.Aussi, un arrĂȘt vient montrer l'importance d'un PV de carence des Ă©lections professionnelles. En effet, le PV de carence Ă©tabli par l'ancien employeur reste valable en cas de modification de sa situation juridique et le nouvel employeur peut valablement s'en servir pour s'exonĂ©rer de l'obligation de consulter les dĂ©lĂ©guĂ©s du personnel ou le CSE lors d'un licenciement pour inaptitude Cass. soc. 6 mars 2019, n°17-28478. Recours salariĂ© pour dĂ©faut de visite mĂ©dicale ? Elus CSE, sachez prĂ©venir le salariĂ© de ses voies de recours !Le salariĂ© peut agir en justice contre son employeur en cas de prĂ©judice du fait du manquement des visites mĂ©dicales obligatoires. Toutefois, les tribunaux sont sĂ©vĂšres pour une telle action en obligeant le salariĂ© Ă  prouver le prĂ©judice causĂ© par le dĂ©faut d'organisation d'une visite mĂ©dicale obligatoire. A dĂ©faut de prouver un prĂ©judice, il n'aura droit Ă  aucune indemnitĂ© Cass. soc. 27 juin 2018, n°17-15438 F-D.Comment prĂ©venir la visite mĂ©dicale oubliĂ©e par l'employeur ?Elus CSE, vous ĂȘtes l'interlocuteur entre les salariĂ©s et l'employeur. De ce fait, vous avez la capacitĂ© de remĂ©dier Ă  l'oubli par l'employeur de la visite d'information et de prĂ©vention, des visites pĂ©riodiques tous les 5 ans ou celles des salariĂ©s en suivi mĂ©dical personnalisĂ© ou renforcĂ©, ainsi que celles pour les salariĂ©s en arrĂȘt de conseils pour remĂ©dier Ă  l'oubli de la visite mĂ©dicaleSachez qu'un recours pour manquement Ă  une telle visite n'engagera rien de bon pour le salariĂ©, ni pour l'employeur, tant dans les relations professionnelles que dans l'aboutissement positif de la procĂ©dure avec le prĂ©judice Ă  les rĂšgles ci-dessus Ă  l'employeur, notamment les dĂ©lais, les diffĂ©rentes visites mĂ©dicales, et surtout prĂ©venez-le qu'il est tenu d'une obligation de sĂ©curitĂ© de au courant des nouveaux entrants, informez l'employeur de la visite d'information et de prĂ©vention dans les 3 mois Ă  compter de l'embauche et informez le nouvel arrivant de cette visite en lui demandant de vous tenir informĂ© de sa le salariĂ© des sanctions du refus de se soumettre aux examens mĂ©dicaux s'il s'avĂšre qu'il refuse les convocations par l'employeur Ă  la visite d'information et de prĂ©vention, Ă  la visite pĂ©riodique ou Ă  la visite de reprise et de prĂ©-reprise. Anticipez le futur manquement de l'employeur en dĂ©taillant dans un tableau la liste des salariĂ©s sous suivi mĂ©dical personnalisĂ© et sous suivi mĂ©dical renforcĂ© avec les dĂ©lais pour la mise en oeuvre de la visite les salariĂ©s en arrĂȘt de travail et notez les visites de reprise et de prĂ©-reprise Ă  effectuer dans les historique de la santĂ© au travail La santĂ© au travail est une notion apparue dans les annĂ©es 1980 avec l'OIT, qui dĂ©finit la santĂ© en lien avec le travail, non seulement l'absence de maladie ou d'infirmitĂ©, mais Ă©galement les Ă©lĂ©ments physiques et mentaux affectant la santĂ© directement liĂ©s Ă  la sĂ©curitĂ© et Ă  l'hygiĂšne du travail Convention n°155 de l'OIT de 1981. Elle reprĂ©sente un enjeu crucial pour les entreprises. Un manquement peut coĂ»ter cher Ă  l'employeur par un arrĂȘt de travail, soit pour maladie professionnelle ou non, soit pour un accident du travail. Il s'agit d'un objectif de prĂ©vention des risques professionnels incombant Ă  l'employeur. La santĂ© au travail est une dĂ©marche qui vient associer Ă  la fois les employĂ©s et les employeurs afin de crĂ©er un lieu de travail favorable Ă  la santĂ© et de lutter contre la discrimination salariale selon l'Ă©tat de la visite mĂ©dicale est essentielle dans le rĂŽle de prĂ©vention de la santĂ© au travail incombant Ă  l'employeur vis-Ă -vis de ses salariĂ©s. Toutefois, elle peut ĂȘtre oubliĂ©e par l'employeur avec les diffĂ©rentes nouveautĂ©s dans le Code du travail, les diffĂ©rents dĂ©lais selon les travailleurs et les diffĂ©rentes visites la visite d'information et de prĂ©vention, la visite pĂ©riodique, le suivi mĂ©dical renforcĂ© des postes Ă  risques, la visite mĂ©dicale aprĂšs un arrĂȘt de travail.Les reprĂ©sentants du personnel peuvent remĂ©dier Ă  cet oubli en connaissant les rĂšgles qui rĂ©gissent la visite mĂ©dicale. En effet, en tant que rĂ©presentant du personnel vous avez la capacitĂ© de faire aboutir cette visite en Ă©tant l'interlocuteur privilĂ©giĂ© entre l'employeur et les salariĂ©s. Quel rĂŽle de la visite mĂ©dicale du travail ? Comment se dĂ©roule-t-elle ? Quels sont les changements dans la visite mĂ©dicale obligatoire ? Quelles sont les consĂ©quences de l'absence de visite mĂ©dicale et comment prĂ©venir l'oubli ?La visite mĂ©dicale du travail obligation et intĂ©rĂȘtVisite mĂ©dicale Ă  quoi sert-elle concrĂštement ?De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, la visite mĂ©dicale est un examen mĂ©dical que passe un individu afin de vĂ©rifier son Ă©tat de santĂ© ou son aptitude Ă  tel ou tel sport. RattachĂ© au travail, la visite mĂ©dicale est une surveillance mĂ©dicale du ressort des services santĂ© au travail pour tous les salariĂ©s, sans exceptions, y compris les entre la visite d'information et suivi mĂ©dicalLa visite mĂ©dicale est diffĂ©rente selon la situation du salariĂ© nouvellement recrutĂ© ou pas, les caractĂ©ristiques spĂ©cifiques des salariĂ©s et des postes et selon si le salariĂ© est en arrĂȘt de d'information et de prĂ©ventionLa visite d'information et de prĂ©vention, créé par la loi n°2016-1088 du 8 aoĂ»t 2016, vient remplacer la visite mĂ©dicale d'embauche depuis le 1er janvier tout salariĂ© nouvellement recrutĂ© doit bĂ©nĂ©ficier d'une visite d'information et de prĂ©vention dans les 3 mois suivant la prise effective du poste de travail. Elle peut ĂȘtre effectuĂ©e par le mĂ©decin du travail, un mĂ©decin collaborateur, un interne en mĂ©decine du travail ou un infirmier article L. 4624-1 du Code du travail. Cette visite est renouvelĂ©e tous les 5 ans c'est la visite pĂ©riodique. Toutefois, elle peut ĂȘtre rĂ©duite au regard des conditions de travail, de l'Ăąge, de l'Ă©tat de santĂ©, des risques si le salariĂ© a besoin d'un suivi mĂ©dical personnalisĂ© ou mĂ©dical personnalisĂ©Le suivi mĂ©dical personnalisĂ© concerne une catĂ©gorie de salariĂ© dont l'Ă©tat de santĂ©, l'Ăąge, les conditions de travail, les risques professionnels nĂ©cessitent un suivi adaptĂ© Ă  leur Ă©tat de santĂ©. Il peut s'agir des travailleurs handicapĂ©s, des travailleurs dĂ©clarant ĂȘtre titulaires d'une pension d'invaliditĂ© et des travailleurs de nuit. Pour ces travailleurs, la visite est rĂ©duite Ă  tous les 3 mĂ©dical renforcĂ© des postes Ă  risquesLes salariĂ©s, affectĂ©s Ă  des postes comportant des risques particuliers pour sa santĂ© ou sa sĂ©curitĂ© ou celles de ses collĂšgues ou des tiers Ă©voluant dans l'environnement immĂ©diat de travail, bĂ©nĂ©ficient d'un suivi mĂ©dical renforcĂ©. Sont concernĂ©s les salariĂ©s exposĂ©s Ă  l'amiante, au plomb au-delĂ  d'un certain seuil, aux agents cancĂ©rogĂšnes, mutagĂšnes ou toxiques pour la reproduction, aux agents biologiques ds groupes 3 et 4, aux rayonnements ionisants et au risque hyperbare ou Ă  un risque de chute de hauteur lors des opĂ©rations de montage ou dĂ©montage d' pĂ©riodicitĂ© de la visite mĂ©dicale est dĂ©finie par le mĂ©decin du travail et ne peut ĂȘtre supĂ©rieure Ă  4 ans. Toutefois, le travailleur doit bĂ©nĂ©ficier d'une visite intermĂ©diaire par un professionnel de santĂ© au plus tard 2 ans aprĂšs la visite par le mĂ©decin du mĂ©dicale aprĂšs un arrĂȘt de travailUn salariĂ© peut ĂȘtre en arrĂȘt de travail pour maladie d'origine professionnelle ou non, ou un accident du travail. La reprise de son poste de travail donne lieu Ă  une visite de reprise et une visite de prĂ©-reprise. Une visite de reprise est obligatoire 8 jours aprĂšs la reprise du travail par le salariĂ© suite Ă  un congĂ© maternitĂ©, une absence pour cause de maladie professionnelle, une absence d'au moins 30 jours pour cause d'accident du travail, de maladie ou d'accident non professionnel article R. 4624-31 du Code du travail. Une visite de prĂ©-reprise est organisĂ© par le mĂ©decin du travail Ă  l'initiative du mĂ©decin traitant, du mĂ©decin conseil des organismes de sĂ©curitĂ© sociale ou du travailleur pour favoriser le maintien dans l'emploi des travailleurs en arrĂȘt de travail d'une durĂ©e de plus de 3 mois article R. 4624-29 du Code du travail.Visite mĂ©dicale du travail tous les combien ?Tous les 5 ans, voire 3 ans pour le suivi mĂ©dical personnalisĂ© ou 4 ans avec visite intermĂ©diaire pour le suivi mĂ©dical des postes Ă  ces situations, une visite mĂ©dicale de reprise ou de prĂ©-reprise doit ĂȘtre systĂ©matiquement effectuĂ©e par le salariĂ© avant qu'il reprenne le travail afin de vĂ©rifier son visite mĂ©dicale du travail est-elle obligatoire ?L'employeur est tenu Ă  une obligation de sĂ©curitĂ© de rĂ©sultat. Il donc tenu de s'assurer de l'effectivitĂ© de la visite mĂ©dicale en soumettant les salariĂ©s aux examens mĂ©dicaux d'embauche visite d'information et de prĂ©vention, pĂ©riodique, de reprise ou de prĂ©-reprise, ou encore pour les postes Ă  risques nĂ©cessitant un suivi renforcĂ©. Obligation employeur visite mĂ©dicale ? Visite mĂ©dicale Ă  la demande de l'employeur ? RĂ©ponse OUI !DĂ©roulement de la Visite mĂ©dicale du travailLa visite mĂ©dicale est du ressort des services santĂ© au travail. Que sont les services santĂ© au travail ?Selon la Convention n°161 de l'OIT de 1985, les services santĂ© au travail sont investis de fonctions prĂ©ventives en charge de conseiller l'employeur, les travailleurs et leurs reprĂ©sentants dans l'entreprise concernant d'une part, les exigences requises pour Ă©tablir et maintenir un milieu de travail sĂ»r et salubre, propre Ă  favoriser une santĂ© physique et mentale optimale en relation avec le travail et, d'autre part, l'adaptation du travail aux capacitĂ©s des travailleurs compte tenu de leur Ă©tat de santĂ© physique et d'une formation CSE / SSCT ? Billetterie ? Compte rendu ? Autres ?Comment se dĂ©roule une visite mĂ©dicale du travail ?ConnaĂźtre le dĂ©roulement des visites et des examens mĂ©dicaux, c'est savoir rĂ©pondre aux questions suivantes Visite mĂ©dicale du travail dĂ©roulement ? Visite mĂ©dicale du travail pendant les heures de travail ? Choisir son mĂ©decin du travail possible ? PiĂšce Ă  fournir visite mĂ©dicale d'embauche ? Charte de la visite mĂ©dicale ?Le temps passĂ© aux examens mĂ©dicaux est pris sur le temps de travail sans retenue de salaire, ou alors rĂ©munĂ©rĂ© comme du temps de travail normal si les examens ne peuvent avoir lieu pendant les heures de travail. Le temps et les frais de transports relatifs aux examens sont Ă  la charge de l'employeur article R. 4624-39 du Code du travail. Dans les Ă©tablissements d'au moins 200 salariĂ©s, le suivi individuel peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© dans l'Ă©tablissement article R. 4624-40 du Code du travail.PrĂ©alablement Ă  la visite, le salariĂ© doit apporter son carnet de santĂ©, ses lunettes et tout autre document utile relatif Ă  sa santĂ©. Une visite mĂ©dicale a lieu gĂ©nĂ©ralement au regard des trois Ă©tapes suivantes L'accueil du salariĂ© et la constitution de son dossier mĂ©dical une assistante mĂ©dicale reçoit le salariĂ© et prĂ©pare son dossier mĂ©dical administratif nom, prĂ©nom, adresse, date de naissance.... En fonction du poste de travail, elle procĂšde Ă  des tests de dĂ©pistage Ă  la demande du mĂ©decin test urinaire, test de vision, de la consultation. La consultation mĂ©dicale elle s'effectue par le mĂ©decin du travail, un mĂ©decin collaborateur, un interne en mĂ©decine du travail ou un infirmier article L. 4624-1 du Code du travail. Son objectif est de vĂ©rifier la santĂ© et l'aptitude du salariĂ© au poste de travail en 2 Ă©tapes d'une part, un entretien mĂ©dico-professionnel sur les antĂ©cĂ©dents du salariĂ© professionnels, personnels, mĂ©dicaux, chirurgicaux, familiaux, sa couverture vaccinale, son poste de travail actuel et ses expositions et les examens rĂ©alisĂ©s par l’assistante mĂ©dicale. d'autre part, un examen clinique sur sa morphologie, son Ă©tat cardio-pulmonaire et tensionnel, ainsi que l'Ă©tat de ses professionnel de santĂ© peut prescrire des examens complĂ©mentaires en lien avec le poste du travail, voire l'orienter vers d'autres professionnels de santĂ©, comme le mĂ©decin traitant. S'il prescrit de tels examens, il les commentera sur l'avis qu'il rend tout en complĂ©tant l'information sur les risques commentera les examens complĂ©mentaires prescrits et il complĂ©tera l’information sur les risques professionnels. La fin de la visite donne lieu Ă  un avis sur l'aptitude au poste de est-il du refus du salariĂ© de se soumettre aux examens mĂ©dicaux obligatoires ?Elus CSE, prĂ©venez le salariĂ© des consĂ©quences du refus de se soumettre aux examens mĂ©dicaux obligatoires !Le salariĂ© qui refuse de se soumettre aux examens mĂ©dicaux obligatoires commet une faute qui justifie son licenciement Cass. soc. 29 mai 1986, n°83-45409. Toutefois, le salariĂ© peut refuser de se soumettre Ă  un test qui n'a pas de lien direct et nĂ©cessaire avec l'emploi proposĂ©, ni avec sa santĂ© ou celle des autres salariĂ©s. Besoin d'une formation CSE / SSCT ? Billetterie ? Compte rendu ? Autres ?Visite mĂ©dicale historique et nouveautĂ©La visite mĂ©dicale a Ă©tĂ© impactĂ© par la loi n° 2016-1088 du 8 aoĂ»t 2016, dite "Loi Travail" ou "Loi El Khomri" et les ordonnances du 22 septembre 2017 rĂ©formant le Code du travail et qui ont fait l'objet de la loi de ratification n°2018-217 du 29 mars nouveautĂ©s avec la loi Travail ?remplacement de la visite mĂ©dicale d'embauche par la visite d'information et de prĂ©vention depuis le 1er janvier 2017 ;visite d'information et de prĂ©vention obligatoire dans les 3 mois aprĂšs la prise de poste par le salariĂ© ;la visite mĂ©dicale n'est plus de la compĂ©tence exclusive du mĂ©decin du travail ; elle peut ĂȘtre diligentĂ©e par tous professionnels de santĂ©, comme un interne en mĂ©decine du travail ou un nouveautĂ©s avec les ordonnances Macron ?le pĂ©rimĂštre de l'obligation de reclassement est clarifiĂ© le pĂ©rimĂštre est constituĂ© de l'entreprise ou du groupe limitĂ© au territoire national et la permutabilitĂ© s'apprĂ©cie au regard d l'organisation, des activitĂ©s ou du lieu d'exploitation. la procĂ©dure de contestation des avis du mĂ©decin du travail la saisine du Conseil de prud'hommes ne porte plus sur la demande de dĂ©signation d'un mĂ©decin-expert inscrit sur la liste des experts prĂšs la cour d'appel, mais directement sur la contestation des avis, propositions, conclusions Ă©crites ou indications Ă©mises par le mĂ©decin du suivi mĂ©dical renforcĂ© des salariĂ©s affectĂ©s Ă  des postes prĂ©sentant des risques particuliers pour leur santĂ© ou leur sĂ©curitĂ© ou pour celles de leur collĂšgues ou des tiers Ă©voluant dans l'environnement immĂ©diat de travail article L. 4624-2 du Code du travail ces salariĂ©s sont examinĂ©s par le mĂ©decin du travail au cours d’une visite mĂ©dicale, avant leur dĂ©part en retraite afin d’établir une traçabilitĂ© et un Ă©tat des lieux, Ă  dates, des expositions Ă  un ou plusieurs facteurs de risques changements pour les apprentis en 2019Le dĂ©cret n°2018-1340 du 28 dĂ©cembre 2018 vient prĂ©ciser des nouveautĂ©s pour les effet, la visite d'information et de prĂ©vention de ces derniers pourra ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par un mĂ©decin exerçant en secteur ambulatoire dans les 2 mois qui suivent la prise de poste dans l’entreprise ou avant celle-ci s’ils sont s'agit soit, d'un mĂ©decin qui a conclu une convention avec le service de santĂ© au travail dont dĂ©pend l’employeur soit, en l’absence de convention ou en cas d’indisponibilitĂ© de ce mĂ©decin, de tout mĂ©decin exerçant dans le secteur ambulatoire, comme le mĂ©decin traitant de l’ autres articles Mi-temps thĂ©rapeutique Ă©lus, sachez aider le salariĂ© !Accident du travail d'un salariĂ© comment l'aider en tant qu'Ă©lu ?Revalorisation des indemnitĂ©s journaliĂšres Nos autres articles Fondsdu ComitĂ© d'organisation des expositions du travail (COET) - Meilleur ouvrier de France (MOF) : archives Ă©lectroniques (2001-2004) RĂ©pertoire numĂ©rique dĂ©taillĂ© du versement d'archives Ă©lectroniques 20140049 (20 Ă  20140049/4) Coralie Jullien, Lucile PeycĂ©rĂ©, CĂ©line Perron, archivistes, rĂ©visĂ© par Isabelle Perez-BastiĂ©, Archives nationales PremiĂšre Les ComitĂ©s d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail Le comitĂ© d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail CHSCT a pour rĂŽle et missions 1 . De contribuer Ă  la protection de la santĂ© physique, mentale et sociale des agents, ainsi que des personnes extĂ©rieures Ă  la collectivitĂ© dans l’enceinte de celle-ci obligation de rĂ©sultat, circulaire ministĂ©rielle du 18 mai 2010. Sont donc concernĂ©s les agents de droit public et de droit privĂ© qui travaillent au sein de la collectivitĂ©, mais aussi tous les intervenants extĂ©rieurs, dĂšs lors qu’ils sont en mission au sein de la collectivitĂ©. Mais, sont Ă©galement concernĂ©s les Ă©tablissements voisins, dĂšs lors que leur activitĂ© peut avoir une incidence sur la santĂ© des agents article 43. 2 . De contribuer Ă  l’amĂ©lioration des conditions de travail pour tous mais une attention particuliĂšre est portĂ©e aux femmes enceintes article 21 dĂ©cret 85-603 et aux travailleurs handicapĂ©s article 45 dĂ©cret 85-603. On entend par conditions de travail accord du 20 novembre 2009 les domaines suivants l’organisation du travail charge de travail, rythme, pĂ©nibilitĂ© des tĂąches, Ă©largissement et enrichissement des tĂąches ; l’environnement physique du travail tempĂ©rature, Ă©clairage, aĂ©ration, bruit, poussiĂšre, vibration ; l’amĂ©nagement des postes de travail et leur adaptation Ă  l’homme et non l’inverse ; la construction, l’amĂ©nagement et l’entretien des lieux de travail et leurs annexes ; la durĂ©e et les horaires de travail ; l’amĂ©nagement du temps de travail temps de nuit, travail postĂ© ; les nouvelles technologies et leurs incidences sur les conditions de travail. Pour rĂ©sumer, tous les projets importants qui affectent, favorablement ou non, les conditions de travail et qui peuvent modifier les conditions de santĂ©, de sĂ©curitĂ© ou les conditions de travail, doivent faire l’objet d’une Ă©tude prĂ©alable devant le CHSCT. La notion d’importance du projet se dĂ©finit Ă  la fois au niveau quantitatif nombre de salariĂ©s concernĂ©s qu’au niveau qualitatif le nombre de salariĂ©s n’est pas le seul critĂšre reconnu par la jurisprudence, le juge apprĂ©cie si l’amĂ©nagement affecte ou non les conditions de travail conditions matĂ©rielles et techniques de l’exĂ©cution ainsi que les conditions mentales. 3 . De contribuer Ă  veiller Ă  l’observation par l’employeur des prescriptions lĂ©gales prises en matiĂšre de santĂ© et de sĂ©curitĂ© au travail, ainsi que dans leur mise en Ɠuvre. 4 . De contribuer aux actions de prĂ©vention et suscite toute initiative allant dans ce sens. La prĂ©vention s’étend Ă©galement au harcĂšlement moral et sexuel. 5 . De suggĂ©rer toute mesure qui vise Ă  amĂ©liorer l’hygiĂšne et la sĂ©curitĂ©, Ă  assurer l’instruction et le perfectionnement des agents dans ce domaine. Il procĂšde, entre autres, Ă  l’analyse de l’exposition des agents Ă  des facteurs de pĂ©nibilitĂ©. 6 . Et de proposer un ordre de prioritĂ© et des mesures supplĂ©mentaires de prĂ©vention. Il peut demander Ă  la collectivitĂ© de motiver la non-exĂ©cution des mesures prĂ©vues au programme de prĂ©vention. La crĂ©ation d’un CHSCT est obligatoire dans chaque collectivitĂ© territoriale employant au moins 50 agents. Dans celles qui emploient moins de 50 agents, les missions du CHSCT sont assurĂ©es par le comitĂ© technique dont relĂšvent ces collectivitĂ©s. Le CHSCT comprend des reprĂ©sentants de la collectivitĂ© territoriale et des reprĂ©sentants du personnel. Agenda Contact Twitter Facebook
Représenterle Comité d'Organisation des Expositions du Travail dans le département. Procéder au recrutement et au suivi des candidats à l'exposition du travail qui suit le concours. Organiser ou participer à l'organisation d'expositions départementales ou régionales d'oeuvres. D'une façon générale, assurer la notoriété du concours
VĂ©rifiĂ© le 09 juillet 2021 - Direction de l'information lĂ©gale et administrative Premier ministreToute entreprise qui emploie des salariĂ©s doit dĂ©tenir plusieurs registres. Ces registres sont tenus Ă  la disposition de l'inspection du travail. L'entreprise s'expose Ă  des sanctions en cas de tient un registre du personnel par Ă©tablissement dĂšs l'embauche du 1er salariĂ© ou dĂšs l'arrivĂ©e d'un stagiaire.Il inscrit les informations suivantes dans l'ordre chronologique des embauches Identification du salariĂ© nom, prĂ©noms, date de naissance, sexe, nationalitĂ© CarriĂšre emplois, qualifications, date d'entrĂ©e et de sortie de l'entreprise Type de contrat CDI titleContent, contrat d'apprentissage, contrat d'insertion professionnelle, CDD titleContent, mise Ă  disposition par un groupement d'employeurs ou par une entreprise de travail temporairePour les travailleurs Ă©trangers type et numĂ©ro d'ordre du titre valant autorisation de travailPour les stagiaires nom et prĂ©noms, dates de dĂ©but et de fin du stage, nom et prĂ©noms du tuteur, lieu de prĂ©sence du stagiaire, sont Ă  indiquer dans une partie spĂ©cifiquePour les salariĂ©s Ă  temps partiel mention salariĂ© Ă  temps partiel »Pour les salariĂ©s dont l'autorisation d'embauche ou de licenciement est requise date de cette autorisation ou la date de la demande d'autorisationCe registre peut ĂȘtre tenu sur support numĂ©rique aprĂšs consultation du comitĂ© social et Ă©conomique CSE.Si une mĂȘme personne est embauchĂ©e avec des contrats successifs, il est nĂ©cessaire, pour chaque contrat, d'indiquer, sur une nouvelle ligne du registre, la date d'entrĂ©e et de sortie de registre, l'absence de mise Ă  jour ou l'oubli de mentions obligatoires peuvent entraĂźner jusqu'Ă  750 € d'amende par salariĂ© noter les mentions portĂ©es sur le registre unique du personnel doivent ĂȘtre conservĂ©es pendant 5 ans Ă  partir du dĂ©part du salariĂ© ou du stagiaire de l’ les entreprises oĂč un CSE titleContent existe, ce registre peut ĂȘtre mis en place sous certaines conditions prĂ©sence permanente d'un mĂ©decin, d'un infirmier et de l'existence d'un poste de secours.Il remplace la dĂ©claration des accidents n'entraĂźnant ni arrĂȘt de travail, ni soins registre n'est pas obligatoire. Mais lorsqu'il est mis en place dans l'entreprise, l'employeur doit informer la caisse d'assurance retraite et de la santĂ© au travail Carsat.Ce registre est mis Ă  la disposition des personnes suivantes ComitĂ© social Ă©conomique CSEMĂ©decin du travailInspection du travailServices de prĂ©vention des organismes de sĂ©curitĂ© socialeOrganismes professionnels de santĂ©, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travailInspecteurs de la radioprotectionLes informations qui concernent l'exposition aux facteurs de pĂ©nibilitĂ© doivent y figurer en annexe. Elles sont Ă©valuĂ©es selon les critĂšres du compte professionnel de prĂ©vention C2P.Le DUERP liste les risques professionnels encourus par les travailleurs et les actions de prĂ©vention et de protection qui sont menĂ©es dans l' de mise Ă  jour du DUERP peut ĂȘtre sanctionnĂ©e d'une contravention de 1 500 €3 000 € en cas de rĂ©cidive.L'employeur qui ne prĂ©sente pas ce registre Ă  l'inspection du travail est puni d'une contravention de 450 €.Ce registre spĂ©cial a pour objet de recueillir les alertes suivantes Alertes du reprĂ©sentant du personnel au comitĂ© social et Ă©conomique CSE, qui constate directement ou indirectement qu'il existe un risque grave pour la santĂ© publique ou l'environnementAlertes des salariĂ©s qui estiment que l'entreprise utilise des produits qui prĂ©sentent un risque grave pour la santĂ© publique ou l' consignĂ©e par Ă©crit doit ĂȘtre datĂ©e et doit prĂ©ciser les produits utilisĂ©s par l'Ă©tablissement dont le salariĂ© ou le reprĂ©sentant du personnel au CSE estime qu'ils prĂ©sentent un risque grave pour la santĂ© publique ou l' examine la situation avec le reprĂ©sentant du personnel qui lui a transmis l'alerte. Puis il informe le salariĂ© des suites qu'il entend donner Ă  cette lanceur d'alerte auteur de dĂ©nonciation calomnieuse peut ĂȘtre puni de 5 ans d'emprisonnement et de 45 000 € d' des questions-rĂ©ponsesDans les entreprises de moins de 50 salariĂ©s oĂč est mis en place un CSE titleContent, un registre est registre contient les demandes Ă©crites des membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel du CSE et les rĂ©ponses motivĂ©es de l' est tenu Ă  la disposition des salariĂ©s de l'inspection du travail et des membres de la dĂ©lĂ©gation du personnel du de registre constitue un dĂ©lit d'entrave titleContent au fonctionnement du CSE qui peut ĂȘtre sanctionnĂ© d'une amende de 7 500 €.L'employeur qui ne prĂ©sente pas ce registre Ă  l'inspection du travail est puni d'une contravention de 450 €.Registre des dangers graves et imminentsEn prĂ©sence d'un danger grave et imminent, le CSE indique sur un registre spĂ©cial le poste de travail concernĂ© par la cause, la nature du danger constatĂ© et le nom des travailleurs spĂ©cial du repos hebdomadaireLorsque le repos hebdomadaire n'est pas donnĂ© toute la journĂ©e du dimanche, un registre mentionne le nom des salariĂ©s soumis Ă  ce rĂ©gime particulier de prĂ©cise le jour de repos hebdomadaire de chaque salariĂ©. Ce registre est tenu Ă  jour lors du changement du repos registre spĂ©cial est tenu Ă  la disposition de l'inspection du travail qui le vise au cours de sa est communiquĂ© aux salariĂ©s qui en font la ou tableau organisant le travail en Ă©quipeEn cas d'organisation du travail par relais, par roulement ou par Ă©quipes successives, la composition nominative de chaque Ă©quipe est indiquĂ©e soit par un tableau affichĂ© dans les mĂȘmes conditions que l'horaire,soit par un registre ou ce tableau est tenu Ă  jour. Il est mis Ă  disposition de l'agent de contrĂŽle de l'inspection du travail et des membres du noter les salariĂ©s mis Ă  disposition par une entreprise de travail temporaire sont inscrits sur ce de sĂ©curitĂ© incendieCe registre indique la conduite Ă  tenir en cas d'incendie ou d'Ă©vacuation Ă  l'ensemble de vos Ă©quipes ou aux publics accueillis dans l' doit permettre Ă  chacun de se tenir informĂ© des rĂšgles de sĂ©curitĂ© incendie et de recenser l'ensemble du matĂ©riel de lutte contre l'incendie prĂ©sent dans l'Ă©tablissement. Il est tenu Ă  la disposition de l'inspection du des vĂ©rifications Ă©lectriquesCe registre contient les rĂ©sultats des vĂ©rifications Ă©lectriques, les justifications des travaux et les modifications effectuĂ©es pour corriger les dĂ©fauts rapports Ă©tablis Ă  la suite de ces vĂ©rifications effectuĂ©es par un organisme accrĂ©ditĂ© sont annexĂ©s Ă  ce est tenu Ă  la disposition de l'inspection du employeur a recours Ă  un travailleur Ă  domicile, il doit Ă©tablir un bulletin ou un carnet. Des informations figurent sur ce bulletin ou carnet lors de la remise des travaux Ă  exĂ©cuter au domicile. D'autres mentions sont portĂ©es sur ce bulletin ou ce carnet lors de la livraison des travaux par le tient une comptabilitĂ© sĂ©parĂ©e des matiĂšres premiĂšres et des fournitures destinĂ©es au travailleur Ă  bulletin ou carnet est tenu Ă  la disposition de l'inspection du ? RĂ©ponses !Cette page vous a-t-elle Ă©tĂ© utile ?
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Retrouvons-nous le samedi 13 et le dimanche 14 mai 2023 pour la Finale France au Parc des Expositions dans le cadre de la Foire Internationale de Bordeaux 2023 ... L'organisation ... Si les membres des ligues majors proviennent essentiellement du monde universitaire et de la recherche, la RoboCup comporte Ă©galement un volet Ă©ducatif primordial. En effet, des centaines d'enfants et d'adolescents - 19 ans participent Ă  la compĂ©tition c'est la RoboCupJunior. Les Ă©preuves voir dĂ©tails sont inspirĂ©es des Ă©preuves majors. La continuitĂ© des rĂšgles au fil des annĂ©es permet un travail en profondeur. ​ C'est une des essences de la RoboCup que de provoquer cette occasion unique les enfants et adolescents cĂŽtoient des Ă©quipes de recherche. Par ailleurs, l'Ă©vĂ©nement donne aux visiteurs une vision continue du cursus scientifique et technique Ă  suivre de l'Ă©cole primaire en passant par le collĂšge et le lycĂ©e pour finir Ă  l'universitĂ©. Les problĂšmes Ă  rĂ©soudre sont de natures similaires. ​ La communautĂ© RoboCupJunior est aujourd'hui extrĂȘmement dĂ©veloppĂ©e de par le monde. Elle comporte des milliers d'Ă©quipes sur tous les continents et de nombreuses compĂ©titions nationales, rĂ©gionales, inter rĂ©gionales et internationales. La communautĂ© française est gĂ©rĂ©e par un comitĂ© composĂ© de la façon suivante ​ ​ Co-Chair StĂ©phane Brunel MCU universitĂ© de Bordeaux et JĂ©rĂŽme Laplace PDG de GĂ©nĂ©ration Robot. ​ ComitĂ© RoboCupJunior France Jean-François Laplume, Laurent Cabannes, Carine Cadaugade, LaurĂšne Bonnesseur, Olivier Ly, Laurent Verdier. robocup-france-a-montrealLes "Juniors" de la RoboCup forment une communautĂ© internationale regroupant des milliers d'Ă©quipes Ă  travers le monde. En Asie, en Europe ou encore sur le continent amĂ©ricain, les jeunes - 19 ans concourrent lors de compĂ©titions RoboCupJunior rĂ©gionales, nationales pour accĂ©der enfin Ă  l'Ă©dition annuelle de la RoboCupJunior, MontrĂ©al en 2018, Sydney en 2019, Bangkok en 2022, Bordeaux en 2023. ​ Depuis 2019, l'Open RoboCupJunior France se dĂ©roule au parc des Expositions de Bordeaux. Chaque annĂ©e se dĂ©roule selon le mĂȘme principe. Rejoignez-nous !​Besoin de plus d'infos ? Contactez nous

ComitĂ© d’Organisation des Expositions du Travail). III – QUELLES SONT LA NATURE ET LES CARACTÉRISTIQUES DE L’ƒUVRE? Dans tous les cas, il fait appel Ă  la crĂ©ativitĂ© et au savoir-faire du candidat. Les Ă©preuves du concours consistent Ă  concevoir dans un temps limitĂ© et dans des conditions matĂ©rielles
La loi du 2 aoĂ»t 2021, qui entre progressivement en application Ă  partir du 1er avril 2022 et jusqu’en 2024, a pour objectif de renforcer la prĂ©vention primaire, c’est-Ă -dire d’encourager le dĂ©veloppement au sein des entreprises d’une vĂ©ritable culture de la prĂ©vention en agissant le plus en amont possible, avant la survenue de problĂšmes de santĂ©. Les Services de SantĂ© au Travail Interentreprises SSTI deviennent des SPSTI, Services de PrĂ©vention en SantĂ© au Travail Interentreprises. Principaux apports de la loi du 2 aoĂ»t 2021 Le principe de prĂ©vention est placĂ© au cƓur du modĂšle de santĂ© au travail français et des missions des Services de PrĂ©vention et de SantĂ© au Travail. Fort de l’expertise de leurs Ă©quipes pluridisciplinaires oĂč le mĂ©decin du travail continue de jouer un rĂŽle clĂ©, les SPSTI demeurent une ressource essentielle pour les employeurs, les salariĂ©s, et dĂ©sormais les indĂ©pendants pour dĂ©finir leurs actions de prĂ©vention. L’offre de services des SPSTI est construite autour de la prĂ©vention des risques professionnels, du suivi individuel de l’état de santĂ©, et des actions de prĂ©vention de la dĂ©sinsertion professionnelle quand une situation met en jeu le maintien en emploi d’un travailleur. Une approche globale de la santĂ© des travailleurs est favorisĂ©e, y compris pour les personnes en situation de handicap, dans une vision dĂ©cloisonnĂ©e de la santĂ© au travail et de la santĂ© publique. Suite Ă  la parution des premiers dĂ©crets, retrouvez ci-dessous les nouvelles mesures applicables Ă  partir du 1er avril 2022 DĂ©cret 2022-372 du 16 mars 2022 Visite de prĂ©-reprise R 4624-29 du code du travail En vue de favoriser le maintien en l’emploi, les travailleurs en arrĂȘt de travail d’une durĂ©e de plus de trente jours peuvent bĂ©nĂ©ficier d’une visite de prĂ©reprise. Cette disposition s’applique aux arrĂȘts de travail dĂ©butant le 1er avril 2022. Visite de reprise R 4624-31 du code du travail Le travailleur bĂ©nĂ©ficie d’un examen de reprise du travail par le mĂ©decin du travail aprĂšs un congĂ© de maternitĂ©, aprĂšs une absence pour cause de maladie professionnelle, aprĂšs une absence d’au moins trente jours pour cause d’accident du travail et aprĂšs une absence d’au moins soixante jours pour cause de maladie ou d’accident non professionnel. Cette disposition s’applique aux arrĂȘts de travail dĂ©butant le 1er avril 2022. Surveillance post-exposition ou post-professionnelle R 4628 du code du travail Cette visite est rĂ©servĂ©e aux salariĂ©s en suivi individuel renforcĂ© ou ayant bĂ©nĂ©ficiĂ© d’un suivi mĂ©dical renforcĂ© dispositif antĂ©rieur au 1er janvier 2017. Les risques concernĂ©s sont l’amiante, le plomb, les agents CMR, les agents biologiques 3 et 4, les rayonnements ionisants, le risque hyperbare, le travail en hauteur, la manutention manuelle charge supĂ©rieure Ă  50 kg, l’autorisation de conduite, les travaux sous tension, le bruit, les vibrations, le travail de nuit ou postĂ©. L’employeur informe son service de santĂ© au travail, dĂšs qu’il a connaissance de la cessation de l’exposition d’un des travailleurs de l’entreprise Ă  des risques particuliers pour sa santĂ© ou sa sĂ©curitĂ© justifiant un suivi individuel renforcĂ©, de son dĂ©part ou de sa mise Ă  la retraite. Il avise sans dĂ©lai le travailleur concernĂ© de la transmission de cette information. Lorsqu’un travailleur estime remplir les conditions et n’a pas Ă©tĂ© avisĂ© de la transmission de cette information par l’employeur, il peut, durant le mois prĂ©cĂ©dant la date de la cessation de l’exposition ou son dĂ©part et jusqu’à six mois aprĂšs la cessation de l’exposition, demander Ă  bĂ©nĂ©ficier de cette visite directement auprĂšs de son service de santĂ© au travail. Il informe son employeur de sa dĂ©marche. Le service de santĂ© au travail dĂ©termine si le salariĂ© est Ă©ligible Ă  cette surveillance post-exposition ou post-professionnelle et organise la visite si besoin. A l’issue de la visite, le mĂ©decin du travail remet au travailleur le document dressant l’état des lieux et le verse au dossier mĂ©dical en santĂ© au travail. Lorsque le travailleur remplit les conditions pour bĂ©nĂ©ficier du dispositif de surveillance post-exposition ou post-professionnelle, le mĂ©decin du travail l’informe des dĂ©marches Ă  effectuer. DĂ©cret 2022-373 du 16 mars 2022 Rendez-vous de liaison – Article D-1226-8-1 du code du travail Le rendez-vous de liaison est organisĂ© pendant l’arrĂȘt de travail entre le salariĂ© et l’employeur, en prĂ©sence du service de prĂ©vention et santĂ© au travail SPST. La durĂ©e de l’arrĂȘt doit ĂȘtre supĂ©rieure Ă  30 jours et l’arrĂȘt doit ĂȘtre justifiĂ© par une incapacitĂ© rĂ©sultant de maladie ou d’accident, constatĂ©e par certificat mĂ©dical et contre-visite s’il y a lieu. Il est organisĂ© Ă  l’initiative de l’employeur ou du salariĂ©. Aucune consĂ©quence ne peut ĂȘtre tirĂ©e du refus par le salariĂ© de se rendre Ă  ce rendez-vous. L’objectif de ce rendez-vous de liaison est de prĂ©parer le salariĂ© Ă  son retour dans l’entreprise et l’informer des mesures d’accompagnement. DĂ©cret 2022-395 du 18 mars 2022 Document unique d’évaluation des risques professionnels DUERP Le DUERP sera mis Ă  jour annuellement par les entreprises d’au moins 11 salariĂ©s. Les autres entreprises mettront Ă  jour le document > lors de toute dĂ©cision d’amĂ©nagement important modifiant les conditions de santĂ© et de sĂ©curitĂ© ou les conditions de travail ; > lorsqu’une information supplĂ©mentaire intĂ©ressant l’évaluation d’un risque est portĂ©e Ă  la connaissance de l’employeur. Le DUERP pourra ĂȘtre complĂ©tĂ© par des acteurs de la santĂ© sĂ©curitĂ© au travail externes Ă  l’entreprise. Le DUERP sera tenu Ă  disposition des anciens travailleurs pour les versions en vigueur durant leur pĂ©riode d’activitĂ© dans l’entreprise et sur la partie concernant leurs expositions. Le comitĂ© social et Ă©conomique CSE devra ĂȘtre consultĂ© sur le DUERP et les mises Ă  jour. Le DUERP sera transmis au service de prĂ©vention et de santĂ© au travail lors de chaque mise Ă  jour. Le DUERP sera dĂ©posĂ© sur un portail numĂ©rique gĂ©rĂ© par les organisations professionnelles d’employeurs > au plus tard le 01/07/2023 pour les entreprises d’au moins 150 salariĂ©s ; > au plus tard le 01/07/2024 pour les plus petites entreprises. Le DUERP et ses versions antĂ©rieures seront conservĂ©s 40 ans Ă  compter de leur Ă©laboration. Le DUERP devra intĂ©grer des Ă©lĂ©ments concernant la qualitĂ© de vie et des conditions de travail QVCT. Le DUERP devra prendre en compte les effets combinĂ©s des agents chimiques. Pour les entreprises de 50 salariĂ©s et plus, le DUERP sera couplĂ© Ă  un programme annuel de prĂ©vention des risques et de protection des salariĂ©s. Dans le plan d’action, doivent ĂȘtre ajoutĂ©s des critĂšres spĂ©cifiques indicateurs, budget, ressources, calendrier, conditions d’exĂ©cution. Pour les entreprises de moins de 50 salariĂ©s, une liste d’actions de prĂ©vention des risques et de protection des salariĂ©s devra ĂȘtre dĂ©finie et consignĂ©e dans le DUERP. FAQ PrĂ©sanse RĂ©forme de la santĂ© au travail
ComitĂ©d'organisation des expositions du travail et du concours Un des meilleurs ouvriers de France Pays France Langue français CrĂ©ation 1961 Adresse 61-65 rue Dutot, 75015, Paris. Note Assoc. L. de 1901 ; en 2001 le COET reçoit dĂ©lĂ©gation du MinistĂšre de l'Ă©ducation nationale pour organiser le concours Un des meilleurs ouvriers de France Fondation Taylor L'Association Organisation La Fondation Taylor est administrĂ©e par un ComitĂ© composĂ© de membres artistes et amateurs d'art, bĂ©nĂ©voles. Il se dĂ©compose en commissions de travail. PrĂ©sident Jean-François Larrieu TrĂ©sorier Yves Dodeman PrĂ©sident de la Commission encouragements Jacques RohautPrĂ©sident de la Commission des expositions François LegrandPrĂ©sident de la Commission des prix dans les salons Christophe CurienPrĂ©sident de la Commission de la communication Jean-François Larrieu PrĂ©sidente de la Commission des comptes et contrĂŽles Roselyne GayrardPrĂ©sident de la Commission des dons et legs Yves DodemanPrĂ©sident de la Commission des immeubles Jacques Rohaut ComitĂ© Paul ALEXIS, peintre Dominique ALIADIÈRE, graveurNicolas ALQUIN, sculpteurMaya BOISGALLAYS, graveur Claudine BONI, amateur d’art, Claude BOURET, amateur d'art † France COLMANT, peintre Jacques COQUILLAY, sculpteurMauro CORDA, sculpteurChristophe CURIEN, peintre Anne-Marie DEBELFORT, peintre Yves DODEMAN, amateur d’art Roselyne GAYRARD, amateur d'artJIVKO, sculpteur Monique JOURNOD, peintreRachid KHIMOUNE, sculpteurJean-François LARRIEU, peintreJean-François LAURENT, architecteFrançois LEGRAND, peintre Jean LEMONNIER, sculpteur MichĂšle LELLOUCHE, peintreMartine LETOUBLON, peintre Jean-Michel MATHIEUX-MARIE, graveurSylvestre MONNIER, architecte Philippe MORBACH, amateur d’art Michel PIGEON, sculpteur Monique PONCELET, peintreAnne POURNY, peintreJacques ROHAUT, peintre Anne-Marie SABATIER, peintre Serge TILLOU, peintreFrançoise ZIG-TRIBOUILLOY, graveur
Contributions Retrouvez ici les documents contributifs aux travaux du comitĂ© national de dialogue de l'ANFR. Ces documents ne reflĂštent pas une position commune des participants du CND et n’engagent que leurs auteurs. ActualitĂ©s. La maison ANFR. Textes juridiques. Nos missions. ComitĂ© national de dialogue. PrĂ©sentation.
Les rayons Gamma sont des radiations Ă©lectromagnĂ©tiques ionisantes de trĂšs grande Ă©nergie Ă©mises par les matiĂšres radioactives leur pouvoir de pĂ©nĂ©tration et d’ionisation de la matiĂšre leur confĂšre la capacitĂ© de crĂ©er d'importants dommages aux cellules vivantes atteintes cutanĂ©es, ophtalmologiques, hĂ©matologiques, cellulaires pouvant provoquer des cancers, des malformations fƓtales. Les applications des rayons Gamma sont de plus en plus nombreuses... Les rayons Gamma sont des radiations Ă©lectromagnĂ©tiques ionisantes de trĂšs grande Ă©nergie Ă©mises par les matiĂšres radioactives leur pouvoir de pĂ©nĂ©tration et d’ionisation de la matiĂšre leur confĂšre la capacitĂ© de crĂ©er d'importants dommages aux cellules vivantes atteintes cutanĂ©es, ophtalmologiques, hĂ©matologiques, cellulaires pouvant provoquer des cancers, des malformations fƓtales. Les applications des rayons Gamma sont de plus en plus nombreuses et concernent les utilisations mĂ©dicales radiodiagnostic et radiothĂ©rapie et industrielles jauges et traceurs, dĂ©sinfection et stĂ©rilisation par irradiation. Les dangers spĂ©cifiques de l’émission de rayons Gamma par l’industrie de l’énergie Ă©lectronuclĂ©aire centrales, traitement et stockage des dĂ©chets nuclĂ©aires ne fait pas l’objet de ce dossier. La protection contre le rayonnement Gamma est impĂ©rative, tant par la prĂ©vention collective vĂ©rification pĂ©riodique des appareils, formation Ă  leur utilisation, dĂ©limitation et signalisation des zones d’émission, Ă©crans de protection, ventilation, confinement des sources radioactives, contrĂŽles d’ambiance... que par la prĂ©vention individuelle dosimĂ©trie, surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e, port d’équipements de protection.... CaractĂ©ristiques du rayonnement Gamma Les corps radioactifs ont des atomes instables, et, lorsque leur noyau se dĂ©sintĂšgre, ils Ă©mettent des radiations constituĂ©es de particules Alpha, Beta, et de rayons Gamma. Ces matiĂšres radioactives Ă©mettent ce rayonnement pendant toute leur dĂ©sintĂ©gration jusqu’à atteindre une forme stable. Les rayons gamma sont trĂšs pĂ©nĂ©trants, encore plus que les rayons X, car ils ont une longueur d’onde trĂšs courte entre 10-14 m et 10-11 m, infĂ©rieures aux distances interatomiques dans les molĂ©cules ; de plus ils sont trĂšs Ă©nergĂ©tiques et sans masse ces caractĂ©ristiques leur permettent de passer au travers des matĂ©riaux avec un parcours dans la matiĂšre trĂšs long et les rayons Gamma sont trĂšs faiblement attĂ©nuĂ©s dans l’air, ce qui leur confĂšre une redoutable capacitĂ© d'irradier Ă  grande distance, contrairement aux particules Alpha et Beta. Lorsque les rayons Gamma traversent un corps, ils produisent des excitations et ionisations dans le matĂ©riau traversĂ© quand ils heurtent des molĂ©cules ce sont des rayons ionisants, comme les rayons X, qui arrachent ou ajoutent des Ă©lectrons aux atomes qu’ils ionisent et, dans une cellule, ils peuvent rompre les molĂ©cules d’ADN et dĂ©tĂ©riorer les structures cellulaires puis tissulaires dans une matiĂšre biologique. Les rayons Gamma sont moins ionisants que les particules Alpha ou Beta, mais les rayons Gamma sont trĂšs dangereux du fait de leur portĂ©e et de leur pouvoir de pĂ©nĂ©tration beaucoup plus grands. Le blindage contre les rayons Gamma requiert une forte Ă©paisseur qui permet de rĂ©duire petit Ă  petit la dangerositĂ© d’un flux par exemple, un Ă©cran en plomb d'une Ă©paisseur de 50 mm n’arrĂȘte que 90 % du rayonnement Gamma alors qu’il stoppe presque tout rayonnement X. On caractĂ©rise la capacitĂ© d’attĂ©nuation des matĂ©riaux par l’épaisseur qui arrĂȘte la moitiĂ© du flux de rayons Gamma entrant couche de demi attĂ©nuation. Cette Ă©paisseur est liĂ©e Ă  la densitĂ© du matĂ©riau et Ă  la taille des atomes qui le constituent c’est pourquoi, le plomb est souvent utilisĂ© comme Ă©cran. Pour l’eau par exemple, cette Ă©paisseur est d’environ 15 cm, et plusieurs mĂštres de profondeur dans les piscines de stockage des barres de combustible des centrales nuclĂ©aires permettent de rĂ©duire le flux sortant Ă  une quantitĂ© nĂ©gligeable. Les rayons X sont produits de façon artificielle par des appareils gĂ©nĂ©rateurs de rayons X qui n’émettent un rayonnement que lorsqu’ils sont sous tension il suffit d’interrompre l’alimentation en courant Ă©lectrique pour suspendre le flux, tandis que les rayons Gamma sont produits par une source radioactive sur laquelle on ne peut pas agir et qui Ă©met en permanence des rayonnements ionisants en obĂ©issant seulement Ă  une loi de lente dĂ©croissance dans le temps, ce qui, Ă  nouveau, caractĂ©rise leur extrĂȘme dangerositĂ©. Les situations de travail exposant aux rayons Gamma De nombreuses activitĂ©s utilisent des sources radioactives Ă©mettant des rayons Gamma pour profiter de leurs propriĂ©tĂ©s de pĂ©nĂ©tration et d’ionisation de la matiĂšre, dans la mĂ©decine, l’industrie, l’agronomie, et beaucoup de secteurs de recherche scientifique, et soumettent ainsi leurs travailleurs Ă  une exposition professionnelle Ă©ventuelle. De nombreuses installations fixes ou appareillages mobiles utilisĂ©s sur des chantiers, utilisent les propriĂ©tĂ©s des matiĂšres radioactives Ă©mettant des rayons Gamma. Les sources radioactives se prĂ©sentent sous forme scellĂ©e dans une enveloppe inactive qui empĂȘche leur dispersion dans l'environnement hors rupture ou sous forme non scellĂ©e dans des enveloppes non Ă©tanches rendant une dissĂ©mination possible. Quand la source est hors du blindage de protection ou que l’appareil est dĂ©fectueux du fait par exemple de fuites par des ouvertures non blindĂ©es, l’opĂ©rateur est exposĂ© aux rayons Gamma. - Les applications mĂ©dicales → La mĂ©decine nuclĂ©aire thĂ©rapeutique permet de traiter certains types de cancer, en neurologie par exemple le Couteau-Gamma chirurgical radiochirurgie aux rayons Gamma, envoie de multiples faisceaux concentrĂ©s de rayons Gamma dirigĂ©s vers les cellules cancĂ©reuses pour stopper leur prolifĂ©ration. Des mĂ©dicaments radio-pharmaceutiques, comme l'iode 131 pour le traitement du cancer de la thyroĂŻde, sont utilisĂ©s pour dĂ©truire les cellules cancĂ©reuses. → L’imagerie mĂ©dicale emploie des techniques utilisant des rayons Gamma pour diagnostiquer une large gamme de pathologies une CamĂ©ra-Gamma ou camĂ©ras Ă  scintillation administrĂ©e Ă  un patient est utilisĂ©e pour former une image par scintigraphie en dĂ©tectant le rayonnement Gamma Ă©mis, afin d'obtenir une image fonctionnelle d'un tissu ou d'un organe depuis l’intĂ©rieur du patient. → L’analyse biologique avec des radio-marqueurs. - Les applications industrielles On utilise des sources de rayons Gamma pour faire des tests non destructifs sur des piĂšces mĂ©talliques, pour contrĂŽler des Ă©paisseurs et des niveaux, pour stĂ©riliser des aliments, pour effectuer de la chimie sous rayonnement... → Les jauges radiomĂ©triques d’épaisseurs, de densitĂ©, ou de niveau, d’empoussiĂšrement de l’atmosphĂšre utilisent des sources de rayons Gamma scellĂ©es. → La capacitĂ© de tuer les cellules vivantes des rayons Gamma permet l’application de cette propriĂ©tĂ© Ă  la stĂ©rilisation du matĂ©riel mĂ©dical et la conservation des aliments ou des produits cosmĂ©tiques, en Ă©liminant les bactĂ©ries. → La gammagraphie est utilisĂ©e pour faire des radiographies de matĂ©riaux qui absorbent trop les rayons X et vĂ©rifier les soudures des Ă©lĂ©ments lourds conduites, tuyaux, etc.. → Le radiotraitement chimique utilise les rayons Gamma pour le traitement de certains plastiques, pour modifier les propriĂ©tĂ©s de pierres prĂ©cieuses, etc... Les installations civiles fixes qui manipulent des matĂ©riaux radioactifs sont classĂ©es INB Installation NuclĂ©aire de Base et leur exploitation doit ĂȘtre autorisĂ©e par l’AutoritĂ© de SĂ»retĂ© NuclĂ©aire ASN. Les principaux risques des rayons Gamma Les rayons Gamma sont fortement Ă©nergĂ©tiques et peuvent ioniser les matiĂšres qu’ils traversent, ils arrachent ou ajoutent des Ă©lectrons aux atomes, donc changent leur comportement chimique et Ă©lectrique. Il y a donc un risque d’exposition externe Ă  distance ou au contact, soit globale, soit localisĂ©e, en rapport avec le flux des rayons Gamma Ă©mis par la source, la distance Ă  laquelle on se trouve de la source et des obstacles qui peuvent attĂ©nuer le flux du rayonnement. Ces rayonnements passent trĂšs aisĂ©ment la barriĂšre cutanĂ©e ils entraĂźnent une irradiation en profondeur du corps humain et, Ă  partir d’une certaine dose, modifient les fonctions et les structures cellulaires puis tissulaires par radiolyse de l’eau de la matiĂšre biologique, dĂ©rĂšglent la division cellulaire, avec parfois une dĂ©tĂ©rioration de l’ADN, qui contient le programme gĂ©nĂ©tique et les cellules endommagĂ©es peuvent ĂȘtre celles de l'ovaire ou des spermatozoĂŻdes reprotoxicitĂ© par mutation gĂ©nĂ©tique. Mais il y a aussi un risque interne par pĂ©nĂ©tration dans l'organisme de poussiĂšres ou particules radioactives, et c’est un Ă©lĂ©ment de dangerositĂ© supplĂ©mentaire par rapport Ă  celle des rayons X. Les voies d’expositions peuvent ĂȘtre respiratoire par inhalation, digestive par ingestion, transcutanĂ©e par effraction de la peau suite Ă  une blessure ou coupure les Ă©lĂ©ments radioactifs sont alors au contact des cellules vivantes, avec des consĂ©quences physiologiques similaires Ă  celles de l’exposition externe pour les rayons Gamma, mais de plus, le risque liĂ© aux particules Alpha, qui Ă©tait quasi-inexistant pour l'exposition externe, est ici majeur. On parle d’irradiation pour l’exposition externe Ă  distance, de contamination externe pour une exposition au contact d’objets ou de surfaces porteurs d’élĂ©ments radioactifs, de contamination interne pour une exposition interne par inhalation ou ingestion de poussiĂšres, d’aliments ou de boissons radioactifs dans ce dernier cas, la personne contaminĂ©e peut devenir irradiante Ă  son tour. L'irradiation peut cesser lorsque la source d'irradiation est Ă©loignĂ©e, contrairement Ă  la contamination radioactive qui subsiste tant qu’elle n’est pas dĂ©couverte et Ă©liminĂ©e par dĂ©contamination. Toutes les radiations subies s’ajoutent et se cumulent tout au long de la vie. Les cellules jeunes des embryons et des fƓtus sont trĂšs sensibles aux rayons Gamma ; les effets des irradiations in utero » sont particuliĂšrement dĂ©lĂ©tĂšres effets tĂ©ratogĂšnes dĂ©veloppement anormal du fƓtus et retard mental, dĂ©faut de croissance,... Les rayons Gamma comme les rayons X ont deux types d’effets diffĂ©rents sur l’organisme - Les effets dĂ©terministes, qui se manifestent rapidement et certainement lorsque la dose reçue atteint ou dĂ©passe un seuil d’apparition, et dont la gravitĂ© est fonction de cette dose et qui sont rĂ©versibles. Les rayons Gamma ont notamment un effet trĂšs nĂ©faste sur la peau, les globules rouges du sang, la moelle osseuse, le cristallin de l'Ɠil et les gonades. Ces risques immĂ©diats radiodermites par brĂ»lures thermiques, anĂ©mie, syndrome hĂ©morragique, cataracte, diminution de la fertilitĂ©, troubles gastro-intestinaux ... sont liĂ©s Ă  une irradiation aiguĂ« correspondant Ă  une forte dose reçue. Les rayons Gamma ont aussi un effet immunosuppresseur. - Les effets alĂ©atoires, qui ne se manifestent pas toujours, qui apparaissent de façon diffĂ©rĂ©e, sans seuil Ă©vident, ni gravitĂ© clairement corrĂ©lĂ©e Ă  la dose reçue, mĂȘme si, statistiquement, leur occurrence dĂ©pend de cette dose. Ces risques tardifs cancers radio-induits dont les ceux de la thyroĂŻde, les sarcomes osseux, les leucĂ©mies,... et possiblement malformations dans la descendance sont plus liĂ©s Ă  l'accumulation des doses sur plusieurs irradiations successives. L’évaluation de la dangerositĂ© d’une dose dĂ©livrĂ©e aux diffĂ©rents tissus et organes du corps est mesurĂ©e en Sievert Sv ancienne unitĂ© radiation equivalent men » rem, 1 Sv = 100 rems. La limite d’exposition annuelle aux rayonnements Gamma des travailleurs exposĂ©s est fixĂ©e par la rĂ©glementation Ă  20 milliSievert par an. Les femmes enceintes et les trĂšs jeunes travailleurs sont les personnes les plus sensibles aux risques des rayons Gamma. Les maladies professionnelles reconnues dues aux expositions aux rayons Gamma figurent dans le Tableau n°6 du RĂ©gime GĂ©nĂ©ral de la SĂ©curitĂ© sociale et n° 20 du RĂ©gime Agricole Affections provoquĂ©es par les rayonnements ionisants ». Les mesures prĂ©ventives des risques des rayons Gamma L’extrĂȘme dangerositĂ© des rayons Gamma implique que les employĂ©s soient efficacement protĂ©gĂ©s contre une exposition excessive Ă  ce rayonnement pendant qu'ils travaillent. La prĂ©vention doit ĂȘtre orientĂ©e vers la meilleure maĂźtrise possible des niveaux d'expositions par la mise en Ɠuvre de la radioprotection qui est l’ensemble des rĂšgles, des procĂ©dures et des moyens de prĂ©vention et de surveillance visant Ă  empĂȘcher ou Ă  rĂ©duire les effets nocifs des rayonnements ionisants sur les personnes et l’environnement. La prĂ©vention consiste Ă  limiter l’ensemble des doses reçues Ă  un trĂšs bas niveau pour les risques alĂ©atoires diffĂ©rĂ©s, et en Ă©vitant qu’une dose puisse excĂ©der le seuil d’apparition des risques immĂ©diats certains. Les principes gĂ©nĂ©raux de la radioprotection reposent sur trois piliers - Les durĂ©es durĂ©e d’exposition aux rayons Gamma la plus brĂšve possible, - Les distances Ă©loignement maximal des travailleurs par rapport aux sources de rayons Gamma, avec l’utilisation d'appareils manipulables Ă  distance tels que des pinces de manutention tĂ©lĂ©-manipulĂ©es, - Les Ă©crans interposition d’un Ă©cran Ă©pais et absorbant plomb, eau, bĂ©ton... entre la source de rayons Gamma et le travailleur et port de vĂȘtements de protection. La classification des travailleurs exposĂ©s aux rayons Gamma Le mĂ©decin du travail, sur la base d’une Ă©tude de poste permettant d’établir une fiche d’exposition, classe les travailleurs exposĂ©s dans une catĂ©gorie A susceptible de recevoir une dose comprise entre 6 et 20 mSv par an ou B susceptible de recevoir une dose comprise entre 1 et 6 mSv par an. Les travailleurs de catĂ©gorie A ou B bĂ©nĂ©ficient de mesures de prĂ©vention renforcĂ©es surveillance mĂ©dicale renforcĂ©e examen au moins annuel et fiche d’aptitude, surveillance dosimĂ©trique individuelle, formation obligatoire aux risques liĂ©s aux rayons Gamma, surveillance post-professionnelle pour les travailleurs de catĂ©gorie A. Cette classification doit ĂȘtre communiquĂ©e au personnel concernĂ© et une liste des salariĂ©s exposĂ©s doit ĂȘtre Ă©tablie selon ces critĂšres. Les femmes enceintes doivent ĂȘtre retirĂ©es d’un poste classĂ© A ou B pendant la durĂ©e de la gestation, d’oĂč la nĂ©cessitĂ© de dĂ©clarer le plus tĂŽt possible leur Ă©tat de grossesse. La dĂ©signation d’une personne compĂ©tente en radioprotection PCR La personne compĂ©tente en radioprotection PCR, ayant prĂ©alablement bĂ©nĂ©ficiĂ© d’une formation spĂ©cialisĂ©e dans le domaine des rayonnements ionisants, concourt, en coordination avec le mĂ©decin du travail et les comitĂ©s d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions de travail CHSCT, Ă  une mise en Ɠuvre efficace des mesures de prĂ©vention au sein de l’entreprise contribution Ă  l’élaboration du Document Unique de SĂ©curitĂ© » avec le recensement des risques des rayons ionisants dans chaque poste de travail, constitution du dossier d’autorisation ou de dĂ©claration des installations Ă  risque d’exposition aux rayonnements ionisants, dĂ©limitation et signalisation des zones de travail autour de toutes les sources de rayonnements ionisants, contrĂŽle pĂ©riodique d’ambiance, des installations et du matĂ©riel de surveillance et de dosimĂ©trie, choix et contrĂŽle des Ă©quipements de protection individuelle, surveillance de la dosimĂ©trie personnelle, rĂ©daction des consignes et formation pĂ©riodique tous les trois ans au minimum des travailleurs Ă  la radioprotection... La rĂ©glementation de l’accĂšs aux diffĂ©rentes zones Ă  risques Les lieux de travail doivent ĂȘtre rĂ©partis en quatre zones, avec une dĂ©limitation et une signalĂ©tique prĂ©cises zones en accĂšs libre, zones surveillĂ©es, zones contrĂŽlĂ©es, zones spĂ©cialement rĂ©glementĂ©es ou interdites. A l’intĂ©rieur des zones surveillĂ©es ou contrĂŽlĂ©es, l’accĂšs est rĂ©glementĂ©, et les travailleurs bĂ©nĂ©ficient de mesures de protection renforcĂ©es en matiĂšre de formation, de suivi dosimĂ©trique des expositions aux radiations et de suivi mĂ©dical. Dans les zones surveillĂ©es et contrĂŽlĂ©es, seuls peuvent demeurer Ă  la station de travail les professionnels informĂ©s et Ă©quipĂ©s des Ă©quipements de protection et de surveillance requis pour l’accĂšs Ă  cette zone. L’accĂšs y est en particulier interdit aux femmes enceintes et aux personnes mineures. Les appareillages de surveillance de l’exposition aux rayons Gamma - S’agissant de l’exposition externe, la surveillance est rĂ©alisĂ©e au moyen d’un suivi dosimĂ©trique assurĂ© par des mesures individuelles de dosimĂ©trie passive nominative Ă  lecture diffĂ©rĂ©e dosimĂštre portĂ© Ă  la poitrine, au poignet, bague,... Ă©ventuellement associĂ© Ă  une dosimĂ©trie active opĂ©rationnelle Ă  lecture directe en temps rĂ©el. Le port de dosimĂštres passifs est obligatoire pour tout le personnel exposĂ© catĂ©gories A et B. Il est envoyĂ© Ă  l'organisme chargĂ© de la dosimĂ©trie tous les mois et au mĂ©decin du travail, ou, pour les catĂ©gories B seulement, tous les trimestres. Ces dosimĂštres donnent la possibilitĂ© de prendre les prĂ©cautions appropriĂ©es pour limiter les occasions futures d'exposition de maniĂšre que le cumul de dose maximale permise ne soit pas dĂ©passĂ©. Pour la dosimĂ©trie active obligatoire pour tout travailleur entrant en zone contrĂŽlĂ©e, la mesure en temps rĂ©el de l'exposition est pourvue d’alarmes auditives et visuelles se dĂ©clenchant en cas de surdose et le suivi est assurĂ© par la personne compĂ©tente en radioprotection PCR Ă  chaque sortie de zone contrĂŽlĂ©e ou en fin de poste. - Pour rĂ©aliser des mesures de contamination de l’air ou de surfaces sur une table de travail, le sol, un mur, ..., le radiamĂštre mesure l'Ă©mission de rayonnement Gamma, et le contaminamĂštre mesure le taux de particules radioactives. - Pour mesurer l’exposition interne, on effectue des analyses par dosage radiochimique d’isotopes dans les urines, le sang ou les sĂ©crĂ©tions, ou on rĂ©alise une anthroporadiamĂ©trie par mesure des radionuclĂ©ides incorporĂ©s en dĂ©tectant, Ă  l'extĂ©rieur de l'organisme, le rayonnement Gamma qu'ils Ă©mettent. Les mesures de prĂ©vention technique - L’interposition d’écrans et l’éloignement de la source Des Ă©crans de protection entre le salariĂ© et la source plomb, verre au plomb ou plexiglas..., dont la nature et l’épaisseur sont adaptĂ©es aux caractĂ©ristiques du rayonnement et Ă  l’activitĂ©, rĂ©duisent l’exposition. CombinĂ©s Ă  l’éloignement de la source de toutes les parties du corps du travailleur, l’exposition peut devenir trĂšs faible. L’éloignement de la source peut ĂȘtre rĂ©alisĂ© par un appareillage Ă  commandes dĂ©portĂ©es dans un local indĂ©pendant et protĂ©gĂ©. - Le contrĂŽle et l’entretien des Ă©quipements Les Ă©quipements Ă  rayons Gamma doivent ĂȘtre contrĂŽlĂ©s rĂ©guliĂšrement lors des contrĂŽles rĂšglementaires pĂ©riodiques par un organisme agréé, du contrĂŽle qualitĂ© des installations, ..., notamment pour vĂ©rifier le bon rĂ©glage des appareils. Le contrĂŽle doit ĂȘtre systĂ©matique pour les appareils gĂ©nĂ©rateurs de rayons Gamma lors de l’installation et chaque fois qu’ils ont subi une transformation, tous les ans pour les appareils mobiles, tous les 3 ans pour les appareils fixes. En effet, un rayonnement parasite peut provenir de piĂšces dĂ©fectueuses, d'un mauvais ajustement des accessoires Ă  l'origine de fuites par des ouvertures non blindĂ©es et il convient de vĂ©rifier le bon fonctionnement de tous les blindages. On doit tenir un cahier de suivi de l’étalonnage des appareils de contrĂŽle de dĂ©bit de dose et des rĂ©sultats de mesure. - Les contrĂŽles techniques d'ambiance Afin de permettre l'Ă©valuation des risques d'exposition externe et interne aux rayons Gamma, des contrĂŽles techniques d'ambiance doivent ĂȘtre effectuĂ©s par le service ou la personne compĂ©tente en radioprotection ou par un organisme agréé Ă  dĂ©faut d’ĂȘtre continus, ces contrĂŽles doivent ĂȘtre rĂ©alisĂ©s au moins une fois par mois et au moins une fois par an par un organisme agréé. - La ventilation et le traitement de l’air des locaux de travail La mise en place d'une ventilation sur filtre, des hottes et boites Ă  gants blindĂ©es et ventilĂ©es en dĂ©pression facilite la dilution des poussiĂšres contaminĂ©es et Ă©vitent leur dissĂ©mination. - Le confinement des matiĂšres radioactives Il s’agit d’éviter toute dispersion dans les locaux de travail et dans l’environnement dans toutes les Ă©tapes logistiques de transport, de manipulation lors du stockage, pour rendre impossible l’exposition par contact, inhalation ou ingestion de matiĂšres radioactives par le confinement des matiĂšres. L’étiquetage des substances radioactives pendant leur transport est obligatoire. Les rĂšgles applicables de sĂ»retĂ© pendant le transport, de sĂ»retĂ© de l’entreposage doivent ĂȘtre consignĂ©es et parfaitement connues par le personnel. - Le maintien des registres. Les registres suivants doivent ĂȘtre tenus Ă  jour - inventaire des sources et responsables, - suivi des doses reçues par le personnel, - compte-rendu de maintenance et rĂ©paration des matĂ©riels, - rĂ©sultats des tests de fuite, - rapports d’enquĂȘte suite Ă  incidents ou accidents... Les mesures de prĂ©vention individuelle - Les Ă©quipements de protection individuelle contre l’exposition externe d’irradiation par des rayons Gamma, concernent le port de protections individuelles gants, lunettes, tablier plombĂ©s... qui complĂšte les mesures de prĂ©vention collectives prĂ©cĂ©dentes en rĂ©duisant trĂšs fortement l’intensitĂ© du rayonnement. Les opĂ©rateurs dans le secteur mĂ©dical doivent avoir Ă  leur disposition des vĂȘtements de protection plombĂ©s pour chaque personne travaillant en zone contrĂŽlĂ©e, adaptĂ©s Ă  leur morphologie. Il est Ă©galement prĂ©conisĂ© d’avoir Ă  disposition des lunettes en verre plombĂ©s, des caches thyroĂŻdes, des caches gonades et des gants plombĂ©s lorsque l’exposition des mains ne peut ĂȘtre Ă©vitĂ©e, par exemple si la prĂ©sence auprĂšs du patient en radiologie mĂ©dicale est nĂ©cessaire examens spĂ©cifiques, .... - Pour la contamination, la prĂ©vention passe d’abord par un respect strict des mesures d'hygiĂšne ne pas boire, ni manger, ni fumer, nettoyer les surfaces de travail en Ă©vitant de mettre en suspension les particules en les fixant. Les tenues adĂ©quates regroupent tous les moyens qui protĂšgent contre le dĂ©pĂŽt des Ă©lĂ©ments radioactifs sur la peau et contre leur inhalation elles dĂ©pendent du niveau de risque avĂ©rĂ© de contamination, allant simplement de l'emploi de blouses, sur-bottes et gants Ă  usage unique, Ă  celui de tenues de protection vestimentaire complĂšte filtrantes ou jetables et de masques de protection respiratoire demi-faciaux jetables ou faciaux Ă  pouvoir filtrant de type FFP3. La surveillance mĂ©dicale Les salariĂ©s exposĂ©s aux rayonnements Gamma bĂ©nĂ©ficient d'une Surveillance MĂ©dicale RenforcĂ©e SMR adaptĂ©e Ă  leur poste de travail. La surveillance mĂ©dicale s'effectue avant l'affectation au poste de travail, puis au moins annuellement, ou Ă  la demande du salariĂ©, notamment en cas de grossesse, et visite exceptionnelle en cas d'irradiation importante avec examens hĂ©matologiques, dermatologiques, ophtalmologiques.... Le mĂ©decin du travail Ă©labore une fiche d’exposition renseignant sur la nature du travail, la quantitĂ© des rayonnements reçus, la pĂ©riode d’exposition et les cas d’exposition accidentelle anormale Ă©ventuels. Cette fiche est mise Ă  jour annuellement et conservĂ©e dans le dossier mĂ©dical individuel pendant 50 ans Ă  compter de la cessation de l'exposition. Les travailleurs de catĂ©gorie A bĂ©nĂ©ficie d’une surveillance mĂ©dicale post-professionnelle. Pour aller plus loin Dossier INRS ED 958 "Les rayonnements ionisants. PrĂ©vention et maĂźtrise des risques ", 2006, 56 pages AoĂ»t 2011 Partagez et diffusez ce dossier Laissez un commentaireVotre adresse de messagerie ne sera pas publiĂ©e. Les avis des internautes Article trĂšs intĂ©ressant. Une question pour la catĂ©gorisation des travailleurs exposĂ©s aux rayons gamma, quelle est l'explication des encadrements de 1 Ă  6 msv et 6 Ă  20 msv? Quels sont les Ă©quipements de travail Ă©mettant des rayonnements gamma? 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Introduction 1Le cancer est une histoire singuliĂšre propre Ă  chaque individu, mais inscrite aussi dans l’histoire collective de la montĂ©e des risques cancĂ©rogĂšnes dans l’environnement humain ThĂ©baud-Mony, 2006. Selon les estimations Ă©tablies en 2000 Ă  partir du systĂšme europĂ©en d’information sur l’exposition professionnelle aux cancĂ©rogĂšnes, CAREX carcinogen exposure, environ 32 millions de travailleurs europĂ©ens de l’Europe des 15 Ă©taient exposĂ©s Ă  des cancĂ©rogĂšnes, soit 23 % des actifs Kauppinen et coll., 2000. En France, une enquĂȘte nationale concernant la surveillance des risques SUMER et s’appuyant sur l’expĂ©rience des mĂ©decins du travail montre que l’exposition professionnelle aux cancĂ©rogĂšnes concernait en 2003 14,5 % des salariĂ©s du secteur privĂ© soit environ 2,4 millions dont 40 % ne bĂ©nĂ©ficiaient d’aucune protection Guignon et Sandret, 2005. Un rapport de la Cour des comptes sur le plan cancer » souligne cependant les carences » importantes en matiĂšre de connaissance et de suivi des expositions professionnelles et environnementales aux cancĂ©rogĂšnes Cour des comptes, 2008. 2Les chercheurs en ergonomie dont l’objectif est de connaĂźtre le travail pour le transformer » ont mis en Ă©vidence la diffĂ©rence entre travail prescrit - qui fait rĂ©fĂ©rence Ă  des donnĂ©es thĂ©oriques - et travail rĂ©el, Ă  savoir l’activitĂ© effective dĂ©ployĂ©e par les travailleurs pour accomplir les tĂąches prescrites Teiger et Laville, 1991. Relevant du travail rĂ©el, l’activitĂ© de travail en prĂ©sence de produits/procĂ©dĂ©s cancĂ©rogĂšnes a Ă©tĂ© peu Ă©tudiĂ©e en raison de sa spĂ©cificitĂ© et de sa complexitĂ©, y compris pour les produits cancĂ©rogĂšnes bien identifiĂ©s. Cette mĂ©connaissance est doublĂ©e de l’absence de mĂ©moire des expositions elles-mĂȘmes et de leur inscription dans l’organisation du travail. Pourtant en 2006, la circulaire DRT du 24 mai explicitant le dĂ©cret 2003-1254 du 23 dĂ©cembre 2003 relatif Ă  la prĂ©vention du risque chimique rappelle que l’analyse des modalitĂ©s d’exposition [...] repose [...] sur l’analyse des situations de travail, des postes de travail et des conditions dans lesquelles se dĂ©roulent les activitĂ©s impliquant les agents chimiques ; cette analyse du travail rĂ©el doit nĂ©cessairement s’appuyer sur la connaissance qu’ont les salariĂ©s de leur activitĂ© et de leurs postes de travail ». 3Faisant Ă©cho aux recommandations de cette circulaire, Brahim Mohamed-Brahim et Alain Garrigou fondent une approche critique du modĂšle dominant de prĂ©vention du risque chimique sur le dĂ©veloppement de dĂ©marches d’ergo-toxicologie, centrĂ©es sur l’analyse de l’activitĂ© de travail en situation d’exposition. Ils soulignent l’importance d’une connaissance fine des activitĂ©s de travail exposĂ©es pour permettre la mise en Ɠuvre de stratĂ©gies de prĂ©vention au cƓur du travail rĂ©el Mohamed-Brahim et Garrigou, 2009. 4C’est Ă  cette connaissance des activitĂ©s de travail exposĂ©es aux cancĂ©rogĂšnes et de leur inscription dans l’évolution de l’organisation du travail que s’attache l’équipe de recherche du Groupement d’intĂ©rĂȘt scientifique sur les cancers d’origine professionnelle GISCOP93. Depuis 2002, considĂ©rant la maladie comme Ă©vĂ©nement-sentinelle » pour la connaissance des activitĂ©s de travail exposant aux cancĂ©rogĂšnes, le GISCOP93 met en Ɠuvre une enquĂȘte permanente auprĂšs de patients atteints de cancer de trois hĂŽpitaux de la Seine-Saint-Denis, dĂ©partement français particuliĂšrement concernĂ© par l’augmentation des cas de cancer et par de fortes inĂ©galitĂ©s sociales face au cancer. Dans un article paru dans la revue PISTES en 2003, nous avions prĂ©sentĂ© la mĂ©thodologie de l’enquĂȘte fondĂ©e sur la reconstitution des parcours professionnels des patients et l’identification des expositions aux cancĂ©rogĂšnes dans les diffĂ©rents postes de travail occupĂ©s au cours de ces parcours. Dans cet article, nous prĂ©sentions une typologie des parcours et des histoires d’exposition professionnelle aux cancĂ©rogĂšnes des patients ayant participĂ© Ă  la phase exploratoire de l’enquĂȘte. Nous montrions comment la division sociale du travail et la prĂ©carisation des parcours professionnels influençaient les conditions d’exposition, mais aussi leur Ă©volution au fil du temps. En conclusion nous Ă©voquions les perspectives de recherche susceptibles de guider l’analyse ultĂ©rieure des rĂ©sultats de l’enquĂȘte permanente. En particulier, nous souhaitions inscrire les expositions recensĂ©es dans un contexte et une histoire, individuels et collectifs dans l’espace et dans le temps. Il s’agit de l’activitĂ© de travail au sens que lui donnent les sciences du travail sociologie, ergonomie, psychologie, c’est-Ă -dire le travail rĂ©el et son organisation, ses contraintes, les conditions dans lesquelles s’effectuent les tĂąches, et ce qu’ils dessinent comme marges de manƓuvre dans la protection de la santĂ©, mais aussi la dimension institutionnelle et rĂ©glementaire que constituent les rĂšgles d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et de conditions de travail et leur effectivitĂ© dans l’espace et le temps du travail » ThĂ©baud-Mony, A., Boujasson, L., Levy, M., Lepetit, C., Goulamaly, P., Carteron, H. et Vincenti, M., 2003, p. 18. Une telle perspective contraste avec le modĂšle dominant en matiĂšre de prĂ©vention. 5Ainsi, alors que ce modĂšle est centrĂ© sur la mono-exposition, les rĂ©sultats de l’enquĂȘte du GISCOP93 montrent que la poly-exposition est la rĂ©alitĂ© vĂ©cue par la majoritĂ© des patients. La notion de poste de travail exposĂ© apparaĂźt alors insuffisante Ă  rendre compte de la rĂ©alitĂ© des expositions, notamment du fait de l’absence de confinement des risques cancĂ©rogĂšnes sur les lieux de travail, ce que montre, par exemple, le comportement des aĂ©rosols dont les trajectoires sont largement imprĂ©visibles. Ceci tranche avec une notion Ă©troite de poste de travail, qui vĂ©hicule avec elle la reprĂ©sentation d’une exposition limitĂ©e Ă  un seul toxique dans l’espace Ă©troitement circonscrit du poste occupĂ© Coutanceau, 2007. 1 Cette analyse a bĂ©nĂ©ficiĂ© du soutien du Groupement rĂ©gional de santĂ© publique GRSP de l’Île de Fr ... 2 6S’appuyant sur les rĂ©cits recueillis auprĂšs des patients au cours de l’enquĂȘte du GISCOP93 et sur l’expertise des spĂ©cialistes en matiĂšre d’exposition, une dĂ©marche d’analyse et de classement des activitĂ©s exposĂ©es1 a Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©e pour l’élaboration d’un rĂ©pertoire des activitĂ©s de travail en prĂ©sence de produits/procĂ©dĂ©s cancĂ©rogĂšnes, rĂ©pertoire accessible sur Internet2. Les connaissances produites sont mises Ă  disposition des acteurs concernĂ©s pour faire progresser la prĂ©vention. Il s’agit, en particulier, des salariĂ©s actifs sur leur lieu de travail, leurs reprĂ©sentants [ComitĂ© d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ© et des conditions au travail CHSCT, ComitĂ© d’entreprise CE, organisations syndicales], des acteurs de prĂ©vention mĂ©decins du travail, inspecteurs du travail..., du personnel mĂ©dical mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes, oncologues..., des employeurs, notamment ceux qui font intervenir des salariĂ©s en sous-traitance ou en intĂ©rim. 3 7L’objectif du prĂ©sent article est de mettre en perspective le rĂ©pertoire Ă©laborĂ© par le GISCOP93 par rapport Ă  quelques sources d’information concernant l’exposition professionnelle aux cancĂ©rogĂšnes, dĂ©jĂ  disponibles sur Internet. Dans une premiĂšre partie, nous prĂ©sentons ces sources d’information, puis, en deuxiĂšme partie, les deux dĂ©marches fondĂ©es sur l’expĂ©rience et la parole des travailleurs eux-mĂȘmes - celle du GISCOP et celle de l’Association pour la prise en charge des maladies Ă©liminables3. Enfin, la troisiĂšme partie sera consacrĂ©e au rĂ©pertoire en prenant l’exemple des activitĂ©s de travail dans le secteur de l’imprimerie. 1. Apport de quelques sources d’information disponibles sur Internet, concernant l’exposition professionnelle aux cancĂ©rogĂšnes 8Comment sont construites et qu’apportent les bases de donnĂ©es, officielles et officieuses, en libre accĂšs sur Internet, principalement en langue française, concernant l’information existante sur les cancĂ©rogĂšnes professionnels ? La recherche effectuĂ©e montre que, depuis quelques annĂ©es, des organisations internationales, nationales et locales ont contribuĂ© Ă  la constitution de bases de donnĂ©es, accessibles aux professionnels de la santĂ© et de la prĂ©vention ainsi qu’au grand public. L’annexe 1 prĂ©sente les principales sources françaises recensĂ©es, gouvernementales, institutionnelles et industrielles, et quelques sources internationales. Cette recension n’a pas vocation Ă  ĂȘtre exhaustive, surtout en ce qui concerne les sources d’origine internationale et Ă©trangĂšre. Ces bases de donnĂ©es, dont la finalitĂ© et le contenu varient selon l’institution d’origine, permettent une vue gĂ©nĂ©rale sur l’exposition aux produits cancĂ©rogĂšnes connus en milieu professionnel. Elles ont des points d’entrĂ©e diffĂ©rents - le produit, l’entreprise, le mĂ©tier, l’activitĂ© - et s’appuient sur la littĂ©rature scientifique ainsi que sur des rapports techniques Ă©tablis par des institutions ex. centre de contrĂŽle des poisons, organismes d’assurance-maladie ou par les industriels eux-mĂȘmes ex. conseils de fournisseurs. Elles se rĂ©fĂšrent Ă©galement Ă  la rĂ©glementation, Ă  des revues bibliographiques IARC, OSHA et Ă  des rĂ©sultats d’enquĂȘte et de visites ex. entretiens, mesures, observations. 9Les quatre tableaux de l’annexe 1 permettent de dĂ©gager les caractĂ©ristiques mĂ©thodologiques de ces diffĂ©rentes bases de donnĂ©es, les sources sur lesquelles elles s’appuient et les informations ainsi rendues accessibles. Trois types de bases de donnĂ©es peuvent ainsi ĂȘtre distinguĂ©es. Les bases de donnĂ©es institutionnelles se rĂ©fĂšrent Ă  la littĂ©rature scientifique internationale, au mesurage institutionnel et/ou aux donnĂ©es fournies par les employeurs [Institut national de recherche et de sĂ©curitĂ© INRS, Institut national de veille sanitaire InVS]. Les bases de donnĂ©es construites par des praticiens mĂ©decins du travail sont fondĂ©es sur l’expĂ©rience Ă  la croisĂ©e de la visite mĂ©dicale et de l’observation faite au cours du tiers temps ex. le site de mĂ©decins du travail bossons futĂ©s », voir annexe 1. D’autres bases enfin, dont celle du GISCOP 93, sont fondĂ©es sur l’expĂ©rience des travailleurs et la mobilisation des connaissances existantes dans la perspective d’élimination de l’exposition aux risques. Elles sont prĂ©sentĂ©es en deuxiĂšme partie de cet article. 4 Le dĂ©partement santĂ© travail de l’Institut de veille sanitaire a mis en place et coordonne un progr ... 10Les bases de donnĂ©es des deux premiers types ont pour but de produire des connaissances sur les cancĂ©rogĂšnes et s’adressent Ă  tout public intĂ©ressĂ© par ce sujet. Une source d’information, dĂ©veloppĂ©e historiquement dans un contexte d’analyse Ă©pidĂ©miologique, est constituĂ©e des matrices emploi-exposition, notamment Finjem en Finlande Kauppinen, 2007. La plupart des bases consultĂ©es - telles que ces matrices emploi-exposition en France, MatgĂ©nĂ©4 ou le rapport intitulĂ© 11th Report on carcinogens Roc » du programme amĂ©ricain National Toxicology Program » NTP - font rĂ©fĂ©rence aux emplois et qualifications professionnelles selon des nomenclatures officielles. 11Des bases telles que mĂ©tropol » et biotox » de l’INRS s’adressent aux mĂ©trologues et rassemblent des donnĂ©es techniques fournies par les fabricants et les organismes de certification. Quant Ă  la base COLCHIC, constituĂ©e Ă  partir des mesures rĂ©alisĂ©es lors de l’activitĂ© de contrĂŽle des Caisses RĂ©gionales d’Assurance Maladie CRAM, elle n’est pas consultable par le public. NĂ©anmoins, certains Ă©lĂ©ments de cette base ont Ă©tĂ© introduits dans l’inventaire des cancĂ©rogĂšnes, mutagĂšnes et reprotoxiques CMR publiĂ© en 2005 par l’INRS. 12MalgrĂ© l’existence des connaissances recueillies sur les cancĂ©rogĂšnes, on peut noter que les bases existantes ne permettent pas d’accĂ©der Ă  l’évolution de l’utilisation des cancĂ©rogĂšnes dans le cadre du travail au fil du temps. Certaines donnĂ©es concernent des conditions de travail actuelles ex. fiches CRAMIF.... D’autres sont rĂ©coltĂ©es sur quelques annĂ©es. Ainsi, la base CAREX s’appuie sur des donnĂ©es brutes rĂ©coltĂ©es entre 1990 et 2004, SOLVEX et FIBREX reprennent des mesures de la CRAM et de l’INRS depuis 1987 et COLCHIC entre 1996 et 2006 selon l’INRS. 13Enfin, certaines bases permettent d’accĂ©der Ă  des connaissances sur les stratĂ©gies de prĂ©vention Ă  mettre en Ɠuvre. C’est le cas des fiches toxicologiques de l’INRS, les fiches toxico-ecotoxico-chimiques de l’association toxicologie-chimie, des fiches de sĂ©curitĂ© [International Chemical Safety Cards ICSC/National Institute for Occupational Safety and Health NIOSH]. 14Les bases de donnĂ©es prĂ©cĂ©demment citĂ©es s’appuient essentiellement sur des informations techniques et scientifiques, issues de la littĂ©rature et de l’observation. Elles reprĂ©sentent un outil de connaissance complĂ©mentaire Ă  d’autres dĂ©marches visant plus directement Ă  Ă©tablir les conditions d’exposition dans le contexte du travail lui-mĂȘme. C’est l’objectif des deux dispositifs d’enquĂȘte permanente prĂ©sentĂ©s ci-dessous. 2. Fonder la connaissance de l’activitĂ© de travail exposĂ©e aux cancĂ©rogĂšnes sur la mĂ©moire du travail rĂ©el 15Deux enquĂȘtes permanentes fondent leur dĂ©marche sur la connaissance de l’activitĂ© de travail en s’appuyant sur la mĂ©moire du patient. Il s’agit du SystĂšme d’information concret SIC de l’Association pour la prise en charge des maladies Ă©liminables APCME et de l’enquĂȘte auprĂšs des patients atteints de cancer du GISCOP93. Ces deux dispositifs de production de connaissance visent Ă  inscrire l’exposition professionnelle aux cancĂ©rogĂšnes dans l’expĂ©rience vĂ©cue du travail recueillie grĂące Ă  la restitution de l’activitĂ© et des parcours de travail individu inscrits dans l’organisation du travail et de la production collectif. Ils s’appuient sur la mĂ©moire du travail dĂ©tenue par les travailleurs eux-mĂȘmes et sur l’expĂ©rience croisĂ©e d’experts de diffĂ©rentes disciplines ou pratiques professionnelles. Le SystĂšme d’information concret SIC de l’APCME5 5 16Avec l’appui des pouvoirs publics, l’Association pour la prise en charge des maladies Ă©liminables APCME, constituĂ©e de mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes et d’une Ă©quipe pluridisciplinaire, Ă©labore une galerie de cas » des maladies professionnelles soupçonnĂ©es ou diagnostiquĂ©es dans le bassin d’emploi de Fos-sur-mer dans la rĂ©gion Provence-Alpes-CĂŽte d’Azur PACA. Les mĂ©decins gĂ©nĂ©ralistes volontaires associĂ©s au projet ont pour objectif de mieux connaĂźtre le travail de tous les patients atteints de maladies liĂ©es au travail, et donc d’en dĂ©couvrir d’autres. Il s’agit pour eux de s’engager dans une approche de la maladie Ă  l’articulation de la prise en charge thĂ©rapeutique et de la prĂ©vention des maladies Ă©liminables ». 17Tous les acteurs intĂ©ressĂ©s Ă  l’assainissement » - CHSCT, employeurs, spĂ©cialistes du domaine, associations, organismes publics... - peuvent utiliser et complĂ©ter les donnĂ©es recueillies. Ces derniers sont donc des protagonistes privilĂ©giĂ©s de ce que Ivar Oddone a appelĂ© un SystĂšme d’information concret SIC, catalysant » des rapports nouveaux entre des professionnels et des groupes d’acteurs diffĂ©rents Barros Duarte, Lacomblez, 2006. Les Ă©lĂ©ments essentiels de cette procĂ©dure sont structurĂ©s de la façon suivante pour chaque activitĂ© de son curriculum laboris », demander au travailleur de se positionner mentalement dans son pĂ©rimĂštre de travail, en dessinant celui-ci grossiĂšrement sur une feuille ; donner un formulaire d’identification des dangers » qui a Ă©tĂ© conçu de façon Ă  rendre davantage permĂ©able l’interface entre la personne exposĂ©e et le mĂ©decin, et permet une approche globale organisĂ©e en quatre groupes de facteurs 1 ce qui vient Ă  l’esprit quand on pense au poste comme Ă  un appartement bruit, tempĂ©rature, Ă©clairage ; 2 ce qui vient Ă  l’esprit quand on pense strictement Ă  un milieu de travail poussiĂšres, fumĂ©es, gaz, vapeurs, formes d’énergie, vibrations ; 3 les situations qui produisent une fatigue due Ă  un effort musculaire ; 4 toutes les situations qui produisent une fatigue qui ne relĂšve pas de l’activitĂ© musculaire postures, anxiĂ©tĂ©, rythmes, horaires ; obtenir une description succincte mais suffisante du poste de travail ; ces informations seront accessibles et objets d’échanges d’informations avec des groupes de prise en charge diffĂ©rents, dĂ©tenant des compĂ©tences techniques ou des fonctions sociales diverses. Trois Ă©lĂ©ments caractĂ©risent cette description la surface rĂ©elle sur laquelle le sujet peut bouger quand il travaille ; ce que fait concrĂštement et rĂ©ellement la personne le travail rĂ©el » ; les spĂ©cificitĂ©s locales on veut rĂ©cupĂ©rer avec cette notion tout ce qui, pour une mĂȘme condition de production, peut rĂ©duire le risque. 18Parmi les cas recensĂ©s figurent un certain nombre de travailleurs atteints de cancer dont les postes de travail sont ainsi rigoureusement Ă©tudiĂ©s et inscrits dans la Galerie des cas Ă©laborĂ©e par l’APCME. Dans le cadre d’une recherche coopĂ©rative GISCOP/APCME, en rĂ©ponse Ă  l’appel d’offres de l’ARC et de l’InCA sur les cancers professionnels, une Ă©tude a Ă©tĂ© menĂ©e en 2009 concernant les cas de cancers recensĂ©s et les postes de travail identifiĂ©s comme contribuant Ă  une exposition professionnelle aux cancĂ©rogĂšnes parmi les patients pris en charge par l’APCME. Un rapport, accessible en ligne APCME, 2009, donne accĂšs Ă  une information trĂšs dĂ©taillĂ©e sur les postes de travail exposant aux cancĂ©rogĂšnes, en particulier dans les activitĂ©s systĂ©matiquement sous-traitĂ©es comme la maintenance et le nettoyage industriel. L’enquĂȘte du GISCOP93 19Dans une perspective de santĂ© publique, le GISCOP93 a pour vocation de produire des connaissances sur l’exposition professionnelle aux cancĂ©rogĂšnes, la reconnaissance et la prĂ©vention des cancers professionnels. La dĂ©marche du GISCOP93 est pluridisciplinaire et s’appuie sur l’expĂ©rience croisĂ©e des patients de l’enquĂȘte et d’experts concernant les activitĂ©s de travail exposĂ©es aux cancĂ©rogĂšnes et leur inscription dans l’histoire du travail et des techniques de production. 20La mĂ©thode d’obtention des informations est principalement qualitative et s’appuie sur la reconstitution du parcours professionnel selon l’approche des rĂ©cits de vie donnant accĂšs Ă  l’expĂ©rience vĂ©cue de ce parcours Levy, 2008 Ă  travers l’élaboration du curriculum laboris » Siemiatycki, 1991 ; GĂ©rin et coll., 1985. Elle s’appuie sur l’accĂšs Ă  l’activitĂ© rĂ©elle de travail au croisement de l’expĂ©rience ouvriĂšre et de la psychologie du travail Oddone, 1981. Le GISCOP93 reconstitue le parcours de travailleurs et d’anciens travailleurs, atteints de cancer, qui ne disposent d’aucun papier ou attestation de leur exposition aux cancĂ©rogĂšnes. La seule trace de cette exposition est le tĂ©moignage des salariĂ©s sur leur activitĂ© de travail au fil de leur parcours professionnel. 6 ComitĂ©s d’hygiĂšne, de sĂ©curitĂ©, et des conditions de travail. 21Des experts Ă©tudient les parcours professionnels, Ă©tablissent pour chaque poste de travail l’exposition Ă  une ou plusieurs substances cancĂ©rogĂšnes et quantifient cette exposition selon les critĂšres suivants probabilitĂ©, intensitĂ©, frĂ©quence, durĂ©e, pic d’exposition. Le groupe d’experts du GISCOP comprend des toxicologues qui apportent une connaissance scientifique sur les substances cancĂ©rogĂšnes industrielles, des ingĂ©nieurs de prĂ©vention INRS, CRAM qui ont une expĂ©rience de l’utilisation des produits cancĂ©rogĂšnes et de son Ă©volution dans les procĂ©dĂ©s et ambiances de travail, des mĂ©decins du travail qui allient la surveillance individuelle des travailleurs et une certaine connaissance des postes de travail en Seine-Saint-Denis, enfin des secrĂ©taires de CHSCT6 qui ont l’expĂ©rience du travail lui-mĂȘme et sont porteurs d’une expĂ©rience originale Ă  la croisĂ©e des savoirs d’expĂ©rience de ceux qui travaillent et des savoirs techniques et scientifiques selon lesquels ces savoirs d’expĂ©rience sont rĂ©interprĂ©tĂ©s. Ainsi, la qualification des expositions se fait par croisement d’expĂ©riences, celle du travail rĂ©el du patient, celle d’experts au sens littĂ©ral du terme personnes choisies pour leurs connaissances prĂ©cises sur un sujet pour juger de quelque chose » dictionnaire Robert. 22Pour chaque poste de travail du parcours professionnel d’un patient, les expositions sont Ă©tablies en rĂ©fĂ©rence Ă  une liste de 51 substances et procĂ©dĂ©s cancĂ©rogĂšnes créée Ă  partir des listes officielles [Centre international pour la recherche sur le cancer CIRC, Union europĂ©enne UE], en ne retenant que des cancĂ©rogĂšnes des classe 1 et 2A du CIRC et 1 et 2 de l’UE. 23Les dĂ©marches de l’APCME et du GISCOP93 sont diffĂ©rentes par le type de maladies recensĂ©es. Dans le cas de l’APCME, toutes les maladies liĂ©es au travail sont Ă©tudiĂ©es, alors que dans le cas du GISCOP93 seul le cancer est Ă©tudiĂ©. Elles sont Ă©galement diffĂ©rentes mĂ©thodologiquement. Le SIC est centrĂ© sur le poste de travail alors que le GISCOP93 est centrĂ© sur le parcours professionnel montrant ainsi l’importance de la dimension longitudinale succession d’emplois et de postes.... Les deux dĂ©marches ne s’inscrivent pas dans l’approche causale d’identification de la part attribuable aux facteurs professionnels versus facteurs individuels, mais dans l’identification de cancĂ©rogĂšnes prĂ©sents dans l’activitĂ© de travail, ayant pu contribuer Ă  la survenue du cancer et devant faire l’objet de mesures de prĂ©vention sur les lieux de travail. 24L’APCME et le GISCOP93 considĂšrent la maladie comme un Ă©vĂšnement sentinelle ». S’appuyant sur les travaux de sociologie et psychologie du travail mettant en Ă©vidence l’importance de l’expĂ©rience ouvriĂšre, l’une et l’autre voient le travailleur malade comme dĂ©tenteur d’un savoir indispensable pour la connaissance du travail exposĂ© et pas seulement celle de la substance en tant que telle, sachant que dans la plupart des cas les patients ne connaissent pas les cancĂ©rogĂšnes auxquels ils sont exposĂ©s. Enfin, L’APCME et GISCOP93 produisent des connaissances Ă  l’échelle locale en rĂ©fĂ©rence au contexte industriel et gĂ©ographique particulier d’une rĂ©gion PACA et Île de France. 3. Un rĂ©pertoire des activitĂ©s de travail en prĂ©sence de produits/procĂ©dĂ©s cancĂ©rogĂšnes 25Selon la dĂ©finition du dictionnaire Robert, un rĂ©pertoire » se dĂ©finit comme un inventaire mĂ©thodique ». Telle a Ă©tĂ© la dĂ©marche d’analyse des donnĂ©es, engagĂ©e par BĂ©atrice Leconte, dans l’élaboration de ce rĂ©pertoire, afin que l’expĂ©rience des travailleurs atteints de cancer et celle des spĂ©cialistes Ă©tablissant les expositions Ă  partir des rĂ©cits recueillis dans l’enquĂȘte soit organisĂ©e et classĂ©e selon les secteurs d’activitĂ© Ă©conomique, mais aussi selon les activitĂ©s et en tenant compte de la dimension temporelle. Avant d’aborder la mĂ©thode d’élaboration du rĂ©pertoire, il importe de prĂ©ciser les nomenclatures de rĂ©fĂ©rence de l’analyse des activitĂ©s et le vocabulaire adoptĂ©. Nomenclatures et vocabulaire Nomenclatures des activitĂ©s 26Les nomenclatures INSEE Nomenclature d’activitĂ©s française NAF 2003 » et Professions et catĂ©gories socioprofessionnelles PCS 2003 » sont utilisĂ©es pour coder les emplois et postes de travail des patients. Il s’agit d’un outil de tri permettant le cadrage de l’analyse en rĂ©fĂ©rence aux catĂ©gories officielles des enquĂȘtes de population. 27Le rĂ©pertoire se rĂ©fĂšre Ă  la nomenclature NAF 2003 » et Familles professionnelles FAP 2003 » dans un souci d’actualisation du code afin d’ordonner le tri et le repĂ©rage des domaines d’activitĂ© Ă©conomique. Il est Ă©galement tenu compte de la rĂ©vision 2008 qui vient d’ĂȘtre mise en ligne par l’INSEE. 28Pour les postes de travail, une variable propre Ă  l’enquĂȘte est celle du libellĂ© de poste », c’est-Ă -dire la dĂ©signation que lui donne le patient interviewĂ© au plus prĂšs de ses activitĂ©s Ă  ce poste de travail. C’est cette variable qui permet de qualifier le poste de travail et non la PCS qui, elle, se rĂ©fĂšre Ă  une nomenclature construite davantage sur les notions d’emplois, mĂ©tiers et qualification plutĂŽt qu’en rĂ©fĂ©rence Ă  l’activitĂ© de travail proprement dite. 29Enfin, la rĂ©fĂ©rence au journal officiel est mise en lien pour les personnes intĂ©ressĂ©es par le code risque ». Ce dernier, utilisĂ© dans les procĂ©dures de tarification des accidents de travail AT et des maladies professionnelles MP, est un code d’activitĂ© professionnelle Ă  cinq caractĂšres. Il est affectĂ© Ă  chaque section d’établissement par la Caisse nationale d’assurance maladie CNAM. Le vocabulaire 30Dans la base GISCOP, le parcours professionnel est segmentĂ© par emploi », c’est-Ă -dire par pĂ©riode travaillĂ©e dans telle entreprise. Et durant cette pĂ©riode, le travailleur va occuper un ou plusieurs postes » correspondant Ă  sa place au sein de son entreprise, faisant lien avec des fonctions et des responsabilitĂ©s. L’activitĂ© » et les activitĂ©s » se rĂ©fĂšrent au sens donnĂ© par l’ergonomie Ă  ce terme, Ă  savoir le travail rĂ©el effectuĂ© par le travailleur. 31La prĂ©sentation de la mĂ©thode d’enquĂȘte mise en Ɠuvre par l’APCME Ă©claire aussi les choix mĂ©thodologiques du GISCOP Le SIC a projetĂ© et construit des outils procĂ©duraux qui peuvent permettre de transfĂ©rer, de la tĂȘte de l’ouvrier Ă  une carte utilisable par tous, les Ă©lĂ©ments essentiels permettant de comprendre comment le risque s’est rĂ©alisĂ© » dans la spĂ©cificitĂ© de la situation singuliĂšre oĂč il est apparu. En effet, la possibilitĂ© de voir le cas se rĂ©pĂ©ter dans d’autres contextes n’est pas Ă  rechercher par gĂ©nĂ©ralisation, mais par analogie. Hier, le mĂ©tier pouvait permettre d’accĂ©der Ă  la cause professionnelle d’une affection le cancer du ramoneur, la silicose du mineur, l’asthme du boulanger, l’eczĂ©ma du maçon, etc.. Aujourd’hui, l’évolution des technologies et des formes d’organisation du travail sous-traitance et intĂ©rim, la polyvalence des opĂ©rateurs, les progrĂšs mĂȘme de la prĂ©vention, demandent l’utilisation de catĂ©gories concrĂštes. La connaissance des postes de travail singuliers, identifiĂ©s sur le terrain », est devenue dĂ©terminante. » 32Faisant Ă©cho Ă  cette dĂ©marche, le rĂ©pertoire des activitĂ©s exposant aux cancĂ©rogĂšnes du GISCOP93 utilise autant que faire se peut la dĂ©signation des activitĂ©s de travail prĂ©sentes dans les rĂ©cits recueillis auprĂšs des patients. Afin de rĂ©pondre au mieux aux attentes des lecteurs de ce rĂ©pertoire, les intitulĂ©s des domaines et des postes de travail sont citĂ©s et donc explicites. La mĂ©thode d’élaboration du rĂ©pertoire 33Entre le 1er mars 2002 et le 1er mars 2008, 768 parcours professionnels ont Ă©tĂ© rĂ©pertoriĂ©s dans la base de donnĂ©e du GISCOP93. Pour chaque domaine d’activitĂ©, les rĂ©cits des patients sont analysĂ©s par postes de travail, Ă  l’aide d’un fichier Excel permettant de faire des tris en fonction de critĂšres pertinents ex. par pĂ©riode, par poste.... Les donnĂ©es qualitatives sont analysĂ©es afin de mettre en Ă©vidence une Ă©volution des postes en fonction de la pĂ©riode concernant les conditions de travail ex. expositions, protection individuelle... et les technologies utilisĂ©es, de faire un Ă©tat des lieux de la population recensĂ©e ex. femmes, quels postes..., d’établir des relations avec des changements d’organisation du travail et de la production. 34Concernant les expositions, pour chaque poste, une comparaison est faite entre les expositions aux cancĂ©rogĂšnes Ă©tablies aux dires des patients et les expositions Ă©tablies aux dires des experts. 35Pour finaliser l’étude, un Ă©tat des lieux est fait concernant la dĂ©claration et la reconnaissance en maladie professionnelle des patients ayant pu engager une procĂ©dure. Le logiciel du GISCOP93 permet de faire des tris rapides afin de repĂ©rer les patients concernĂ©s par des paramĂštres jugĂ©s pertinents pour l’étude prĂ©sence de certificat mĂ©dical initial CMI ; reconnaissance effective... 36Ces analyses donnent l’opportunitĂ© de faire la bibliographie concernant les postes de travail, mĂ©tiers, activitĂ©s citĂ©s. Les rĂ©fĂ©rences bibliographiques sont Ă©galement mentionnĂ©es. Toutes les analyses et informations rĂ©coltĂ©es sont rĂ©capitulĂ©es sur une fiche domaine » Word, un renseignement permettant pour un patient donnĂ© de faire le lien entre les analyses Word et les donnĂ©es brutes Excel. 37L’étude comporte deux dimensions. L’une, verticale, concerne les parcours relevant d’un domaine d’activitĂ© code NAF ex. les postes de l’imprimerie.... En revanche, certains postes se retrouvent dans diffĂ©rents domaines d’activitĂ© ex. postes de maintenance, entretien, nettoyage.... Par consĂ©quent, la seconde dimension de l’étude est transversale et permet alors de voir l’influence du domaine d’activitĂ© sur le poste. 7 38AprĂšs validation par les experts du GISCOP93 et mise Ă  jour des fiches, le rĂ©pertoire a Ă©tĂ© mis en ligne en janvier 20107. Il comporte 19 fiches concernant des secteurs ou domaines professionnels et 60 fiches concernant des postes de travail. Apport du rĂ©pertoire Ă  partir de l’exemple de la fiche concernant le domaine d’activitĂ© de l’imprimerie 8 39L’élaboration de la fiche concernant l’imprimerie8 a Ă©tĂ© effectuĂ©e grĂące Ă  une synthĂšse de 41 tĂ©moignages de patients atteints de cancers, concernant leur parcours professionnel. Plusieurs tableaux prĂ©sentent la synthĂšse des rĂ©sultats de l’analyse des activitĂ©s de travail et des expositions associĂ©es Liste des processus et des postes dans l’imprimerie 40Cette liste recense l’ensemble des phases du processus de production et les postes de travail selon les rĂ©cits des patients. L’analyse des parcours permet de connaĂźtre les processus de production de l’imprimerie la composition, l’impression, la finition avec la reliure et le conditionnement, le stockage, le transport, la direction associĂ©e Ă  la gestion. Chaque processus comporte plusieurs postes dont certains ont disparu comme celui de dorĂ©liste gĂ©latineur ». Les noms des postes sont ceux employĂ©s par le professionnel interviewĂ©. On note certaines diffĂ©rences d’appellation pour un mĂȘme poste ex. un ouvrier imprimeur peut ĂȘtre un brocheur ». Et cette diffĂ©rence peut ĂȘtre liĂ©e au sexe du salariĂ© ex. un ouvrier imprimeur est un rĂ©gleur » ou un massicotier » s’il s’agit d’un homme alors que pour une femme ce poste correspond Ă  contrĂŽleuse ». TrĂšs peu de personnes ont connu une Ă©volution de carriĂšre dans leur poste de travail 4/41. Évolution de l’organisation du travail dans l’imprimerie 41Sous ce titre, un tableau prĂ©sente l’évolution chronologique des activitĂ©s au fil du temps. Selon les patients, des modifications de l’organisation du travail se sont produites au cours des annĂ©es intensification, modification des conditions de travail pour la technique de la morsure » et informatisation de l’outil de travail. Des changements ou l’élimination de certains produits ont Ă©tĂ© relatĂ©s tels que le changement de la prĂ©paration des rĂ©vĂ©lateurs, le changement des produits utilisĂ©s dans les techniques de morsure », l’élimination de l’ammoniaque... 42Dans un mĂȘme poste, les activitĂ©s changent au fil du temps mais de façon inĂ©gale. Les conducteurs offset et les margeurs connaissent une diversification de la tĂąche en fonction de la chronologie. À la faveur de ces changements et du renforcement de la rĂ©glementation, l’usage de certains produits va disparaĂźtre sans que, pour autant, l’assainissement des postes de travail soit accompli. Liste des produits utilisĂ©s et exposition dans l’imprimerie 43En fonction des phases de production, des postes et activitĂ©s dĂ©crits par les patients, cette liste figurant en annexe 2 du prĂ©sent article prĂ©sente les produits utilisĂ©s dont les cancĂ©rogĂšnes, en distinguant les dires des patients et ceux des experts qui ont procĂ©dĂ© Ă  la qualification des expositions. La majoritĂ© des activitĂ©s de travail sont susceptibles d’exposer les travailleurs simultanĂ©ment Ă  de nombreux cancĂ©rogĂšnes connus depuis des dĂ©cennies. Les rĂ©cits des patients montrent l’absence d’information sur la toxicitĂ© des produits et de mesures de protection. 44Les travailleurs qualifiĂ©s, intervenant dans des activitĂ©s spĂ©cialisĂ©es, connaissent le nom des produits mais n’en connaissent pas la toxicitĂ© et encore moins les effets cancĂ©rogĂšnes diffĂ©rĂ©s dans le temps. Les travailleurs concernĂ©s par le conditionnement ou la manutention n’ont, quant Ă  eux, aucune information. Pourtant, les experts ont mis en Ă©vidence l’exposition Ă  plusieurs cancĂ©rogĂšnes. Ainsi, deux manutentionnaires atteints de mĂ©sothĂ©liome ont Ă©tĂ© reconnus en maladie professionnelle, leur exposition Ă  l’amiante dans leur activitĂ© en imprimerie, Ă©tablie par les experts, ayant Ă©tĂ© admise par la Caisse primaire d’assurance maladie CPAM dans l’examen de la demande de reconnaissance en maladie professionnelle. 45Les produits utilisĂ©s sont nombreux. Certains sont des cancĂ©rogĂšnes avĂ©rĂ©s ou suspectĂ©s. Des noms de marque sans rĂ©fĂ©rence aux composĂ©s des produits ne laissent pas connaĂźtre les toxiques qu’ils contiennent. Enfin, les procĂ©dĂ©s de l’imprimerie peuvent gĂ©nĂ©rer des cancĂ©rogĂšnes par Ă©chauffement ou production de fumĂ©e. Ces expositions ne sont repĂ©rĂ©es qu’en raison de l’expĂ©rience et du savoir des experts du GISCOP93. Des expositions Ă  la majoritĂ© des cancĂ©rogĂšnes recensĂ©s persistent jusque dans les annĂ©es 2000. Ce fait est confirmĂ© par les rĂ©sultats de l’enquĂȘte SUMER Guignon, Sandret, 2005. 46Les postes les plus exposĂ©s sont ceux de la composition, de l’impression, du pelliculage et tous ceux qui requiĂšrent une activitĂ© de nettoyage. L’activitĂ© de nettoyage Ă©quipement, machines, local est souvent exercĂ©e par les travailleurs de l’imprimerie au cours de l’activitĂ© ordinaire de travail. Aux cancĂ©rogĂšnes en suspension et ceux qui contaminent les surfaces Ă  nettoyer s’ajoutent les produits de nettoyage, notamment les solvants cf. le point 4 de la fiche imprimerie. Produits utilisĂ©s aux dires des experts dans l’imprimerie 47Cette liste prĂ©sente, pour chaque cancĂ©rogĂšne identifiĂ© par les experts, l’évolution de la rĂ©glementation, l’inscription de ce cancĂ©rogĂšne dans les listes du CIRC et de l’UE et les pĂ©riodes d’exposition Ă©tablies par les experts Ă  partir de la chronologie des faits rapportĂ©s par les patients ayant travaillĂ© dans l’imprimerie. Une comparaison peut ĂȘtre faite avec le tableau suivant qui reprend les produits utilisĂ©s selon les dires des patients. Certains produits ont Ă©tĂ© utilisĂ©s aprĂšs la date de la loi rĂ©gentant leur retrait ou leur limite d’exposition. L’utilisation de l’amiante a Ă©tĂ© interdite Ă  partir du 1er janvier 1997. Pourtant, ils ont Ă©tĂ© au contact de ce cancĂ©rogĂšne aux dires des experts jusqu’en 2003, et selon les dires des patients jusqu’en 2005. Il en est de mĂȘme pour les acides forts, le cadmium, les hydrocarbures polycycliques aromatiques HPA et les solvants chlorĂ©s. Lien entre poste et reconnaissance dans l’imprimerie 48Sur les 41 patients sur lesquels portent cette analyse, 14 ont reçu un certificat mĂ©dical initial indispensable Ă  la dĂ©claration en maladie professionnelle. Parmi eux, 8 ont fait une dĂ©claration et 5 ont Ă©tĂ© reconnus et indemnisĂ©s. Ces reconnaissances concernent les mĂ©sothĂ©liomes et cancers broncho-pulmonaires en relation avec l’amiante, les cancers broncho-pulmonaires en relation avec les hydrocarbures polycycliques aromatiques. Un tableau Lien entre poste et reconnaissance dans l’imprimerie » montre la diversitĂ© des postes de travail occupĂ©s et des expositions subies. 49Les donnĂ©es prĂ©sentĂ©es dans le rĂ©pertoire, dont cet article donne un aperçu, reprĂ©sentent la mĂ©moire de toutes ces personnes qui tĂ©moignent et ont tĂ©moignĂ© de leur vĂ©cu de travailleurs. Ces donnĂ©es constituent dĂ©sormais une base documentaire spĂ©cifique en ligne concernant l’activitĂ© de travail exposĂ©e aux cancĂ©rogĂšnes, reposant sur l’expĂ©rience vĂ©cue des travailleurs tout au long de leur parcours professionnel prise en compte systĂ©matique de la dimension diachronique, en rĂ©fĂ©rence au contexte de l’organisation du travail et de la production apport de l’expertise multidisciplinaire et collective. Conclusion 50Dans cet article, nous avons mis en Ă©vidence l’existence de plusieurs types de sources d’information sur l’exposition professionnelle aux cancĂ©rogĂšnes, parmi lesquelles prend place dĂ©sormais le rĂ©pertoire des activitĂ©s de travail exposant aux cancĂ©rogĂšnes, Ă©laborĂ© et mis en ligne par le GISCOP93. Tenant compte de l’actuelle division du travail et des risques qui fait supporter aux salariĂ©s des entreprises sous-traitantes et aux travailleurs temporaires l’essentiel des tĂąches dangereuses, ce rĂ©pertoire des activitĂ©s exposant aux cancĂ©rogĂšnes constitue un outil d’information susceptible d’ĂȘtre utilisĂ© par les acteurs de prĂ©vention mĂ©decins du travail, inspecteurs du travail, mais aussi en formation de dĂ©lĂ©guĂ©s CHSCT, voire dans le cadre de la formation professionnelle initiale ou continue. Il permet la mise en visibilitĂ© de la poly-exposition aux cancĂ©rogĂšnes sur le lieu de travail, la persistance des expositions professionnelles aux cancĂ©rogĂšnes dans les pĂ©riodes actuelles et surtout de montrer comment l’exposition ne peut se comprendre indĂ©pendamment de l’activitĂ© de travail dans laquelle elle s’inscrit. 51La dĂ©marche engagĂ©e par le GISCOP93 comporte les limites inhĂ©rentes Ă  la mĂ©thode rĂ©trospective en l’absence de mĂ©moire institutionnelle des expositions. En effet, comme le souligne un rapport de l’Inspection gĂ©nĂ©rale des affaires sociales IGAS, il n’y a pas de rĂ©fĂ©rence possible Ă  une traçabilitĂ© » concrĂšte archivĂ©e de l’exposition aux cancĂ©rogĂšnes dans l’activitĂ© de travail, ni dans les entreprises, ni dans les institutions de prĂ©vention telles que la mĂ©decine du travail, l’inspection du travail ou les organismes d’assurance-maladie Lejeune, 2008. Pourtant, depuis 1945, des textes de lois ainsi que de nombreux dĂ©crets et circulaires ont Ă©laborĂ© tout un ensemble de documents que l’employeur et/ou le mĂ©decin du travail devrait fournir Ă  l’administration et archiver. Il s’agit notamment des fiches individuelles d’exposition, du document unique d’évaluation des risques, de la fiche d’entreprise du mĂ©decin du travail, de l’attestation d’exposition dĂ©livrĂ©e aux salariĂ©s exposĂ©s Ă  des cancĂ©rogĂšnes, dĂ©claration par les employeurs, auprĂšs des caisses d’assurance-maladie, des produits et procĂ©dĂ©s susceptibles de provoquer des maladies professionnelles ThĂ©baud-Mony et coll., 2009. Ces documents pourraient constituer la source d’informations prĂ©cises et actualisĂ©es pour organiser la prĂ©vention, le suivi mĂ©dical des travailleurs exposĂ©s et la reconnaissance en maladie professionnelle de ceux qui sont ensuite atteints de cancer. 52Les donnĂ©es du rĂ©pertoire Ă©tabli par le GISCOP93 et celles de l’APCME qui, les unes et les autres, font Ă©cho aux donnĂ©es de l’enquĂȘte SUMER Guignon, Sandret, 2005 montrent la gravitĂ© de la situation. D’oĂč l’urgence d’une vigilance active sur les lieux de travail concernant l’exposition professionnelle aux cancĂ©rogĂšnes et la mise Ă  disposition d’une vĂ©ritable information aux premiers concernĂ©s, les travailleurs et leurs reprĂ©sentants. C’est ce que soulignent les chercheurs du dĂ©partement santĂ©-sĂ©curitĂ© de l’Institut syndical europĂ©en pour la recherche, la formation et la santĂ©-sĂ©curitĂ© Mangeot et coll., 2007. Cette information ne peut ĂȘtre seulement prescriptive, en rĂ©fĂ©rence Ă  des normes. Elle doit surtout pouvoir s’appuyer sur la connaissance des activitĂ©s contaminĂ©es par les cancĂ©rogĂšnes et des moyens Ă  mettre en oeuvre pour faire cesser cette contamination. La dĂ©marche engagĂ©e par le GISCOP depuis huit ans vise Ă  combler, au moins partiellement, l’angle mort de la connaissance de l’histoire du travail vivant exposĂ© aux cancĂ©rogĂšnes. L’expĂ©rience des salariĂ©s dĂ©jĂ  atteints de cancer est lĂ  pour montrer l’urgence de la mise en Ɠuvre de stratĂ©gies de prĂ©vention tenant compte de l’inscription des expositions dans l’évolution des techniques et des organisations. Les expositions d’aujourd’hui sont la genĂšse des cancers de demain. YLULQ.